Raoul VaneigemlivresAnnée : 2002Auteur : Grégory LambretteEditeur : EDITIONS LIBERTAIRES EDISION LIBERTAIRDescription : La planète maladelivresAnnée : 2004Auteur : Guy DebordEditeur : GALLIMARD GALIMARDescription : Nous avons regroupé trois textes autonomes de Guy Debord, dont deux firent l'objet d'un tirage à part et dont le premier, ici, fut rédigé en 1971 pour paraître dans le treizième numéro de la revue de l'Internationale situationniste avant sa dissolution.Malgré la diversité apparente des sujets analysés : les émeutes de Watts (dans Le déclin et la chute de l'économie spectaculaire-marchande en 1966), la décomposition des pouvoirs bureaucratiques et de leur idéologie (dans Le point d'explosion de l'idéologie en Chine, en août 1967) et, enfin, le thème de la pollution et de sa représentation (dans La planète malade, inédit de 1971), c'est du «spectacle» sous toutes ses formes et de ce qu'il engendre dont il s'agit.Donnés avec la date de leur rédaction, ces trois textes témoignent non seulement de leur pertinence mais encore de leur actualité. Lettre ouverte aux survivants : de l'économie de la catastrophe à la société du donlivresAnnée : 2014Auteur : Sergio GhirardiEditeur : LES EDITIONS LIBERTAIRES LE EDISION LIBERTAIRDescription : Du spectacle politique à la misère sexuelle, du mécanicisme de Big Brother au délire mystique des religions, de la domestication à la séquestration du vivant, tout suggère le triomphe de la perversion concentrationnaire, tandis que s?annoncent les épidémies et les catastrophes d?une survie aléatoire et artificielle.
Le système planétaire où les humains survivent comme des vermines dans un cadavre s?approche de l?effondrement. Il n?y a plus de Rome prolétaire à sauver en jacassant comme les oies du Capitole. Il est plutôt question de réaffirmer la vie par le refus de son emprisonnement économiste.
Seuls des survivants luttant pour leur salut et pour une harmonie porteuse de bonheur, rétabliront la souveraineté du vivant. Si la vie est belle, ce n?est pas pour la commémorer dans un Parc de la Nature payant, comme l?écologie domestique le propose. Sa beauté demande de la respirer sans limites, en dehors du spectacle nostalgique de son absence. Si une révolution est nécessaire, il n?est plus question de prendre le pouvoir mais de l?expulser pour toujours de nos vies. La puissance naturelle de la volonté de vivre refuse toute autorité séparée.
Or, personne n?arrêtera à notre place le monstre de l?économie autonomisée. Sur tous les plans du vivant, de la démographie à la consommation de biens, nous opposons donc au dogme de la croissance économique le projet d?une décroissance agréable, conviviale et solidaire, afin de rétablir la priorité de la qualité partagée sur la quantité accumulée et échangée.
Nous n?avons rien à perdre sinon l?insatisfaction profonde d?une vie perdue à la gagner. Nous avons à explorer la joie de vivre en dehors de tout sacrifice.
Prolétaires de tous les pays, retrouvons-nous avec toutes nos différences, dans une ultime Internationale du genre humain pour un projet individuel et collectif d?auto-constructions ! Nous n'avons pas peur des ruines : les situationnistes et notre tempslivresAnnée : 2003Auteur : Sergio GhirardiEditeur : L INSOMNIAQUE INSOMNIAKDescription : lors que le pourrissement de ce monde n'en était qu'à ses prémices, les situationnistes surent mettre à nu une société hypnotique, soumise au mensonge totalitaire de l'économie et détournant les hommes de leur destin de jouissance, de la vie elle-même. Dans le champ de ruines d'une civilisation suicidaire, l'agglomérat de tours en papier cimenté par les servilités quotidiennes n'en finit plus, désormais, de s'effondrer. L'absurdité si visible des massacres et des dévastations, perpétrés par le culte du rentable et par ses faux ennemis, incite plus que jamais à la construction de nouvelles situations, à la création d'un monde nouveau - libre et passionnant. Jusqu'à présent les êtres humains se sont contentés de contempler le spectacle de la fin du monde il s'agit maintenant de précipiter la fin du monde du spectacle, afin de ne pas disparaître avec lui. Raoul VaneigemlivresAnnée : 2007Auteur : Grégory LambretteEditeur : ED LIBERTAIRES LIBERTAIRDescription : Auteur du monumental « Traité de savoir-vivre à l?usage des jeunes générations » (Gallimard, 1967), Raoul Vaneigem fût le « pape » du situationisme, le maître à dire du tourbillon libertaire qui souffla sur la France le temps d?un printemps trop bref.
Quelques unes de ses phrases célèbres :
« Nous ne voulons pas d?un monde où la garantie de ne pas mourir de faim s?échange contre le risque de mourir d?ennui »
« Faudra-t-il autant de sang pour attester que cent mille coups d?épingle tuent aussi sûrement que trois coups de massue »
« Où l?illusion d?un changement est dénoncée, le simple changement d?illusion devient insupportable »
« Ceux qui parlent de révolution et de lutte de classes sans se référer explicitement à la vie quotidienne, sans comprendre ce qu?il y a de subversif dans l?amour et de positif dans le refus des contraintes, ceux-là ont dans la bouche un cadavre »
« Le bon sens de la société de consommation a porté la vieille expression «voir les choses en face» à son aboutissement logique : ne voir en face de soi que des choses »
« L?espoir est la laisse de la soumission? » Ne travaillez jamais : La critique du travail en France de Charles Fourier à Guy DebordlivresAnnée : 2019Auteur : Alastair HemmensEditeur : CRISE CRITIQUE KRIS KRITIKDescription : Qu'est-ce que le travail ' Pourquoi travaillons-nous ' Depuis des temps immémoriaux, les réponses à ces questions, au sein de la gauche comme de la droite, ont été que le travail est à la fois une nécessité naturelle et, l'exploitation en moins, un bien social. On peut critiquer la manière dont il est géré, comment il est indemnisé et qui en profite le plus, mais jamais le travail lui-même, jamais le travail en tant que tel. Dans ce livre, Hemmens cherche à remettre en cause ces idées reçues. En s'appuyant sur le courant de la critique de la valeur issu de la théorie critique marxienne, l'auteur démontre que le capitalisme et sa crise finale ne peuvent être correctement compris que sous l'angle du caractère historiquement spécifique et socialement destructeur du travail. C'est dans ce contexte qu'il se livre à une analyse critique détaillée de la riche histoire des penseurs français qui, au cours des deux derniers siècles, ont contesté frontalement la forme travail : du socialiste utopique Charles Fourier (1772-1837), qui a appelé à l'abolition de la séparation entre le travail et le jeu, au gendre rétif de Marx, Paul Lafargue (1842-1911), qui a appelé au droit à la paresse (1880) ; du père du surréalisme, André Breton (1896-1966), qui réclame une « guerre contre le travail », à bien sûr, Guy Debord (1931-1994), auteur du fameux graffiti, « Ne travaillez jamais ». Ce livre sera un point de référence crucial pour les débats contemporains sur le travail et ses origines. Un complot permanent contre le monde entier : Essais sur Guy DebordlivresAnnée : 2023Auteur : Anselm JappeEditeur : EDITIONS L ECHAPPEE EDISION ECHAPDescription : Une louche allure de complot permanent contre le monde entier : telle tait la dfinition que Guy Debord avait donne des ditions Champ libre qui le publiaient. Elle pourrait bien sappliquer toute la trajectoire publique de Debord lui-mme. Devenu apparemment acceptable depuis sa mort en 1994, transform mme, selon certains, en icne et gloire nationale, le fondateur de lInternationale situationniste nest cependant pas devenu, malgr toutes les allgations en ce sens, un auteur comme les autres. Ce livre se propose donc de sauver la puissance de drangement que constitue son oeuvre : y sont examins entre autres la fin de lart et la fin de la politique, sa lecture de Marx, sa contribution la rflexion historique, les paralllismes possibles (ou pas) avec les crits de Theodor Adorno, Hannah Arendt et Jean Baudrillard. Sa curieuse rcupration par le monde de lart y est voque, ainsi que la question de son actualit . Les gens les plus diffrents se revendiquent de Debord et des situationnistes : il convient de leur rappeler que lauteur de La Socit du spectacle a toujours voulu sopposer au monde entier, ou presque. Aprs la lecture de ces textes, les historiens comme les artistes, les militants comme les cinastes se demanderont sils ont bien fait de compter Debord parmi leurs amis