La Mémoire des vaincus : romanlivresAnnée : 1989Auteur : Michel RagonEditeur : ALBIN MICHELDescription : "Jamais une telle fresque du mouvement libertaire - du terrorisme de la bande à Bonnot jusqu'à Mai 68, en passant par Cronstadt et la guerre civile espagnole - n'avait été aussi puissamment évoquée par un romancier. La malédiction du pouvoir, les aberrations des intellectuels progressistes que Lénine appelait « les idiots utiles », les mirages de l'utopie, la violence et la dérision : Michel Ragon, le romancier de la Vendée, nous donne dans La Mémoire des vaincus l'histoire de ces autres irréductibles que furent les anarchistes et les libertaires." [4e de couv.] Mattéo n° 5 : Cinquième époque : septembre 1936-janvier 1939livresAnnée : 2019Auteur : Jean-Pierre GibratEditeur : FUTUROPOLIS FUTUROPOLIDescription : Récit romanesque de haute tenue, composé de quatre époques, Mattéo raconte la destinée singulière d'un homme qui, de la guerre de 14 à la Seconde Guerre mondiale, en passant par la révolution russe, le Front Populaire et la guerre d'Espagne, traversera époques tumultueuses et passions exacerbées... Finalement, comme malgré lui, Mattéo sera de toutes les guerres, celles qui auront embrasé les premières décennies du XX' siècle en mettant à mal son pacifisme militant, comme celles qui meurtriront son c'ur d'amoureux éconduit. Mattéo n° 2 : Deuxième époque : 1917-1918livresAnnée : 2010Auteur : Jean-Pierre GibratEditeur : FUTUROPOLIS FUTUROPOLIDescription : Récit romanesque de haute tenue, composé de quatre époques, Mattéo raconte la destinée singulière d'un homme qui, de la guerre de 14 à la Seconde Guerre mondiale, en passant par la révolution russe, le Front Populaire et la guerre d'Espagne, traversera époques tumultueuses et passions exacerbées... Finalement, comme malgré lui, Mattéo sera de toutes les guerres, celles qui auront embrasé les premières décennies du XX Mattéo n° 3 : Troisième époque : août 1936livresAnnée : 2013Auteur : Jean-Pierre GibratEditeur : FUTUROPOLIS FUTUROPOLIDescription : Récit romanesque de haute tenue, composé de quatre époques, Mattéo raconte la destinée singulière d'un homme qui, de la guerre de 14 à la Seconde Guerre mondiale, en passant par la révolution russe, le Front Populaire et la guerre d'Espagne, traversera époques tumultueuses et passions exacerbées... Finalement, comme malgré lui, Mattéo sera de toutes les guerres, celles qui auront embrasé les premières décennies du XX Mattéo n° 4 : Quatrième époque : Août-septembre 1936livresAnnée : 2017Auteur : Jean-Pierre GibratEditeur : FUTUROPOLIS FUTUROPOLIDescription : A bord de la barque paternelle, chargée d'armes trouvées chez un salopard d'extrême droite, Mattéo et ses deux amis fuient Collioure et la gendarmerie. Ils débarquent à Barcelone dans la confusion : les armes, de fabrication italienne, les rend suspects aux yeux soupçonneux des républicains. Très vite innocentés, Mattéo, Amélie et Robert proposent leur "bonne volonté combative". Combattre ' D'accord. Contre qui ' C'est facile. Mais avec qui ' Socialistes ' Communistes ' Anarchistes ' C'est là où les choses vont singulièrement se gâter. Robert, le communiste, et Mattéo, l'anarchiste, vont diverger dans le choix de leur unité combattante, et c'est leur amitié qui va faire les frais de cette divergence. Robert va partir de son côté, tandis que Mattéo et Amélie vont se retrouver à attaquer le village d'Alcetria, choisi par Mattéo. Alcetria ' Pourquoi Alcetria ' Mattéo n° 1 : Première époque : 1914-1915livresAnnée : 2008Auteur : Jean-Pierre GibratEditeur : ED FRANCE LOISIRS FRANS LOISIRDescription : Mattéo est un pacifiste, qui, entre 1914 et la Seconde Guerre mondiale, vit un destin singulier, affrontant la révolution russe, le Front populaire et la guerre d'Espagne, tel un aventurier déraciné et un amoureux souvent éconduit. No pasaranlivresAnnée : 2011Auteur : Vittorio GiardinoEditeur : GLENAT GLENADescription : Le 18 juillet 1936, la guerre d'Espagne éclate. Pour les services d'espionnage et de contre espionnage, la Deuxième Guerre mondiale a déjà commencé' Giardino, de son trait limpide et lumineux, plonge Max Fridman dans la tourmente espagnole. Le récit est feutré et violent tout à la fois, et on y trouve une parfaite alchimie entre un scénario réglé comme une horloge et un dessin d'une grande pureté, par un maître du neuvième art. No PasarÆn - La Guerre d'Espagne rassemble pour la première fois sous une même couverture les tomes 3 à 5 de la série Max Fridman, formant un poignant récit complet. La montagne Noire : l'exil comme royaumelivresAnnée : 2016Auteur : Ramon SafonEditeur : EDITIONS NOIR ET ROUGE EDISION ROUJDescription : Ce livre de Ramón Safón part des trois domaines culturels de l?auteur : l?enfance catalane libertaire et les échos de la guerre civile, la culture castillane et l?apprentissage du français forgeant l?exil et l?adolescence, accompagnés par les éclats de la seconde guerre mondiale, puis de la lutte antifranquiste.
Ces dangers, et les tensions qui les renforcent, suscitent les espoirs, poussent à la construction d?un espace constamment au bord des séismes. Les années se succèdent et des échos castillans, catalans et français évoquent une société nouvelle en gestation. L'anarchisme ibérique : La F.AI. et la C.N.T., réalité et perspectiveslivresAnnée : 1978Auteur : Floreal CastillaEditeur : EDITIONS DU GROUPE FRESNES ANTONY DE LA FA EDISION GROUP FRESN ANTONIDescription : Les Anarchistes et l'Espagne actuelle ; Le Syndicalisme révolutionnaire et le mouvement spécifique anarchiste ; On le sent, on le sent : la F.A.I. est présente ; A quoi sert la F.A.I. ? ; Spéculations sur l'anarchisme / Floréal Castilla. p. 9-35.
Les Anarchistes et la C.N.T. ; Affirmation de la C.N.T. / par Fédérica Montsény. p. 37-42.
Le Syndicalisme qu'i faut adopter / Sébastien Faure. p.43-45.
C.N.T. et Anarchisme / par J. Gomez Casas. p. 46-50.
Nécessité de la F.A.I. / par B. Cano Ruiz et Guilarte. p. 51-52.
Définition de position / par Severino Campos. p. 53-55.
Anarcho-syndicalisme / Germinal Esgleas. p. 56-65. Le communisme libertairelivresAnnée : 1989Auteur : Isaac PuenteEditeur : EDITIONS DU GROUPE FRESNES ANTONY DE LA FA EDISION GROUP FRESN ANTONIDescription : - Préface: les fruits d'un sacrifce
Le communisme libertaire: But final de la CNT
1. Contre les préjugés
2. Organisation économique de la société
3. Richesse et travail
4. Perspective économique pour notre pays
5. Premières réalisations
6. A la campagne
7. A la ville
8. Fonctionnement de l'économie nationale
9. Conclusion Ma morale anarchistelivresAnnée : 2005Auteur : Lucio UrtubiaEditeur : LES ED LIBERTAIRES LE LIBERTAIRDescription : La tragédie de l'EspagnelivresAnnée : 2006Auteur : Rudolf RockerEditeur : ED CNT REGION PARISIENNE KN REJION PARISINDescription : Oublie pas 36 : romanlivresAnnée : 2006Auteur : Jean-Louis CrimonEditeur : LE CASTOR ASTRAL KASTORDescription : Pas pleurerlivresAnnée : 2014Auteur : Lydie SalvayreEditeur : EDITIONS DU SEUIL EDISION SEILDescription : Deux voix entrelacées. Celle, révoltée, de Georges Bernanos, témoin direct de la guerre civile espagnole, qui dénonce la terreur exercée par les nationalistes avec la bénédiction de l'Église catholique contre les « mauvais pauvres ». Son pamphlet, Les Grands cimetières sous la lune, fera bientôt scandale. Celle, roborative, de Montse, mère de la narratrice et « mauvaise pauvre », qui, soixante-dix ans après les événements, a tout gommé de sa mémoire, hormis les jours radieux de l'insurrection libertaire par laquelle s'ouvrit la guerre de 36 dans certaines régions d'Espagne, des jours que l'adolescente qu'elle était vécut dans la candeur et l'allégresse dans son village de Haute Catalogne. Deux paroles, deux visions qui résonnent étrangement avec notre présent, comme enchantées par l'art romanesque de Lydie Salvayre, entre violence et légèreté, entre brutalité et finesse, portées par une prose tantôt impeccable, tantôt joyeusement malmenée. Lydie Salvayre a obtenu le prix Hermès du Premier roman pour La Déclaration, le prix Novembre (aujourd'hui prix Décembre) pour La Compagnie des spectres et le prix François Billetdoux pour BW. Ses livres sont traduits dans une vingtaine de langues. Certains ont fait l'objet d'adaptations théâtrales. La révolution défaite : les groupements révolutionnaires parisiens face à la révolution espagnolelivresAnnée : 2013Auteur : Daniel AïacheEditeur : NOIR ROUGE ROUJDescription : La Révolution espagnole a porté, sur une brève durée, les espoirs révolutionnaires, à un point jamais atteint jusque là. « L?anarchisme a réellement conduit, en 1936, une révolution sociale et l?ébauche la plus avancée qui fut jamais d?un pouvoir prolétarien » notait Guy Debord. Pendant un temps, ce qu?il est aujourd?hui convenu d?appeler une guerre civile a été une révolution transformant radicalement toute une société.
La défaite de la Révolution espagnole, son écrasement conjoint par les nationalistes et les staliniens ferme le cycle ouvert par la Révolution française.
Les pratiques, les rêves, les utopies qui s?y étaient réunis cessent d?exister ou doivent se recomposer sous d?autres formes.
Dans le déroulement même de la Révolution espagnole, Paris a joué le rôle d?une base arrière. Paris s?est trouvé être tout à la fois le lieu de préparation,
de concentration des actions staliniennes, le lieu de la solidarité révolutionnaire et le point de rassemblement de toutes les tendances politiques qui
faisaient de la Révolution espagnole l?enjeu vital de l?époque. C?est essentiellement à Paris que se forment les mythes et les idéologies qui façonnent
encore l?imaginaire de la ?Guerre civile?.
L?observation des révolutionnaires parisiens permet une vision plus claire de l?espoir suscité par cette Révolution, mais aussi des dérives qui ont provoqué son échec. Les révolutionnaires parisiens ne sont pas de meilleurs révolutionnaires que leurs camarades espagnoles, au contraire leurs formations sont affaiblies et loin de la force d?une CNT. C?est de leur position excentrée que leur vient leur rôle de gardien de l?utopie révolutionnaire.
Toute la mouvance radicale parisienne est secouée et traversée par ce qui se passe de l?autre côté des Pyrénées. Tous ces groupements font face au dilemme
généré par le Komintern : Révolution sociale ou combat antifasciste. Ils perçoivent immédiatement que l?idéologie antifasciste recouvre et écrase
la révolution en cours.
Ces révolutionnaires sont de tous les combats et consacrent toutes leurs énergies et, parfois, leurs vies à ce qui leur semble le dernier espoir de
Révolution. Pierre Besnard, André Prudhommeaux, Michel Collinet, Robert Louzon, David Rousset, Charles Ridel, Victor Serge, Benjamin Peret, Nicolas Lazarevitch ou Simone Weil sont des noms parmi d?autres de ceux qui informent, acheminent des armes ou combattent directement.
Les défaites successives contre les ennemis franquistes ou staliniens les laissent désemparés et tous doivent repenser leur rapport à la politique et à
la Révolution. De mémoire n° 2 : un jour de septembre 1973 à Barcelone : (2) : Le deuil de l'innocencelivresAnnée : 2009Auteur : Jean-Marc RouillanEditeur : AGONE AGONDescription : Le 17 septembre, en fin d?après-midi, dans le Nord, près de la frontière, la Guardia Civil a capturé des camarades. Nous n?en savons que ce qu?en ont dit la presse et quelques contacts. La fusillade n?aurait pas fait de morts. Deux auraient été pris? Depuis, nous prévoyons le pire. Près de l?aérateur, nos trois musettes sont alignées en rang d?oignons. Quelques munitions, des chargeurs de rechange, une ou deux liasses de billets de mille pesetas, des papiers, un paquet de cartes d?identité comme un jeu de tarot, un couteau, une boussole et les cartes d?état-major Alpina. Si nécessaire, nous partirons à pied par le maquis jusqu?au camp de base le plus proche. En cavalant, nous l?atteindrons dans la journée. Sur les chemins entre Barcelone et la Cerdagne, nous avons installé des caches avec des sacs de couchage plus la nourriture indispensable à quatre ou cinq jours de marche? Après les années d?insouciance à Toulouse, voici celles de la formation sous la dictature de Franco. Ici, la dernière journée en Espagne pour échapper à la souricière montée par la Guardia Civil. Les chemins du communisme libertaire en Espagne, 1868-1937 n° 1
Et l'anarchisme devint espagnol, 1868-1910livresAnnée : 2017Auteur : MyrtilleEditeur : EDITIONS DIVERGENCES EDISION DIVERJANSDescription : Après avoir retracé les moments forts de la rencontre entre l'Espagne et l'anarchisme au temps de la première Internationale, l'auteure aborde dans ce premier tome les "deux manières d'interpréter le sens de la vie et les formes de l'économie post-révolutionnaire" qui s'agitaient au coeur même de la CNT avant le 19 juillet 1936. Il y a encore et toujours des enseignements à tirer de ce moment historique où certains proclamèrent l'abolition du salariat, préalable incontournable à tout projet communiste libertaire. Les chemins du communisme libertaire en Espagne, 1868-1937 n° 3
Nouveaux enseignements de la révolution espagnole, juillet 1936-septembre 1937livresAnnée : 2019Auteur : MyrtilleEditeur : EDITIONS DIVERGENCES EDISION DIVERJANSDescription : e 20 juillet 1936 le coup d'Etat échoue dans une partie de l'Espagne du fait de la résistance de la population qui s'adonne aussitôt à la dépossession des possédants. En Catalogne l'Etat est à terre, les plus grands patrons et propriétaires ont fui. Le mouvement ouvrier le plus radical et le mieux armé du camp républicain se retrouve maître de la situation. Pour autant, les leaders de la CNT-FAI n'appellent pas à la mise en route du communisme libertaire.
Ils vont "collectiviser" le secteur productif sous l'égide de l'Etat non aboli, maintenir le salariat et inciter la classe ouvrière à s'adapter à l'organisation scientifique du travail. Simultanément, une partie de la militaneia et de la base du mouvement s'engage dans une sortie plus radicale du capitalisme, notamment en Aragon. Cette "minorité nombreuse, active, puissante, guidée par un idéal [...] continuait à travers l'histoire une lutte commencée au temps de Bakounine et de la Première Internationale." (C.
Leval) Caracremada : vie et légendes du dernier guérillero catalanlivresAnnée : 2013Auteur : Thierry GuilabertEditeur : LES EDITIONS LIBERTAIRES LE EDISION LIBERTAIRDescription : Août 1963, tandis que des millions de touristes déferlent sur la Costa Brava, à quelques dizaines de kilomètres de Barcelone se déroule l?ultime manche d?un jeu mortel qui oppose depuis plus de vingt-cinq ans quelques guérilleros anti-franquistes à la guardia civil.
Le dernier de ces combattants anarchistes, on le surnomme Caracremada, face brûlée. Il connaît parfaitement le terrain montagneux de la Catalogne, passeur pour le compte de la CNT, dynamiteur de pylônes haute tension, ancien résistant, insaisissable marcheur déjouant tous les pièges, Caracremada est tout cela, et plus encore : il est le symbole d?une lutte sans fin contre Franco et ses sbires. Il traverse les années les plus sombres de l?histoire espagnole.
En soixante-dix fragments qui sont autant de courts chapitres, Thierry Guilabert retrace le parcours d?un combattant d?exception, et l?histoire d?un pays courbé sous le joug de la dictature. Les fils de la nuit n° 1 : souvenirs de la guerre d'EspagnelivresAnnée : 2016Auteur : Antoine GimenezEditeur : LIBERTALIADescription : « Dans les trous creusés au flanc des collines d?Aragon, des hommes vécurent fraternellement et dangereusement sans besoin d?espoir parce que vivant pleinement, conscients d?être ce qu?ils avaient voulu être? Bianchi, le voleur qui offrit le produit de ses cambriolages pour acheter des armes. Staradolz, le vagabond bulgare qui mourut en seigneur. Bolchakov, le makhnoviste qui, bien que sans cheval, perpétua l?Ukraine rebelle. Santin le Bordelais dont les tatouages révélaient la hantise d?une vie pure. Giua, le jeune penseur de Milan venu se brûler à l?air libre. Gimenez aux noms multiples qui démontra la puissance d?un corps débile? »
Louis Mercier, alias Ridel, Refus de la légende, 1956
Le premier livre de ce coffret est constitué du manuscrit original des Souvenirs de la guerre d?Espagne, d?Antoine Gimenez (1910-1982). Il y conte tout ce qu?il a vécu au sein de la colonne Durruti, entre 1936 et 1938, sur le front d?Aragon. Le second livre est consacré à une étude critique du Groupe international de cette colonne, portant sur les principaux épisodes de la guerre dans sa zone d?intervention, sur les collectivités paysannes et, plus généralement, sur les groupes de francs-tireurs, les « Fils de la Nuit », formés sous le contrôle des colonnes. Cet appareil critique a été entièrement revu et corrigé pour cette édition et il a été notablement augmenté, à la suite des multiples rencontres provoquées par l?édition de 2006 et aux recherches poursuivies depuis. Enfin, un CD-Rom rassemble dix heures d?émissions consacrées au récit d?Antoine Gimenez.
« Les Fils de la nuit est un livre remarquable par tant de côtés qu?on ne sait trop comment en rendre compte. Doit-on dire que nous tenons là le plus précieux des témoignages sur ce qui fut la guerre civile d?Espagne et qui aurait pu être la première révolution vraiment prolétarienne ? Ou souligner que, sans le secours décisif de quelques libertaires, ce témoignage, pour singulier qu?il soit, aurait perdu à ne pas être assorti d?un appareil de notes, proprement extraordinaire, qui le rend si éclairant ? »
Gérard Guégan, Sud-Ouest La guerre d'Espagne : révolution et contre-révolution, 1934-1939livresAnnée : 2014Auteur : Burnett BollotenEditeur : AGONE AGONDescription : « La révolution espagnole fut la plus singulière des révolutions collectivistes du XXe siècle. C est la seule révolution radicale et violente qui se soit produite dans un pays d Europe de l Ouest et la seule qui ait été, malgré l hégémonie communiste croissante, véritablement pluraliste, animée par une multitude de forces, souvent concurrentes et hostiles. Incapable de s opposer ouvertement à la révolution, la bourgeoisie s adapta au nouveau régime dans l espoir que le cours des événements changerait. L impuissance manifeste de leurs partis incita très vite les libéraux et les conservateurs à rechercher une organisation capable d arrêter le courant révolutionnaire lancé par les syndicats anarchiste et socialiste. Quelques semaines seulement après le début de la révolution, une organisation incarnait à elle seule tous les espoirs immédiats de la petite et moyenne bourgeoisie : le parti communiste. » Maîtrisant une immense bibliographie, ce livre offre non seulement une synthèse magistrale de la guerre d Espagne, mais aussi la possibilité de dépasser un stade où la mémoire était trop étroitement mêlée à l histoire pour permettre de déceler les enjeux de cette période cruciale du XXe siècle. livresAnnée : 2016Auteur : Editeur : L INSOMNIAQUE INSOMNIAKDescription : Le rêve égalitaire chez les paysans de Huesca : collectivisations agraires pendant la guerre civile, 1936-1938livresAnnée : 2016Auteur : Pelai PagèsEditeur : NOIR ROUGE ROUJDescription : Dans le présent livre, Pelai Pagès, spécialiste de la politique et de la culture catalanes et analyste de l?anarchisme en Espagne, a mené une recherche rigoureuse et originale sur l?expérience collectiviste menée dans les campagnes de la province de Huesca, en Aragon, dès le lendemain du coup d?État militaro-fasciste de juillet 1936.
Pour ce faire, il s?est fondé, de manière inattendue, sur la documentation recueillie, à partir de 1940, dans la Causa General [Instruction générale] élaborée par le bureau du procureur du Tribunal suprême franquiste dans le but de réunir les preuves « des faits délictueux commis sur tout le territoire national pendant la domination rouge ».
C?est à partir de toute cette documentation que Pelai Pagès a pu montrer que, contrairement à ce que prétendaient leurs juges et leurs bourreaux, les collectivistes n?étaient pas ces « anarchistes pervers », dont les noms auraient marqué l?histoire en raison de la malfaisance de leurs actions, mais des hommes ordinaires, des paysans qui avaient voulu améliorer leurs conditions de vie, en tentant l?expérience d?un projet inédit de travail en commun. Tant pis si la lutte est cruelle : volontaires internationaux contre FrancolivresAnnée : 2008Auteur : Stéfanie PreziosoEditeur : ED SYLLEPSE SILEPSDescription : Si un spectre hante le 20e siècle, c?est bien celui de la guerre civile d?Espagne.
En effet, ce conflit en révèle l?anatomie profonde : il en éclaire les humeurs les plus sombres, comme les élans d?espoirs les plus audacieux, alimentés par la perspective récurrente d?une révolution sociale. Ce livre prend le parti d?envisager ce condensé de l?âge des extrêmes, d?abord du point de vue des acteurs de la société civile internationale qui y prennent part. "Tant pis si la lutte est cruelle ", elle paraît essentielle à ces dizaines de milliers de volontaires des cinq continents qui s? engagent dans le camp antifranquiste.
Pour la première fois, une analyse minutieuse des trajectoires et motivations de nombreux contingents de combattants étrangers. Agés le plus souvent de 25 à 30 ans et d?origine ouvrière, ceux-ci sont mus avant tout par une solidarité de classe, quelle que soit leur obédience politique : antifasciste, socialiste, communiste, révolutionnaire... Une attention particulière vouée aux représentants des groupes opprimés qui font de l?Espagne une étape incontournable de leurs propres combats d?émancipation : féministes de tous les pays, nationalistes des territoires coloniaux ou dépendants d?Asie, d?Afrique et d?Amérique latine, militants afro-américains luttant pour l?égalité des droits contre le racisme, opposants des pays autoritaires d?Europe, mais aussi du Japon, etc.
Les conflits qui agitent la galaxie des volontaires ne sont pas négligés. En réalité, ils reflètent certes la diversité des composantes du mouvement ouvrier de l?État espagnol, mais incarnent avant tout la virulence des antagonismes qui traversent le mouvement ouvrier international. Au-delà des brigadistes enrôlés par le Komintern, il est donc amplement question des miliciens anarchistes et de ceux qui luttent avec le Poum.
En arrière-plan, le rôle de l?Union soviétique de Staline, du Komintern et des réseaux qu?ils contrôlent, est abordé en détail : dates et modalités des décisions d?intervention en Espagne, implication des partis communistes, missions particulières de personnages clés comme Marty, Thorez ou Togliatti, parcours de figure emblématiques comme le général Kléber, alias Manfred Stern, etc. Durruti dans le labyrinthelivresAnnée : 2007Auteur : Miguel AmorosEditeur : EDITIONS DE L ENCYCLOPEDIE DES NUISANCES EDISION ANSIKLOPEDI NUISANSDescription : "Nous vous montrerons, à vous bolcheviques russes et espagnols, comment on fait la révolution et comment on la mène à son terme. Chez vous, il y a une dictature, dans votre Armée rouge, il y a des colonels et des généraux, alors que dans ma colonne, il n'y a ni supérieur ni inférieur, nous avons tous les mêmes droits, nous sommes tous des soldats, moi aussi je suis un soldat."
Dans ce qu'il est convenu d'appeler la guerre d'Espagne, Durruti incarne la tentative, combattue par les staliniens comme par les "anarchistes de gouvernement", de faire triompher un antifascisme révolutionnaire ; de mener, comme il le disait, "la guerre et la révolution en même temps". Brigadistes !livresAnnée : 2016Auteur : Editeur : EDITIONS DU CAIMAN EDISION KAIMANDescription : A l'occasion du 80ème anniversaire de la création des Brigades Internationales, les Editions du Caïman - en partenariat avec les Amis des Combattants en Espagne Républicaine (ACER) - publient dans la collection Noires nouvelles, un recueil intitulé BRIGADISTES ! L'écriture de ces nouvelles a été confiée à des personnes aux profils divers et variés : auteurs de polar, auteurs / compositeurs / interprètes, scénaristes et dessinateurs de BD, autres personnalités que leur histoire personnelle, littéraire ou artistique, a amené à croiser le chemin des Brigades Internationales. La carte blanche donnée à l'écriture de ces noires nouvelles a été la suivante : « L'angle des nouvelles est libre : univers violent de la Guerre d'Espagne, regard tragique et pessimiste, aspect politique, complexité, mais aussi solidarité Internationale, histoires d'amour, collectivisme, vie artistique... tout cela en lien avec les Brigades Internationales ». Dans un village d'Aragon dont je ne veux pas rappeler le nomlivresAnnée : 2008Auteur : Ricardo Vazquez-PradaEditeur : L INSOMNIAQUE INSOMNIAKDescription : En juillet 1936, l'arrivée des troupes franquistes dans un village d'aragon précipite dans l'horreur ses habitants, parmi lesquels la famille du menuisier don pedro.
Pour sa femme, dora maria, et ses deux filles, il s'ensuivra une petite odyssée, tissée de tragédies, d'amours et d'espoirs, au gré des aléas d'une terrible lutte à mort. parallèlement, un torero et un étudiant de leurs amis rejoignent la fameuse colonne durruti, au-delà de la ligne de front toute proche... en toile de fond se profile un affrontement entre les fascistes, auxquels se rallient les grands propriétaires terriens, et la nouvelle société égalitaire et communautaire que tentent d'instaurer les anarchistes. Le réseau d'évasion du groupe Ponzan : anarchistes dans la guerre secrète contre le franquisme et le nazisme, 1936-1944livresAnnée : 2008Auteur : Antonio Téllez SolaEditeur : LE COQUELICOT KOKELIKODescription : Antonio Téllez, après un travail de recherche approfondi, retrace ici l'histoire de Francisco Ponzan Vidal. Il s'agit d'un personnage historique dont la vie a incarné l'activité des anarchistes contre le nazisme pendant la seconde guerre mondiale. Il déploya deux tâches majeures, le service du renseignement et le sauvetage de résistants et de personnes persécutées et pourchassées. Ponzan dans les années de la guerre civile espagnole (1936-1939) faisait partie du service de renseignement des Colonnes confédérales de la CNT sur le front d'Aragon. Plus précisément, il était dans le Service d'Intelligence Spécial Périphérique (SIEP). Il avait pour mission de franchir les lignes ennemies afin d'espionner et d'exfiltrer les compagnons bloqués dans la zone nationaliste. Une fois en exil, Ponzan et une partie de ses compagnons mirent leur expérience au service de la cause anti-fasciste. Ils travaillèrent avec d'autres groupes libertaires, et parfois avec les services secrets alliés. Ils organisèrent le réseau d'évasion à travers les Pyrénées le plus important de la seconde guerre mondiale. Le groupe connu sous le nom de " réseau d'évasion du groupe Ponzan " n'a pas toujours suscité la compréhension du mouvement libertaire qui n'a pas toujours compris ses caractéristiques et son fonctionnement. L'importance du groupe a été cependant reconnue par les gouvernements alliés et par la plupart des historiens de la Résistance. Dans ce livre, Antonio Téllez est le premier à étudier la genèse et les activités du réseau. Son objectif est de montrer l'aspect spécifiquement libertaire du réseau d'évasion du groupe Ponzan. D'une Espagne rouge et noire : entretiens avec Diego Abad de Santillan, Félix Carrasquer, Juan Garcia Oliver, José PeiratslivresAnnée : 2009Auteur : Editeur : LES ED LIBERTAIRES LE LIBERTAIRDescription : En des temps que l?histoire englobe désormais de son respectable manteau, des femmes et des hommes sont montés à l?assaut du ciel, puisant en elles et en eux-mêmes la force de résister au fascisme tout en cimentant les bases d?un autre monde, libéré de la domination et de l?exploitation. cela se passa en terre d?Espagne, à l?été 36, quand une guerre civile se fit révolution.
Les quatre personnages qui font l?objet d?une étude - Diego Abad de Santillan, Félix Carrasquer, Juan Garcia Oliver et José Peirats - incarnent, chacun à leur manière, la longue histoire de l?anarchisme espagnol qui, le temps du "bref été" 1936, tutoya la légende. Le récits que ses quatre acteurs majeurs de la révolution espagnole nous font de leur vécu militant, mais aussi la façon - chaque fois singulière - dont ils ont perçu et appréhendé l?évènement, nous aident à comprendre ce que fut, dans toute sa complexité, cette époque ou s?entremêlèrent la plus belle utopie qui fût et l?éternel retour de la raison d?état. à contretemps est une revue de critique bibliographique et d?histoire du mouvement libertaire. Orchestrée par Freddy Gomez, elle paraît, depuis 2001, "au gré des lectures, des envies et des circonstances". Les Editions Libertaires ont décidé de lui consacrer une collection, intitulée à contretemps, reprenant sous forme thématique, l?essentiel des articles parus dans la revue. Cet ouvrage en constitue le premier volume. Horacio Prieto, mon pèrelivresAnnée : 2012Auteur : César M. LorenzoEditeur : LES EDITIONS LIBERTAIRES LE EDISION LIBERTAIRDescription : Que la gauche, les gauches (gauche jacobine ou gauche se disant socialiste, gauche réformiste électoraliste ou révolutionnaire marxiste, nouvelle gauche écologiste et « altermondialiste » ou vieille gauche « progressiste »?) soient rongées par la maladie ; qu?elles aient échoué ou se trouvent au bord du suicide ; qu?elles ne représentent plus qu?une « faillite historique », c?est une réalité dont prennent conscience de plus en plus de gens qui succombèrent à leurs mirages ou furent les complices naïfs des mensonges, erreurs et illusions qu?elles ont véhiculés. Mais en même temps se précise une sorte de frémissement printanier, la volonté de comprendre pourquoi on en est arrivé là, de savoir où se cache le vice originel d?une praxis inefficace et d?un faisceau de croyances infirmées par les bouleversements du monde. Un monde marchand, désormais, qui s?enfonce tambour battant dans l?abomination de la désolation ; ce monde, ébloui par le soleil trompeur de la croissance et de la technoscience, qui charrie le nihilisme axiologique, le désespoir des faibles, la dévastation de la Terre, la robotisation de l?humanité. En retournant aux sources, en explorant des zones d?ombre de l?histoire sociale, ceux qui à gauche en ont marre de la gauche découvrent qu?il a existé un courant d?idées et un mouvement ouvrier révolutionnaires contemporains du marxisme que l?imposture marxiste a voulu éclipser à jamais : le mouvement libertaire, déjà présent au sein de la Première Internationale et longtemps rival du socialisme d?état. Comment se fait-il, alors, qu?un tel mouvement, si prometteur, prophétique parfois, ait été partout mis en déroute ? Outre les persécutions qu?il a subies, il a bien dû souffrir, lui aussi, de quelque vice originel, et pas seulement de quelques regrettables excès et « trahisons » comme le croient encore les rares militants anarchistes d?aujourd?hui. Enfouie comme un trésor, cette gauche vaincue, emblématique de la solidarité universelle et du tout premier socialisme dans la liberté, a eu l?Espagne pour tombeau. Et c?est à un libertaire espagnol, Horacio Prieto, que revient le mérite d?avoir été l?un des premiers à repenser radicalement, à la lumière du drame de 1936-1939 très particulièrement, les fondements mêmes du socialisme toutes variantes confondues.
Qui était-il ? Quelle fut sa vie ? Qu?a-t-il proposé, au juste, qui vaille la peine d?être médité pour ne pas abdiquer devant l?absurde et l?injustice ? à coup sûr, vous serez surpris ; peut-être même ébranlé. Rita et Hilario : Genêts d'exil, Durruti toujourslivresAnnée : 2019Auteur : Yves LopezEditeur : EDITIONS DU MONDE LIBERTAIRE EDISION MOND LIBERTAIRDescription : Yves Lopez rend un vibrant hommage à l'anarchisme de son père, combattant de la guerre d'Espagne (1936-1939), nous faisant vivre, grâce à un récit autobiographique empathique et attachant, l'exil de tant de compagnons et le destin de leur famille. La CNT dans la révolution espagnole n° 3 : Tome IIIlivresAnnée : 2019Auteur : José PeiratsEditeur : NOIR ET ROUGE ROUJDescription :
à la demande de la CNT (Confédération nationale du travail) en exil, José Peirats (1908-1989) ? ouvrier briquetier, militant anarcho-syndicaliste dès ses plus jeunes années puis collaborateur de la presse confédérale ? fut chargé de rédiger l?histoire de l?organisation, de sa naissance jusqu?à la fin de la guerre espagnole. Une décision courageuse, alors que la centrale anarcho-syndicaliste était fragilisée par une scission en exil et dans l?Espagne franquiste, et que la répression des services secrets du régime ne ménageait ni l?une ni l?autre.
Bien que n?étant pas historien de profession, José Peirats prit à c?ur la demande et se lança dans un travail de longue haleine. Pour ce faire, il recueillit de nombreux documents, consulta maints protagonistes directs des événements, puis, au début des années 1950, il conçut et rédigea son ouvrage. Comme il le dit lui-même dans ses introductions aux deux premières éditions du livre, il imaginait pouvoir embrasser en un seul volume tous les aspects de l?histoire de la centrale ouvrière anarchiste.
Son effort accoucha finalement des trois tomes de La CNT en la revolución española, qui parurent entre 1951 et 1953, et ? de l?aveu de l?auteur lui-même ? ne furent guère lus hors des milieux cénétistes. C?est avec sa réédition, en 1971, par les soins de la prestigieuse maison d?édition antifranquiste Ruedo Ibérico que le livre de José Peirats devint un ouvrage de référence, indispensable à tous les lecteurs soucieux de connaître le rôle de l?anarcho-syndicalisme durant la guerre civile espagnole du point de vue de l?un de ses militants. Un ouvrage dont, faisant fi de la froide objectivité issue de la consultation des « fiches bibliographiques », l?auteur revendiquait le caractère délibérément partisan.
Il était bien temps que, plus de soixante ans après sa première parution en langue castillane, les lecteurs français puissent enfin lire ce grand classique de l?historiographique anarchiste de la guerre et de la révolution espagnoles. Nous sommes convaincus que, en dépit du passage des années, ils en tireront le plus grand profit. La CNT dans la révolution espagnole n° 2 : Tome IIlivresAnnée : 2019Auteur : José PeiratsEditeur : NOIR ET ROUGE ROUJDescription :
à la demande de la CNT (Confédération nationale du travail) en exil, José Peirats (1908-1989) ? ouvrier briquetier, militant anarcho-syndicaliste dès ses plus jeunes années puis collaborateur de la presse confédérale ? fut chargé de rédiger l?histoire de l?organisation, de sa naissance jusqu?à la fin de la guerre espagnole. Une décision courageuse, alors que la centrale anarcho-syndicaliste était fragilisée par une scission en exil et dans l?Espagne franquiste, et que la répression des services secrets du régime ne ménageait ni l?une ni l?autre.
Bien que n?étant pas historien de profession, José Peirats prit à c?ur la demande et se lança dans un travail de longue haleine. Pour ce faire, il recueillit de nombreux documents, consulta maints protagonistes directs des événements, puis, au début des années 1950, il conçut et rédigea son ouvrage. Comme il le dit lui-même dans ses introductions aux deux premières éditions du livre, il imaginait pouvoir embrasser en un seul volume tous les aspects de l?histoire de la centrale ouvrière anarchiste.
Son effort accoucha finalement des trois tomes de La CNT en la revolución española, qui parurent entre 1951 et 1953, et ? de l?aveu de l?auteur lui-même ? ne furent guère lus hors des milieux cénétistes. C?est avec sa réédition, en 1971, par les soins de la prestigieuse maison d?édition antifranquiste Ruedo Ibérico que le livre de José Peirats devint un ouvrage de référence, indispensable à tous les lecteurs soucieux de connaître le rôle de l?anarcho-syndicalisme durant la guerre civile espagnole du point de vue de l?un de ses militants. Un ouvrage dont, faisant fi de la froide objectivité issue de la consultation des « fiches bibliographiques », l?auteur revendiquait le caractère délibérément partisan.
Il était bien temps que, plus de soixante ans après sa première parution en langue castillane, les lecteurs français puissent enfin lire ce grand classique de l?historiographique anarchiste de la guerre et de la révolution espagnoles. Nous sommes convaincus que, en dépit du passage des années, ils en tireront le plus grand profit. Passeurs d'espoir : réseaux de passage du Mouvement libertaire espagnol, 1939-1975livresAnnée : 2013Auteur : Guillaume GoutteEditeur : LES EDITIONS LIBERTAIRES LE EDISION LIBERTAIRDescription : Si la victoire des troupes de Franco en 1939 pousse des centaines de milliers d'antifascistes espagnols à l'exil, elle ne sonne pas pour autant la fin de la guerre. Dans les rangs antifranquistes, nombreux sont ceux qui entendent poursuivre ce conflit qui ne pourra trouver une fin qu'après l'anéantissement du régime. Pendant près de quatre décennies, les anarchistes espagnols seront le fer de lance de cette lutte antifasciste. Qu'il s'agisse de saboter les intérêts franquistes, d'appeler le peuple espagnol à la résistance ou de venir en aide aux victimes de l'implacable répression du régime, ils traverseront la frontière pyrénéenne, avec l'espoir de mettre un terme à la dictature. Acteurs parmi d'autres de cette page de l'histoire, les passeurs, bien que souvent oubliés, joueront un rôle clé. à travers les témoignages et les archives, ce livre entend restituer l'organisation des réseaux de passage clandestins mis en place par le Mouvement libertaire espagnol (MLE) entre 1939 et 1975. Chemins d'espoir et d'exil : sur les traces de mon père et de ma mèrelivresAnnée : 2013Auteur : Joaquim SerratEditeur : LES EDITIONS LIBERTAIRES LE EDISION LIBERTAIRDescription : Fils de réfugiés espagnols, le nom de Franco a résonné dans mon corps d'enfant durant de longues années d'exil. Mais c'est uniquement au crépuscule de leur vie que mon père et ma mère ont accepté d'ouvrir leur mémoire au public. J'ai passé de longs mois à les écouter, écrire, lire et relire avec eux cette banale et en même temps extraordinaire épopée démarrée en 1933 dans un village de la province de Teruel, pour se terminer en 1945 dans le Berry. Ces témoignages de libertaires, acteurs et prisonniers de la tourmente de l'histoire, loin de s'inscrire dans un quelconque mythe fait ressurgir le vécu de gens simples qui n'ont jamais désespéré du combat pour la vie. On nous dira qu'il s'agit d'une vérité partiale et partielle sur la guerre d'Espagne et l'exil en France. Bien sûr. Il y a autant d'histoires que de subjectivités. Pourtant guidé par une rigueur intellectuelle partagée, nous n'avons rien édulcoré, rien caché des bonheurs et des déshonneurs d'une révolution ainsi que des infamies et des grandeurs d'une terre d'accueil... Ce travail en profondeur qui exhuma des sentiments enfouis sinon refoulés, exprimés avec des mots, souvent avec des soupirs, et parfois des larmes, transforma un récit familial en histoire chargée de valeurs humaines universelles. La section italienne de la colonne Ascaso : hommage à Nino et à ses copains, combattants de la liberté sur le front d'Aragon, août 1936-mai 1937livresAnnée : 2014Auteur : Alba BalestriEditeur : LES EDITIONS LIBERTAIRES LE EDISION LIBERTAIRDescription : Le 19 juillet 1936, en Espagne, c'est tout un peuple, libertaires aux premiers rangs, qui s'est levé, pour s'opposer, les armes à la main, au coup d'État fasciste du général Franco. Immédiatement, et plusieurs mois avant les brigades internationales encadrées par le Parti communiste, qui n'était alors qu'un groupuscule (15 000 membres), ils furent des dizaines de milliers, de tous les pays, à rejoindre l'Espagne pour combattre le fascisme et participer à la plus grande révolution sociale de tous les temps. Ce livre est l'histoire de mon père, Nino Balestri, anarchiste italien exilé à Paris dans les années 1930 et de ses copains qui se sont enrôlés dans la Section italienne de la colonne Ascaso crée par Carlo Rosselli et Camillo Berneri. Animés par l'enthousiasme et l'espoir de vaincre le fascisme, ils n'hésitèrent pas à laisser famille et travail pour aller soutenir la révolution espagnole et uvrer à la construction d'une société nouvelle, véritablement fraternelle et solidaire. Mais quand le peuple décide de prendre son destin en main, ses ennemis sont en embuscade : le fascisme via Franco, Hitler et Mussolini ; les fascistes rouges du stalinisme et les « démocraties » bourgeoises, qui fi rent tout pour l'écraser. Le 14 avril 1937, Camillo Berneri, conscient des atermoiements de certains cadres libertaires, dont certains, membres du gouvernement, écrivait : « Le dilemme "guerre ou révolution" n'a plus de sens. La seule attitude possible est celle-ci : ou la victoire sur Franco grâce à la guerre révolutionnaire, ou la défaite. » C'était prémonitoire ! Anarchistes d'EspagnelivresAnnée : 1970Auteur : Jean BécaudEditeur : ANDRE BALLAND ANDR BALANDescription : Les origines
Naissance de l'"Idée", 1868-1892
De Montjuich à l'Andalousie tragique, 1893-1905
Francisco Ferrer et la "Commune de Barcelone", 1906-1909
Solidaridad Obrera, CNT et Trienio bolchevique, 1910-1919
Syndicalistes et "pistoleros", 1919-1930
Face à la République, 1931-1939
La grande épreuve, 1936-1939
Conclusion Les Gari : Groupes d'Action Révolutionnaires InternationalisteslivresAnnée : 2013Auteur : Editeur : ED CRAS KRADescription : Mai 1974, les GARI défrayent la chronique avec l'enlèvement d'Angel Baltasar Suarez, le directeur de la Banque de Bilbao à Paris, et une série d'attentats à l'explosif contre les intérêts économiques de l'Espagne et les représentations du franquisme. Le but revendiqué est sans ambiguïté : exiger la libération des prisonniers de l'ex-MIL (Movimiento Ibérico de Liberación). En effet, deux d'entre eux risquent la peine de mort par le garrot comme l'a subie à Barcelone deux mois auparavant leur compagnon de lutte Salvador Puig Antich.
Les GARI sont avant tout une coordination de groupes autonomes et d'individus de la mouvance libertaire en France, pour qui les protestations classiques de solidarité semblent insuffisantes pour empêcher les condamnations à mort. Si au cours de l'été la coordination décide l'autodissolution, les arrestations de certains de ses membres, la solidarité aux inculpés et les procès (en 1981) vont prolonger la " vie médiatique" des GARI pendant plusieurs années.
Ce livre présente une chronologie détaillée des événements et une anthologie des textes écrits entre 1974 et 1977. En outre, il comporte des témoignages récents de protagonistes qui ont bien voulu revenir sur ce passé. Le cordonnier d'Alicante : mémoires d'un militant de l'anarchisme espagnol, 1889-1948livresAnnée : 2017Auteur : Manuel Sirvent RomeroEditeur : EDITIONS CNT RP EDISION KNDescription : à Alicante en 1889, l?industrie de la chaussure est en pleine expansion. Manuel Sirvent, fils de paysans, quitte l?école à sept ans pour devenir cordonnier. Dans une Espagne où l?alliance de la monarchie, du patronat et de l?Église est omnipotente, il en vient très vite à l?anarchisme et au syndicalisme. Non par la théorie mais par la pratique, celle d?un autodidacte pour qui la seule école fut « la rue et le travail ».
Manuel nous offre avec ses mémoires une ?uvre de littérature populaire. De la conspiration contre la monarchie à la révolution libertaire de 1936, des prisons espagnoles à la déportation et l?exil en Bretagne, de l?amour pour sa compagne Dolorès à son engagement au sein de la CNT et de la FAI, son manuscrit couvre un demi-siècle d?expériences individuelles et collectives. Simple militantlivresAnnée : 1974Auteur : Maurice JaquierEditeur : DENOELDescription : Il s?agit du journal politique d?un militant de base qui a vécu au jour le jour, en pleine conscience et en pleine action, les principaux événements de notre temps. Né à la vie politique lors du 6 février 1934, il participe aux grèves de 36, au Front Populaire, puis c?est la guerre d?Espagne où s?affermissent ses convictions et ses expériences. Sous l?Occupation, il est bien entendu clandestin, et condamné à la prison à trois ou quatre reprises : la Santé, Fresnes, Montluc, d?où chaque fois il s?évade. A la Libération, il s?inscrit au Parti Communiste dans un souci d?efficacité; sept mois plus tard, il en sort en claquant les portes. Son activité sera désormais surtout syndicale. L?éclatement de Mai 68 le remplit d?espoir. Dans les dernières pages, il tente de dominer les problèmes avec simplicité, bon sens et justesse. Maurice Jaquier mêle les événements de sa vie privée à ceux de l?Histoire. Des uns et des autres il parle avec le même bonheur simple, la même droiture, le même émouvante sincérité. livresAnnée : 2019Auteur : Editeur : CIRA MARSEILLE SIRA MARSAILDescription : Miquel Pedrola : Une renaissancelivresAnnée : 2021Auteur : Amada Pedrola-RousseaudEditeur : LES EDITIONS LIBERTAIRES LE EDISION LIBERTAIRDescription : Amada est née en 1937 à Barcelone lors de la plus grande révolution sociale de tous les temps. Elle n'a pas connu son père, tué sur le front de Huesca le 6 septembre 1936. En 1939, lors de la retirada, 500 000 républicains espagnols vaincus militairement par Franco, Mussolini et Hitler se réfugièrent en France. Amada et une partie de sa famille en était. Malgré le chemin de croix que parcourent tous les réfugiés, Amada fit sa vie en France dans un quasi silence à propos du pourquoi cet exil. Soixante-quinze ans plus tard, en Catalogne, dans les journaux, à la télé, à l'université..., le silence commence à se rompre et on reparle de Miquel Pedrola, ce jeune militant très en vue du P.O.U.M. (Parti Ouvrier d'Unification Marxiste) : son père. Ce livre nous raconte son père et lui raconte sa fille. Une double renaissance. Passionnant et bouleversant ! A travers les révolutions espagnoleslivresAnnée : 1972Auteur : L. NicolasEditeur : N O EDescription : Dans ce livre, on a rassemblé un choix d'articles publiés au jour le jour par un militant, dans la revue syndicaliste LA REVOLUTION PROLETARIENNE. L'auteur fut le témoin oculaire partiel de deux révolutions espagnoles, celle de 1931, qui renversa la monarchie, et celle de 1936, qui alla beaucoup plus loin. Dans une première partie, il procède à un inventaire approfondi des diverses tendances du mouvement ouvrier et républicain d'Outre-Pyrénées d'après 1931. Pierre Monatte, qui animait la revue, y avait annoncé dès cette date que "la voie était ouverte à la révolution espagnole".
Une deuxième partie, plus dramatique, restitue dans son authenticité la révolution menée par le prolétariat au lendemain du putsch franquiste de juillet 1936. L. Nicolas ne mâche pas ses mots : bien que passionnément solidaire de la lutte, il se montre sévère pour toutes les composantes politiques de la république antifasciste, y compris même les anarchistes dont il ne cèle pas les faiblesses et les erreurs. Le livre s'achève sur un rappel des crimes commis en Espagne contre des militants d'avant-garde par les séides de Staline. Enseignement de la révolution espagnole : (1936-1939)livresAnnée : 1975Auteur : Vernon RichardsEditeur : UNION GENERALE D EDITIONS JENERAL EDISIONDescription : "A mesure que la guerre civile et la révolution de 1936-1939 s'estompent, leur legs le plus important, qui conserve le plus d'actualité et de valeur théorique dans la lutte actuelle pour le communisme, est la tentative autogestionnaire menée à bien par le prolétariat espagnol, sous l'impulsion et l'initiative, dans la plupart des cas, des anarcho-syndicalistes." (Fernand Claudin, ex-membre du comité central du parti communiste espagnol, in El Movimiento Libertario Espanol, édition Ruedo Ibérico, Paris, 1974). Ce livre expose la position libertaire d'un point de vue à la fois critique et pratique sur les anarchistes, les socialistes et les communistes d'Espagne. Il décrit le phénomène révolutionnaire le plus profond de notre époque - et le plus proche de nous - surtout comparé aux expériences russe et chinoise. Opération "Ogro" : Comment et pourquoi nous avons exécuté Carrero Blanco, Premier ministre espagnollivresAnnée : 1974Auteur : Julen AgirreEditeur : EDITIONS DU SEUIL EDISION SEILDescription : Le 20 décembre 1973, en plein c?ur de Madrid, l?explosion d?une charge de dynamite coûte la vie à l?amiral Carrero Blanco ? surnommé l?ogre? ? no 2 du régime franquiste et garant de sa continuité. Le mythe de l?invulnérabilité de la dictature s?effondre.
Immédiatement, la question se pose : qui est à l?origine de l?attentat ? L?organisation révolutionnaire basque ETA en revendique la paternité, mais toutes les forces politiques ?sérieuses? la lui contestent: le régime fasciste crie au complot international et à la subversion communiste ; le Parti communiste espagnol parle d?un règlement de comptes au sein de la droite ; le Gouvernement basque en exil nie qu?un tel attentat puisse être l??uvre de Basques.
D?où ce livre, récit minutieux de toute l?opération ?Ogro?, jour après jour, depuis la première enquête sur le terrain, en vue d?une séquestration, jusqu?à la décision finak et à l?exécution. Qui sont ces révolutionnaires décidés, queile vie quotidienne mènent-ils, quels sont leurs moyens matériels ? Et ici : en quoi un tel attentat individuel peut-il être utile au pie basque et à tous les peuples d?Espagne, quel est le rapport entre la lutte armée ?minoritaire? et la lutte de masse ? A toutes ces questions, ce sont ici les membres du commando ?Txikia? eux-mêmes qui répondent.