« novembre 2024 » | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Sylvie Simon, appelée aussi Sylvie Simon-Sonrel, née le à Narbonne et morte le dans le 10e arrondissement de Paris, est une actrice puis antiquaire française, devenue sur le tard essayiste et romancière, et connue pour ses positions controversées contre la vaccination. Certains de ses propos ont été qualifiés de complotistes.
Monique Mireille Georgette Rachet, future Sylvie Simon, naît le à Narbonne. Son entourage, la famille Rachet, est bien implanté dans cette ville, pour y avoir notamment fait construire, en 1923, un espace culturel (cinéma, théâtre, music-hall). Elle est la sœur de l'écrivain Guy Rachet.
Elle prend le nom de Sylvie Simon-Sonrel, dite Sylvie Simon, après son mariage avec Éric Simon-Sonrel, décorateur de cinéma connu sous le nom d'Éric Simon.
Sylvie Simon est d'abord modèle pour des photographes de mode ou pour des publicités, puis obtient quelques petits rôles au cinéma, avant de devenir antiquaire.
Elle commence son travail d'écriture en 1982, avec la publication d'un premier livre sur le tarot, suivi d'autres ouvrages en lien avec l'ésotérisme, ainsi que de trois récits historiques.
L'un de ses livres[Lequel ?] traite de la métempsycose. Elle publie en 2004 un livre intitulé : Enfants indigo : Une nouvelle conscience planétaire, préfacé par Stéphane Audran. Dans ce livre ésotérique, elle défend l'idée selon laquelle la pensée mystique peut accompagner les théories scientifiques et leur donner un cadre cohérent. Sa démonstration s'accompagne d'un jugement personnel qu'elle porte sur le devenir du monde, et de théories mystiques. Elle y défend le concept de l'enfant indigo imaginé par Lee Carroll et Jan Tober. Défendant ce concept, elle écrit dans son livre que les enfants indigo seraient « des mutants », et les décrit en ces termes : « Une nouvelle race d’hommes, génétiquement différente et dotée de pouvoirs intellectuels supérieurs est en train de naître ». Elle attribue cela à une conséquence des catastrophes nucléaires. Elle conclut son ouvrage par l'idée selon laquelle la méditation peut améliorer le système immunitaire.
À partir des années 1990, elle publie plusieurs essais polémiques et controversés, notamment à propos des vaccins.
Sylvie Simon meurt le à l'hôpital Saint-Louis à Paris, puis est inhumée au cimetière de Goupillières.
En 2007, elle publie un ouvrage intitulé Autisme et vaccination, responsable mais non coupable !. Dans cet ouvrage, elle affirme l'existence d'un lien entre autisme et vaccination, en s'appuyant sur des témoignages de parents et sur les propos d'Andrew Wakefield, qui sera plus tard condamné pour fraude.
En 2012, le biologiste moléculaire Bertrand Jordan, qui a étudié l'autisme d'un point de vue génétique, cite des extraits de la présentation du livre Autisme et vaccination. Cette présentation affirme notamment : « L'autisme est devenu la nouvelle épidémie du siècle, mais les pouvoirs publics prétendent que son origine est génétique. » Bertrand Jordan en déduit que la présentation du livre parle d'une « conspiration censément ourdie par les pouvoirs publics en faveur d'une étiologie génétique. »
Le site internet Conspiracy Watch la classe parmi les « conspirationnistes anti-vaccination »,,.
L'étude "Critique des vaccins sur internet : nouvelles perspectives basées sur les sites francophones", menée en 2015, par un groupe d'experts dans les domaines de la santé et de la médecine, la qualifie de « militante anti-vaccin » et signale également ses publications sur le site internet d'Égalité et Réconciliation.
Elle est fréquemment citée comme spécialiste pour justifier le contenu de sites de désinformation antivaccins propageant, entre autres, l'idée d'un lien entre autisme et vaccins, alors qu'elle « n'a jamais été médecin » comme le relève Perrine Signoret, journaliste à l'Express et au Monde, sur le site Numerama. La journaliste rappelle que Sylvie Simon avait sous-estimé les conséquences de l'hépatite B, dans un propos qu'elle a tenu dans une vidéo, alors qu'en 2015, cette maladie a fait 1,5 million de morts.
Pour France Info, ses théories sont « douteuses » et d'après de nombreux médias elles sont qualifiées de polémiques. Radio Canada International note d'une manière générale que les discours antivaccins ont été interdits sur la plateforme YouTube mais que les bibliothèques au Canada continuent de diffuser les ouvrages de Sylvie Simon au nom de la liberté d'expression.
Ce contenu est mis à disposition selon les termes de Licence Creative Commons Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 3.0
Source : Article Sylvie Simon de WikipédiaContributeurs : voir la liste
Accès pro. |
© 2006-2024 - Propulsé par Bokeh
|