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Christian Bernadac, né le à Tarascon (aujourd'hui Tarascon-sur-Ariège) et mort le à Compiègne, est un journaliste et écrivain français. Dans les années 1960-1970, ses ouvrages sur la déportation connaissent un succès public considérable.
Christian Bernadac est le fils de Robert Bernadac, commissaire de police et résistant, et de Marcelle Rousse (1918-2018),. Il épouse le 2 décembre 1961 Thérèse Mahaut. Ils ont un fils : Édouard, romancier et scénariste.
Pratiquant la natation, il est champion de France scolaire en crawl et nage sur le dos (1947-1953).
Diplômé de l'École supérieure de journalisme de Paris, il est journaliste militaire, journaliste à Europe no 1, puis créateur d’Inter 3, premier journal télévisé national d'information de la troisième chaîne française le . Le lundi , Christian Bernadac prend ses fonctions de rédacteur en chef de TF1, l'ORTF ayant cessé d'exister la veille à minuit. Christian Bernadac est à l'origine du choix des trois présentateurs qui feront le succès de la chaîne : Roger Gicquel au 20 heures en semaine, Yves Mourousi au 13 heures en semaine, et Jean-Claude Bourret au 13 heures et au 20 heures le week-end. Christian Bernadac devint responsable du département Documentaires de la première chaîne de télévision, à partir de 1981.
Il est auteur de douze livres sur la Déportation, réunis ensuite par l'éditeur sous le titre Déportation (I, II, III, IV). Le succès de la série est tel qu'il est de loin le plus gros vendeur des éditions France-Empire, dans les années 1960-1970. La valeur historique de ces ouvrages n'est toutefois pas reconnue par les historiens universitaires de la Seconde guerre mondiale, non plus que par la plupart des rescapés des camps de concentration, dont Germaine Tillion, très sévère envers un publiciste peu scrupuleux.
Du point de vue historique, Bernadac n'a non seulement jamais eu de comptes rendus de ses livres dans les revues scientifiques, ce qui explique, selon l'historien Bertrand Hamelin, la « rapide dévalorisation des livres du journaliste », mais est, de surcroît, par la suite sévèrement critiqué par plusieurs historiens et devient « synonyme de médiocrité ou de vulgarité ». Cependant, Bertrand Hamelin estime que si le travail de Bernadac n'est pas cité par les historiens français (alors qu'il l'est par des historiens étrangers) ce serait plus dû à sa mauvaise réputation établie dans le milieu universitaire qu'à la véritable nature de ses écrits. Hamelin déplore par exemple la non prise en compte de la masse des témoignages rapportée par Bernadac dans ses ouvrages et cite, par exemple, le cas de l'erreur longtemps propagée du nombre de victimes du « Train de la mort », « faute d'avoir utilisé le seul travail alors publié sur la question »,,.
Sur George Sand
Christian Bernadac reçoit les prix suivants :
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Source : Article Christian Bernadac de WikipédiaContributeurs : voir la liste
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