La grève à FlinslivresAnnée : 1968Auteur : Talbo Jean-PhilippeEditeur : FRANCOIS MASPERO FRANSOIDescription : Le 15 mai 1968 les milliers d'ouvriers des usines Renault de Cléon, de Billancourt, de Flins sont en grève. Le 6 juin 4000 CRS et gendarmes, après avoir forcé les portes occupent les usines de Flins de manière à préserver "la liberté du travail". Dans les trois jours qui suivent tout est fait pour que la grève soit brisée, pour que le travail reprenne avant l'échéance du premier tour des élections législatives. Mais le travail ne reprend pas : les ouvriers soutenus par des étudiants tiennent malgré une répression policière qui prend bientôt l'allure des ratonnades de sinistre mémoire. Jusqu'au lundi 10 où meurt Gilles Tautin, un lycée de 17 ans. Jean Philippe Talbo a recueilli sur place les éléments qui permettent de dire pourquoi les ouvriers soutenus par les étudiants se sont battus, ce qu'ils voulaient, ce qu'ils ont obtenu. Notre arme c'est la grève : Travail réalisé par un collectif de militants du comité d'action qui ont participé à la grève de Renault-Cléon du 15 mai au 17 juin 1968livresAnnée : 1968Auteur : Editeur : FRANCOIS MASPERO FRANSOIDescription : Après la flambée étudiante, les jeunes ouvriers de chez Renault, à Cléon, auront eu le mérite d'être parmi les premiers à débrayer en masse, sans préavis ; à occuper leur usine, alors que c'était "illégal" ; à consigner la direction dans ses locaux. Ils rompaient ainsi avec les grèves limitées à des coups de semonce de quelques heures. Ils renouaient avec une tradition ouvrière spontanéiste. Sans expérience des grandes luttes, avec une main-d'oeuvre issue en partie du milieu rural, au-delà des querelles entre syndicats qu'ils déborderont un temps, les "betteraviers" de Cléon deviennent, en mai, le point de mire de la presse, le relais des étudiants en lutte dans le milieu ouvrier, après les travailleurs de Sud-Aviation à Bouguenais. C'est leur lutte passée que retracent dans ce livre des membres du Comité de grève. Passée et toujours présente. Après cinq semaines de grève exemplaire des avantages seront arrachés. Pourtant les 40 heures sont loin d'avoir été obtenues et, moins encore, le "pouvoir ouvrier" dans l'usine. Cependant, jusqu'aux vacances d'août, un climat d'agitation politique règne dans l'usine - débrayage fréquents, drapeaux rouges (et noirs) sur les machines et sur les chaînes de montage, pullulement de tracts politiques et syndicaux.
Aujourd'hui, le temps est à la revanche, pour les dirigeants de l'usine. Les cadences de fabrication et de montage augmentent, les brimades sont plus nombreuses. Pour les travailleurs, il s'agit de faire front.