Nestor Makhno et la question juive
livres
Année : 1984
Auteur : Vladimir Litvinov
Editeur : EDITIONS DU GROUPE FRESNES ANTONY DE LA FA EDISION GROUP FRESN ANTONI
Description : 1. Nestor Makhno et la question juive 2. Les années de la révolution de 1905 3. 1917, l'année de l'ébranlement 4. L'année 1918 5. L'année 1919 6. Les années 1920-1921

Passions militantes et rigueur historienne n° 2
livres
Année : 2006
Auteur : Karim Landais
Editeur :
Description :

N'oublie pas le petit Jésus ! : L'Eglise catholique et les enfants juifs (1940-1945)
livres
Année : 1994
Auteur : Maurice Rajsfus
Editeur : EDITIONS MANYA EDISION MANIA
Description :

Antisionisme = antisémitisme ? : réponse à Emmanuel Macron
livres
Année : 2019
Auteur : Dominique Vidal
Editeur : LIBERTALIA
Description : « Mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde. » Albert Camus. Le 16 juillet 2017, Emmanuel Macron s'apprête à terminer son discours lors de la commémoration du 75e anniversaire de la rafle du Vél' d'hiv'. Et soudain, se tournant vers Benyamin Netanyahou, qu'il a appelé « cher Bibi », il lance : « Nous ne céderons rien à l'antisionisme, car il est la forme réinventée de l'antisémitisme. » Jamais un chef de l'État n'avait commis une telle erreur historique doublée d'une telle faute politique. Voilà ce que ce livre entend démontrer, sur un mode non polémique et pédagogique en traitant successivement de l'histoire du sionisme, de la diversité de l'antisionisme, de l'antisémitisme hier et aujourd'hui, enfin de la politique proche-orientale de la France. ournaliste et historien, auteur de nombreux livres dont Le Ventre est encore fécond (Libertalia, 2012), Dominique Vidal exprime ici son opinion, mais s'efforce surtout de donner les éléments d'information permettant à tout un chacun de se faire la sienne.

La Droite révolutionnaire : 1885-1914, les origines françaises du fascisme
livres
Année : 1978
Auteur : Zeev Sternhell
Editeur : EDITIONS DU SEUIL EDISION SEIL
Description : A la fin du XIXe siècle, l'ordre libéral se trouve violemment contesté en France - non seulement par l'extrême gauche socialiste, mais peut-être plus radicalement encore par une nouvelle droite, à la fois populaire et combative. L'auteur en étudie les différentes composantes, du boulangisme au syndicalisme jaune, de la Ligue des patriotes au Cercle Proudhon, tout en les restituant dans le contexte intellectuel d'une époque qui voit s'effondrer les certitudes rationalistes de naguère. A travers les avatars de cette "droite révolutionnaire", c'est l'histoire du préfascisme qui nous est contée. Avant de remporter sa première victoire historique en Italie, c'est en France, en effet, que le fascisme avait eu ses inventeurs et ses premiers adeptes.

Anarchistes et juifs : Anarchisme, antisémitisme, antisionisme
livres
Année : 2021
Auteur : Pierre Sommermeyer
Editeur : LES EDITIONS LIBERTAIRES LE EDISION LIBERTAIR
Description : Dès le début de leur existence en tant que mouvement social organisé, les anarchistes se sont trouvés confrontés tant à l'antisémitisme qu'au sionisme. Parmi eux, en effet, il y eut de nombreux militants ayant, sous une forme ou sous une autre, un lien avec l'histoire juive. Et c'est ainsi que, soumis aux mêmes injustices que les autres humains, un grand nombre de juifs ont rejoint les mouvements révolutionnaires dont le courant anarchiste. Ce livre en porte témoignage.

Naissance littéraire du fascisme
livres
Année : 2013
Auteur : Uri Eisenzweig
Editeur : EDITIONS DU SEUIL EDISION SEIL
Description : La littérature sur les origines politiques, sociales, intellectuelles du fascisme est immense, mais on s'est beaucoup moins interrogé sur ses origines proprement littéraires. Dans ce livre tout à la fois profond et précis dans ses analyses, Uri Eisenzweig poursuit le projet ambitieux amorcé dans son ouvrage remarqué Fictions de l'anarchisme et tente de montrer que ce fut précisément une logique avant tout littéraire qui donna naissance à la vision du monde que l'on appellerait plus tard « fasciste » et la nouvelle forme d'antisémitisme qui lui correspond. à partir de l'examen de l''uvre de trois grandes figures littéraires ' Maurice Barrès, Bernard Lazare et Octave Mirbeau ' il soutient que le discours fasciste émerge dans le contexte de la crise fin de siècle du réalisme narratif, qui correspond très exactement à la séquence politique de l'Affaire Dreyfus. Il montre ainsi par exemple que ce sont ses choix littéraires qui poussèrent Maurice Barrès à devenir le principal porte-parole de l'antidreyfusisme : la vérité ne se donne pas dans le récit, mais comme une donnée immuable, organique ' le capitaine Dreyfus est coupable par nature. L'histoire politique est intimement liée à celle des formes littéraires : telle est la grande leçon théorique du livre d'Uri Eisenzweig. Né à La Havane en 1946, de parents juifs ayant fui la Belgique occupée, Uri Eisenzweig enseigne actuellement la littérature à l'université de Rutgers aux États-Unis. Ses travaux portent sur divers aspects de la modernité européenne, et notamment sur le rôle de l'imagination littéraire dans les choix, projets et obsessions politiques de la société occidentale, qu'il s'agisse de la logique sioniste Territoires occupés de l'imaginaire juif (1980), ou encore du fantasme appelé « terrorisme » Fictions de l'anarchisme (2001).

Islamophobie et judéophobie : L'effet miroir
livres
Année : 2015
Auteur : Ilan Halevi
Editeur : EDITIONS SYLLEPSE EDISION SILEPS
Description : llustration parmi tant d?autres de la parenté entre islamophobie et judéophobie, la question juive hier, celle de l?islam aujourd?hui, sont des lieux privilégiés du « délire idéologique ». On ne saurait donc appréhender la réalité de l?islamophobie actuelle sans passer par le détour de l?antisémitisme, dont elle est largement un avatar tardif et une mutation coloniale. L?auteur nous invite à relire avec les yeux d?aujourd?hui les Réflexions sur la question juive de Sartre qui évoquait les fureurs discursives antijuives en France. Omniprésente dans le discours public et dans les politiques d?État, l?islamophobie est exacerbée par les crimes réels commis au nom de l?islam par une nébuleuse de groupuscules et d?organisations directement ou indirectement manipulées par des États. Comme sa s?ur jumelle, la judéophobie, l?islamophobie apparaît comme la nouvelle forme de la peste raciste, la résurgence d?un virus social dont la nocivité est notoire, opérant désormais à l?échelle globale. Certes, comme tout parallèle, celui-ci connaît des limites. l ne s?agit pas ici de poser une équation entre la situation des musulmans aujourd?hui et celle des juifs hier, mais entre deux ensembles racistes qui fonctionnent de façon identique en dépit des différences entre leurs objets. Il ne s?agit pas seulement de protéger les musulmans et de s?opposer à la guerre des civilisations par la recherche d?un nouvel non-alignement. Ce qui est au centre des préoccupations de l?auteur, c?est le caractère même des sociétés que le racisme gangrène, et qui menace la vie commune en Europe. Dans la perception des peuples arabes, la guerre au Liban, en Palestine et en Irak est une et les ennemis en présence sont les mêmes. Cette fusion des fronts conforte l?islamophobie en même temps qu?elle installe la guerre des civilisations dans les têtes. Annoncée à Barcelone il y a plus de dix ans, l?Euro-Méditerranée transformerait pourtant la ligne de fracture entre les rives de ce lac intérieur en trait d?union, et réconcilierait les fragments écartelés d?une mémoire commune, en conjuguant la multiplicité et la diversité des identités sur le mode de la complémentarité. C?est justement le principe de ce que la langue française appelle une mosaïque.

La plongée : roman
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Année : 1974
Auteur : Lydia Tchoukovskaïa
Editeur : CALMANN LEVY KALMAN LEVI
Description : Publié en 1967, ce beau récit, d?une grande simplicité, porte en épigraphe une citation de Tolstoï : « La moralité d?un homme se reconnaît à son attitude envers la parole. » George Steiner, dans un article de la New York Review of Books où il décernait à ce livre le statut de « classique », en résume le début : « Nous sommes en février 1949, et la Jdanovchina ? la purge des intellectuels décidée par Andréi Jdanov, le voyou en charge de la culture sous Staline ? commence. L?action se passe dans une maison de repos pour écrivains dans la partie russe de la Finlande. Nina Sergeievna, une traductrice, est l?une des privilégiés auxquels l?Union des écrivains a accordé un mois de repos à la campagne, loin du stress moscovite. Officiellement, elle est censée se reposer ou travailler à ses traductions. Ce qu?elle essaie en réalité de faire, c?est de se plonger dans la rédaction d?un récit de la disparition de son mari pendant les persécutions staliniennes de 1938, et de se libérer ainsi, au moins en partie, d?un long cauchemar. » à la torture face aux propos de ses compagnons de séjour, des intellectuels inféodés au régime qui crachent leur venin sur Pasternak ou dont les narines frémissent à la moindre rumeur des répressions qui sévissent à Moscou, elle se lie d?amitié, au cours de ses promenades dans la forêt enneigée, avec Bilibine, écrivain lui aussi, qui a vécu des années de camp et se trouve donc à même de l?aider pour sa « plongée », en lui apprenant ce que son mari a sans doute vécu. Un début d?idylle se noue. Jusqu?au jour où Bilibine lui confie le manuscrit du roman qu?il a écrit pendant son séjour : tout est travesti, elle reconnaît bien la mine où il lui dit avoir travaillé pendant ses années de camp, mais qui sert ici de décor à un livre de propagande réaliste-socialiste célébrant l?enthousiasme des travailleurs? Bilibine, qui s?est mis au service du mensonge, sortira de sa vie, et tous deux retournent à la noirceur de Moscou.

Un boycott légitime : Pour le BDS universitaire et culturel de l'État d'Israël
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Année : 2016
Auteur : Eyal Sivan
Editeur : LA FABRIQUE EDITIONS FABRIK EDISION
Description : Pour l?État d?Israël, la principale source d?exportation vers l?Occident n?est pas faite de mandarines ou d?avocats, ni même d?armement ou de systèmes sécuritaires : l?essentiel, c?est la promotion d?une image, celle de l? « énergie créative » pour tout ce qui touche à la culture. « Les produits israéliens comme la littérature, la musique, la danse, le cinéma, l?art, la gastronomie, la science et les technologies, l?architecture et l?histoire sont des domaines culturels susceptibles de toucher les publics cible, particulièrement en Europe » explique un ex-député du parti de gauche Meretz. Or cette vitrine culturelle, comme le prestige international de l?université israélienne, masquent une tout autre réalité : les liens entre cette université et l?institution militaire, le rôle de l?université dans la recherche de nouveaux outils de combat et de renseignement, la discrimination des étudiants palestiniens, l?absence de protestation contre les guerres menées à Gaza? Et l?évidence que les écrivains, artistes et cinéastes du soi-disant Camp de la paix, d?Amos Oz à Amos Gitaï ou David Grossman, ne sont que des dissidents officiels tout à fait inoffensifs. C?est cette réalité-là qui explique le succès exponentiel du boycott académique et culturel dans le monde entier ? et les réactions très vives du pouvoir israélien contre ce qu?il considère désormais comme une « menace existentielle ». Ce boycott ne concerne pas les personnes mais les institutions et ceux qu?elles soutiennent. Il n?est ni un obstacle au dialogue, ni un frein à l?action d?une « gauche sioniste » muette et paralytique. Il est un mode de résistance pacifique et parfaitement légitime.

De cape noire en épée rouge
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Année : 2011
Auteur : Michel Zévaco
Editeur : RESSOUVENANCES RESOUVENANS
Description : On connaît, bien sûr, le père de Pardaillan, le chevalier au grand c?ur au service de la veuve, de l?orphelin et plus généralement des opprimés. On sait moins que, dans sa vie personnelle, son auteur faisait montre d?une fougue analogue. Polémiste et militant, Michel Zévaco trempait ordinairement sa plume dans l?encre rougeoyante de la révolte et des revendications sociales. Cofondateur d?une Ligue socialiste révolutionnaire, il poursuivit le rêve de rassembler toute la gauche insurrectionnelle (rien de moins!), à l?amorce de la menace boulangiste, de l?affaire Dreyfus et des premières chaussettes à clous. Il ferrailla à coup d?articles rageurs, monta infatigablement des syndicats pour les grèves les plus dures, pourfendit le bourgeois d?estoc et le curé de taille, quand il ne provoqua pas simplement en duel? le ministre de l?Intérieur du moment ? ce qui lui valut la paille humide des cachots! Cette sélection d?articles tirés de L?Égalité (ancien Cri du peuple de Vallès) et du Courrier français (un des premiers journaux satiriques du temps) illustre les principales indignations des milieux libertaires et de certains intellectuels engagés de l?époque. Des crimes coloniaux à la misère sexuelle, de l?ordre moral à l?ultramontanisme, des divertissements commercialisés au militarisme et à la guerre industrielle, la «capacité de colère» qui anime l?auteur en faveur de la nécessaire révolution des masses asservies le conduit à décrire des instances alors nouvelles de la domination moderne. Le lyrisme de sa révolte investit son style d?une dimension caricaturale (au sens éminemment satirique du terme) devant laquelle bassesses et conformismes font pâles figures. Ces pamphlets (écrits de 1889 à 1893) s?accompagnaient au mieux des dessins iconoclastes de la presse contestataire de la fin du XIXe siècle, tant par leurs thèmes que par leur sensibilité. Le présent recueil en propose une anthologie qui atteste la vigueur et le caractère partagé des critiques et des refus ? des contradictions aussi ? que déploie la plume incisive de Zévaco. à l?exemple des combats homériques du chevalier de Pardaillan, c?est à une lecture pleine de rage et de panache qu?est convié le lecteur pour redécouvrir un polémiste d?exception.