Jean-Claude Brialy, né le à Aumale en Algérie et mort le à Monthyon (Seine-et-Marne), est un acteur, réalisateur, scénariste et écrivain français.
Issu de la Nouvelle Vague du cinéma français, il a joué dans plus de deux cents films au cours d'une carrière commencée en 1956 et a travaillé avec de grands réalisateurs tels que Louis Malle, Claude Chabrol, François Truffaut, Éric Rohmer, ou encore Philippe de Broca. Vedette (Le Beau Serge) ou second rôle, il a été nommé pour le César du meilleur acteur dans un second rôle avec Le Juge et l’Assassin en 1977 et l'a remporté avec Les Innocents en 1988.
Biographie
Né à Aumale en Algérie, Jean-Claude Brialy est le fils aîné de Roger Jean Brialy, officier français (lieutenant au 65e d'artillerie) et de Suzanne Abraham. Il a un frère cadet, Jacques, né deux ans après lui.
Il grandit, au hasard des affectations de son père, en Algérie à Blida et Bône, en France (d'abord à Marseille en 1943) et en Allemagne,.
La famille Brialy s’installe ensuite à Angers. Jean-Claude et son frère Jacques vont à l’école au lycée David-d'Angers (où il connaît son « premier émoi de comédien » dit-il dans son autobiographie) et les vacances se déroulent chez leurs grands-parents à Chambellay ou bien à Issoire, dans le Puy-de-Dôme, chez ses grands-parents maternels. Il écrit en 2000 dans son autobiographie que c’est dans le village de Chambellay qu'il vit les plus beaux moments de son enfance marquée par un manque d'amour, élevé à la cravache par des parents qui entretiennent une rivalité avec son frère.
Une formation de comédien
En 1946, Jean-Claude Brialy fait son entrée au Prytanée national militaire de La Flèche dans la Sarthe (dont il est renvoyé pour organiser de la contestation et du chahut), avant que sa famille s'installe à Saint-Étienne puis à Strasbourg, où il prépare et passe son baccalauréat et suit en parallèle des cours d’art dramatique, en cachette de son père qui le destine à une carrière militaire.
Il obtient le premier prix de comédie au conservatoire de Strasbourg et entre alors au centre d’art dramatique de l’Est, où il interprète différents rôles de théâtre. Pendant son service militaire à Baden-Baden, il est affecté au service cinématographique de l’armée en Allemagne, l’occasion pour lui de tourner en 1954 son premier court-métrage, Chiffonard, et Bon Aloi. À la fin de son service militaire, il part en à Paris, seul, car ses parents ne cautionnent pas ses velléités de saltimbanque.
Du cinéma à la télévision, et le château de Monthyon
En 1954, Jean-Claude Brialy débarque à Paris, vit de petits boulots, ses parents refusant de l'aider. Il fréquente alors la bande des Cahiers du cinéma et joue dans un court-métrage Le Coup du berger de Jacques Rivette. Après avoir été assistant-réalisateur stagiaire sur French Cancan de Jean Renoir en 1954, il va alors multiplier apparitions et rôles, dont Elena et les Hommes de Jean Renoir en 1956 (source d'une grande déception car la scène est coupée au montage alors qu'il voulait impressionner sa famille), Ascenseur pour l'échafaud de Louis Malle en 1957 et surtout Le Beau Serge et Les Cousins de Claude Chabrol, qui lui apportent la célébrité.
En 1959, il achète grâce à l'aide financière de Claude Chabrol et de François Truffaut le château de Monthyon, près de Meaux, que lui a fait connaître Marie-José Nat. Il y passe plusieurs mois de convalescence après une lourde opération chirurgicale à la suite d'une mauvaise chute dans Le Beau Serge. Reconnu à la fois par le public et par ses pairs, Brialy est vite devenu l'ami de nombreux artistes. C'est chez-lui, à Monthyon, que Romy Schneider (son amie depuis 1958) se ressourcera après la mort accidentelle de son fils en 1981 et que Jacques Chazot, atteint d'un cancer de la gorge, passera les derniers mois de sa vie, avant d'être enterré en 1993 dans le cimetière de la commune. Jean-Claude Brialy achète aussi, en 1966, un ancien bistrot de l'île Saint-Louis à Paris, qu'il fait transformer en restaurant, à l'enseigne de L'Orangerie. Ce lieu de vie nocturne verra défiler en toute discrétion un grand nombre d'artistes français et étrangers.
Ce château, c'est la vie de Jean-Claude Brialy qui y a vécu quarante-huit ans, "à la campagne" comme il disait, lui qui n'aimait pas la campagne. Il l'avait choisi pour son emplacement, face à la mairie, l'église et l'école, de manière à faire comme son grand-père paternel : regarder l'horloge de l'église et entendre les cloches. En effet, son grand-père avait acheté en 1937 à l'Exposition Universelle une horloge qui ne fonctionna jamais. Sans cesse, son grand-père regardait l'horloge de l'église. Cette habitude ne le quitta jamais.
Le petit théâtre, comme l'appelait Jean-Claude, était réservé aux projections privées avec les amis. Au premier étage, on trouve les anciens sièges du théâtre des Bouffes-Parisiens.
Il devient un acteur prisé des réalisateurs de la Nouvelle Vague, jouant pour Jean-Luc Godard dans Une femme est une femme, pour Éric Rohmer dans Le Genou de Claire et pour François Truffaut, dans La Mariée était en noir. Il est très proche de François Truffaut. En 1968, ce dernier demande à Marcel Berbert et à Jean-Claude Brialy d'être les témoins de son mariage avec Claude Jade, mariage qui ne se fera pas. Grand travailleur, il tourne plusieurs films par an, jouant également au théâtre. Il manquera aussi de travailler avec Claude Sautet au cinéma, mais finalement, avec le temps, aucun projet ne se concrétisera avec ce réalisateur.
Il passe à la réalisation en 1971, avec son premier film, Églantine, qu'il tourne à Chambellay, un village d'Anjou d'où sont natifs ses grands-parents puis, en 1973, Volets clos. Il tourne L'Oiseau rare en 1973, avec Anny Duperey et Barbara, au château de Lesches, en Seine-et-Marne, non loin de son château de Monthyon. En , il réalise pour la télévision, Les Malheurs de Sophie, tourné au château de Lorie à La Chapelle-sur-Oudon, près de Segré.
Le théâtre et l’écriture
Directeur du théâtre Hébertot (1977) puis du théâtre des Bouffes-Parisiens (de 1986 à sa mort, la direction étant alors reprise par son compagnon Bruno Finck,), Jean-Claude Brialy est longtemps directeur artistique du festival d’Anjou (1985-2001) ainsi que le créateur et directeur artistique du festival de Ramatuelle à partir de 1985.
En 2000 et 2004, il écrit deux livres autobiographiques qui rencontrent un réel succès de librairie : Le Ruisseau des singes (éd. Robert Laffont), où il évoque plus particulièrement les bons moments de son enfance passés à Chambellay près d’Angers (« Mon paradis, c’est l’Anjou ») et J’ai oublié de vous dire (XO éditions). En 2006, à la suite de son voyage dans son pays natal, il publie Mon Algérie (Timée éditions). Il écrit aussi des anthologies : Les Pensées les plus drôles des acteurs et Les Répliques les plus drôles du théâtre de boulevard (Le Cherche-Midi).
Personnalité du « tout-Paris », il intervient parallèlement dans de nombreuses émissions de radio et de télévision, comme Les Grosses Têtes de Philippe Bouvard sur RTL. Il participe régulièrement à l’émission.
On retrouve aussi régulièrement Jean-Claude Brialy à l'émission télévisée de variétés Numéro Un, de Maritie et Gilbert Carpentier, entre 1975 et 1982, où, souvent, il accompagne les artistes avec humour.
Sa proximité avec les artistes l'amène à assister à la plupart des enterrements de célébrités, à tel point que son ami Thierry Le Luron l'avait surnommé « la Mère Lachaise » (en référence au célèbre cimetière parisien et à son homosexualité). Jean-Claude Brialy n’avait pas apprécié ce sobriquet en forme d’outing, dans la mesure où Thierry Le Luron cachait soigneusement sa propre homosexualité.
Il devient ainsi rapidement, à partir des années 1970 le confident des grandes stars, comme Arletty, ou Jean Gabin, et il acquiert un savoir encyclopédique sur le show business. Toutefois, il publie entre 2000 et 2007 une grande partie de ses connaissances et anecdotes, avec des récits largement autobiographiques (dont Le Ruisseau des singes, en 2000).
Il racontera aussi, en parallèle, ses anecdotes et confidences sur le show business, en de nombreuses émissions de télévision, ou de radio, où il était un « bon client ». Il était aussi consulté régulièrement pour des documentaires sur diverses personnalités.
Fin de vie et mort
Jean-Claude Brialy tourne son dernier téléfilm en 2006, Monsieur Max de Gabriel Aghion. On le voit aux obsèques de Gérard Oury, en , avec lequel il avait tourné Lévy et Goliath, aux funérailles de Philippe Noiret le et à celles de Jean-Pierre Cassel en . Quelques jours avant sa mort, Jean-Claude Brialy est présent à Cannes pour les soixante ans du festival et à l'émission de Philippe Bouvard, Les Grosses Têtes, dont il était « sociétaire ».
Entre 2006 et 2007, il soutient la candidature à la présidence de la République de Nicolas Sarkozy, dont il assiste à de nombreux meetings.
Celui-ci est élu président, quelques jours avant la mort de Brialy à Monthyon, le (des suites d’un cancer du foie, n’ayant averti personne — pas même ses amis proches — de sa maladie) à qui il rend alors hommage par un communiqué, puis en assistant à ses obsèques. Celles-ci sont célébrées en l’église Saint-Louis-en-l'Île, le . La messe des funérailles est concélébrée par l’évêque Jean-Michel Di Falco et l’abbé Gérard Pelletier, en présence de nombreuses autres personnalités et célébrités. La maladie dont serait mort Jean-Claude Brialy est connue en détail et confidences par Line Renaud, et Monseigneur Jacques Gaillot.
Jean-Claude Brialy est enterré au cimetière de Montmartre (division 15), l'acteur cabot ayant choisi volontairement une tombe juste à côté de la célèbre « Dame aux Camélias » pour bénéficier de la visite de ses admirateurs. Un édicule abrite une muse couronnée de pavots.
Vie privée
Son homosexualité, longtemps cachée à son père et au monde du cinéma, est revendiquée depuis la parution en 2000 de son autobiographie Le Ruisseau des singes. Il déclare au magazine Têtu en qu'au début de sa carrière, « c’était tabou. […] D’ailleurs, je ne vois pas l’intérêt de dire : « Il est jaune », « Il est juif » ou « Bonjour, je suis homosexuel ». Moi, j’étais un « homosexuel naturel », je ne me suis jamais posé de questions, j’ai eu des aventures avec des femmes, des hommes… J'ai choisi les hommes par égoïsme, parce que je trouvais que les rapports étaient plus simples, mais aussi par goût ». En 1994, Jean-Claude Brialy participe au doublage du film Priscilla, folle du désert, qui traite du thème de l'homosexualité : il prête sa voix à l'acteur Terence Stamp.
Opposé au mariage gay, mais favorable à un PACS amélioré (« Les gens qui se pacsent devraient avoir les mêmes droits que les gens mariés »), Jean-Claude Brialy s'est engagé dans la lutte contre le sida, notamment aux côtés de Line Renaud : « Beaucoup croient que le sida se guérit, mais pas du tout, la mort est toujours au bout. Les homosexuels doivent montrer l'exemple et encourager les gens à se protéger, à se défendre. Je suis un porte-parole de Sidaction. Je vais aux réunions et il y a quelques années, j'ai fait avec Sophia Loren une vente aux enchères qui a rapporté dix millions de francs. On a pu acheter une maison à Genève pour les gens en fin de vie. »
En 2006, une année avant le décès du comédien, la ville de Meaux reçoit en legs sa propriété de Monthyon et sa collection d'objets sous la condition « d'en faire un lieu dédié à la création et aux artistes » et de l'ouvrir au public. En 2013, Bruno Finck (1962-2021), son dernier compagnon et son héritier, vend aux enchères le contenu de l'appartement de l'île Saint-Louis qu'il partageait avec le comédien. Son compagnon vivait toujours au château de Monthyon en tant qu'usufruitier du domaine avant qu'il ne meure en 2021 d'une maladie génétique, la Chorée de Huntington.[réf. nécessaire]
Postérité
Les jardins du château sont régulièrement ouverts au public, de même que le « théâtre des Petits Bouffes » baptisé ainsi en souvenir du théâtre des Bouffes-Parisiens dont le comédien a été le directeur pendant plus de vingt ans : l'ancienne dépendance aménagée en salle de cinéma a été restaurée par la mairie de Meaux et la programmation du théâtre alterne concerts, représentations théâtrales et séances de cinéma.
Le château ouvre pour la première fois ses portes au public lors des Journées Européennes du Patrimoine les 17 et , l'animation et la curation de l'événement ayant été confiées à la journaliste Florence Belkacem qui avait côtoyé Jean-Claude Brialy à Europe 1. Ont été notamment présentés le piano de la chanteuse Barbara – un Erard quart de queue, model 0 –, cadeau de l'artiste à la chanteuse qui habitait à Précy-sur-Marne ainsi qu'un bronze réalisé par Jean Cocteau en 1946 représentant Jean Marais tel qu'il était grimé dans le film La Belle et la Bête. Au premier étage, on peut y voir les chambres occupées par Romy Schneider et les sœurs Dorléac (Catherine Deneuve et Françoise Dorléac). À l'automne 2023, le château a été ouvert au public. Il peut désormais se visiter aux beaux jours, sur réservation, en visite guidée.
Théâtre
En tant qu'acteur
1958 : Les portes claquent de Michel Fermaud, mise en scène Christian-Gérard, théâtre Daunou
1962 : Un dimanche à New-York de Norman Krasna, mise en scène Jacques Sereys, théâtre du Palais-Royal
1965 : Madame Princesse de Félicien Marceau, mise en scène de l'auteur théâtre du Gymnase Marie-Bell
1966 : Madame Princesse de Félicien Marceau, mise en scène de l'auteur théâtre des Célestins
1968–1970 : La Puce à l'oreille de Georges Feydeau, mise en scène Jacques Charon, théâtre Marigny puis au théâtre du Palais-Royal et au théâtre des Célestins
1971 : Le Ciel de lit de Jan de Hartog, adaptation Colette, mise en scène Jacques Charon, théâtre du Palais-Royal
1974 : L'Hôtel du libre échange, de Georges Feydeau, théâtre Marigny
1977 : Si t'es beau, t'es con de Françoise Dorin, mise en scène Jacques Rosny, théâtre Hébertot
1980 : Madame est sortie de Pascal Jardin, mise en scène Pierre Boutron, Comédie des Champs-Élysées
1984 : Désiré de Sacha Guitry, mise en scène Jean-Claude Brialy, théâtre Édouard VII
1986 : Le Nègre de Didier Van Cauwelaert, mise en scène Pierre Boutron, théâtre des Bouffes-Parisiens
1989 : L'Illusionniste de Sacha Guitry, mise en scène Jean-Luc Moreau, théâtre des Bouffes-Parisiens
1992 : La Jalousie de Sacha Guitry, mise en scène Jean-Claude Brialy, théâtre des Bouffes-Parisiens, théâtre du Gymnase à Marseille, théâtre des Célestins, Festival de Ramatuelle et tournée
1994 : Show bis de Neil Simon, mise en scène Georges Wilson, théâtre des Bouffes-Parisiens : voix
1996 : Monsieur de Saint-Futile de Françoise Dorin, mise en scène Jean-Luc Moreau, théâtre des Bouffes-Parisiens et tournée
1999 : Mon père avait raison de Sacha Guitry, mise en scène Jean-Claude Brialy, tournée puis théâtre des Bouffes-Parisiens
2002 : Poste restante, de Noël Coward, mise en scène Daniel Roussel, théâtre du Palais-Royal
2005 : J'ai oublié de vous dire, spectacle de et avec Jean-Claude Brialy, théâtre des Bouffes-Parisiens, Festival d’Anjou et tournée avec le pianiste Pascal Amoyel
En tant que metteur en scène
1979 : La Fugue de Francis Lacombrade et Bernard Broca, musique Alexis Weissenberg, théâtre de la Porte-Saint-Martin
1984 : Désiré de Sacha Guitry, théâtre Édouard VII
1992 : La Jalousie de Sacha Guitry, théâtre des Bouffes-Parisiens
1992 : La Puce à l'oreille de Georges Feydeau, théâtre de la Michodière
1994 : Le Bal des voleurs de Jean Anouilh, Festival d'Anjou
1994 : La Source bleue de Pierre Laville, théâtre Daunou
1996 : L'Invitation au château de Jean Anouilh
1999 : Mon père avait raison de Sacha Guitry, théâtre des Bouffes-Parisiens
1999 : Le Sexe faible d'Édouard Bourdet
2000 : Les Parents terribles de Jean Cocteau
Filmographie
Acteur de cinéma
Courts métrages
1954 : Chiffonard et Bonaloy de Pierre Lhomme, documentaire pour le cinéma aux armées : Chiffonard + le narrateur
1954 : Paris, mon copain de Pierre Lhomme, documentaire : le narrateur
1956 : Le Coup du berger de Jacques Rivette : Claude, l’amant de Claire
1956 : La Sonate à Kreutzer d’Éric Rohmer : Trukhacevskij
1956 : Tous les garçons s'appellent Patrick ou Charlotte et Véronique de Jean-Luc Godard : Patrick
1956 : Les Surmenés de Jacques Doniol-Valcroze : Jimmy Brincourt
1956 : Les Mistons de François Truffaut : l'amoureux du film projeté au cinéma (non crédité)
1957 : Une histoire d’eau de Jean-Luc Godard et François Truffaut : le jeune homme en voiture
1970 : Côté cour, côté jardin de Guy Gilles
1979 : Cinématon de Gérard Courant, sketch « Paris »
1982 : Notre-Dame de la Croisette de Daniel Schmid : lui-même
1985 : Tueur de fous de Guillaume Perotte
1986 : Hypothèse d’un soir de Marie-Christine Fieni
1992 : Tous les garçons d’Étienne Faure
1993 : Monsieur Dior de Frank Maubert et Mathias Ledoux, documentaire : le narrateur
1994 : Sacha Guitry et ses femmes de Pierre Philippe, documentaire : le narrateur
2000 : Hommage à Alfred Lepetit de Jean Rousselot
2006 : Mon dernier rôle d'Olivier Ayache-Vidal : lui-même
Longs métrages
Années 1950
1956 : Les Mauvaises Rencontres d'Alexandre Astruc
1956 : Notre-Dame de Paris de Jean Delannoy : figuration
1956 : Elena et les Hommes de Jean Renoir (rôle coupé au montage)
1957 : L’Ami de la famille de Jack Pinoteau : Philippe Lemonnier
1957 : Tous peuvent me tuer d’Henri Decoin : un enquêteur
1957 : Méfiez-vous fillettes d’Yves Allégret : un client du « sexy-bar »
1957 : Amour de poche de Pierre Kast : Jean-Loup
1957 : Le Triporteur de Jack Pinoteau : Jean-Claude, un jeune vacancier
1957 : Ascenseur pour l'échafaud de Louis Malle : un joueur d’échecs
1957 : Cargaison blanche de Georges Lacombe : Jean
1958 : L’École des cocottes de Jacqueline Audry : Robert
1958 : Et ta sœur de Maurice Delbez : Bruno Puymartin
1958 : Christine de Pierre Gaspard-Huit : Théo Kaiser
1958 : Les Amants de Louis Malle : un homme au manège
1958 : Le Beau Serge de Claude Chabrol : François
1959 : Les Garçons (La notte brava) de Mauro Bolognini : Scintillone
1959 : Les Cousins de Claude Chabrol : Paul
1959 : Les Quatre Cents Coups de François Truffaut : un passant
1959 : Le Chemin des écoliers de Michel Boisrond : Paul Tiercelin
1959 : Les Yeux de l'amour de Denys de La Patellière : Pierre Ségur
Années 1960
1960 : Le Bel Âge de Pierre Kast : Jean-Claude
1960 : Le Gigolo de Jacques Deray : Jacky
1961 : Paris nous appartient de Jacques Rivette : Jean-Marc
1961 : Les Godelureaux, de Claude Chabrol : Ronald
1961 : Adieu Philippine, de Jacques Rozier : le comédien de l’émission télévisée Monserrat
1961 : Les lions sont lâchés d’Henri Verneuil : Didier Marèze
1961 : Les Amours célèbres de Michel Boisrond, sketch Agnès Bernauer : Erich Torring
1961 : Une femme est une femme de Jean-Luc Godard : Émile Récamier
1961 : Le Puits aux trois vérités de François Villiers : Laurent Renaud
1961 : Les Petits Matins ou Mademoiselle stop de Jacqueline Audry : Jean-Claude, le représentant en brosses
2007 : Vous êtes de la police ? ou Dernière enquête ou Les Sapins bleus de Romuald Beugnon
Acteur de télévision
Réalisateur de cinéma
1955 : French Cancan de Jean Renoir - stagiaire assistant-réalisateur
1972 : Églantine - également scénariste
1973 : Les Volets clos
1973 : L'Oiseau rare - également scénariste
1974 : Un amour de pluie - également scénariste
1983 : Un bon petit diable - également coadaptateur avec Didier Decoin
Réalisateur de télévision
1979 : La Nuit de l'été
1981 : Les Malheurs de Sophie d'après la comtesse de Ségur
1981 : Cinq-Mars - également scénariste
1995 : Vacances bourgeoises
1995 : Il ne faut jurer de rien d’après Alfred de Musset
1997 : Georges Dandin d'après Molière
1998 : La Dame aux camélias d’après Alexandre Dumas fils - également scénariste
2003 : Les Parents terribles d'après Jean Cocteau
Discographie
1964 : Horizontalement (Super 45 tours 4 titres Philips 434.820 BE), paroles de Roland Valade, musique de Jean Ferrat,
1967 : Anna (bande originale de Serge Gainsbourg du téléfilm Anna, Super 45 tours Philips 437.279 BE) - interprétation en solo ainsi qu'en duo avec Serge Gainsbourg et avec Anna Karina
Publications
Histoires de stars, Paris, Editions n° 1, (ISBN 2-86391-502-9)
Les Pensées les plus drôles des acteurs, Paris, Cherche Midi, coll. « Le Sens de l'humour », , 181 p. (ISBN 2-7491-0512-9)
Distinctions
Décorations
France :
Commandeur de la Légion d'honneur
Commandeur de l'ordre national du Mérite
Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres
Monaco : Commandeur de l'ordre du Mérite culturel ()
Jean-Claude Brialy est le sujet d'un documentaire de 1h30, diffusé par France-Télévisions en 2013. Produit par Fabienne Servan-Schreiber et Laurence Miller pour Ciné-Tévé, Jean-Claude Brialy ou le goût des autres, écrit et réalisé par Henry-Jean Servat, avec Bruno Bouvier réunit, dans son château de Monthyon, Claudia Cardinale, Robert Hossein, Nana Mouskouri, Françoise Arnoul, Mylène Demongeot, Pierre Arditi, Marina Vlady, Anna Karina et 10 autres de ses amis.
À l'occasion du 10e anniversaire de la mort de Jean-Claude Brialy (2017), Bruno son compagnon crée l'association des amis de Jean-Claude Brialy en réunissant ainsi tous les amis du comédien au sein d'un comité d'honneur prestigieux. Brigitte Fossey est, après la disparition de Jeanne Moreau, la présidente de ce comité d'honneur. Cette même année le documentaire de 26 minutes Une maison, un artiste réalisé par François Chayé et produit par A Prime Group, avec la participation de France télévision, est diffusé sur France 5.
Récompenses
Prix Jean-Le-Duc 1972 décerné par l’Académie française pour son film Églantine
César 1988 : César du meilleur acteur dans un second rôle pour Les Innocents
Prix Ballantine 1990 du "Maître du bon goût"
Forum international cinéma & littérature 2006 : Trophée d'honneur
Monte-Carlo Film Festival de la Comédie 2006 : Hommage
Nomination
César 1977 : César du meilleur acteur dans un second rôle pour Le Juge et l'Assassin
Bibliographie
Jacques Brachet (préf. Jacqueline Franjou), Jean-Claude Brialy : Ramatuelle, une histoire d'amour, Paris, D. Carpentier, coll. « Témoignages », , 96 p. (ISBN 978-2-84167-578-4)
Pascale Bordet et Guillaume Evin, L'Ami Brialy : le prince des dandys, Paris, Hugo Image, (ISBN 978-2-7556-6229-0)
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Homosexualité au cinéma
Liens externes
Ressources relatives à l'audiovisuel :
Africultures
AllMovie
Allociné
Filmportal
IMDb
Rotten Tomatoes
Unifrance
Ressources relatives à la musique :
Discogs
MusicBrainz
Muziekweb
Ressources relatives au spectacle :
Archives suisses des arts de la scène
Les Archives du spectacle
Ressource relative à plusieurs domaines :
Radio France
Jean-Claude Brialy, l'enchanteur : une sélection de vidéos de l'INA.
Entretien avec Jean-Claude Brialy (1970), une archive de la Télévision suisse romande.
Le Coin du cinéphage.
Liste des articles consacrés à Jean-Claude Brialy sur Calindex.eu
Findagrave
« À Monthyon, dans l’intimité de Jean-Claude Brialy », sur Article paru dans le journal La Vie,