Le dernier assautlivresAnnée : 2016Auteur : Jacques TardiEditeur : CASTERMAN KASTERMANDescription : Tardi replonge dans les tranchées pour une dernière "mise au point" sur l'horreur et l'absurdité de ce conflit.
Des deux côtés, des hommes à bout de force, enfouis dans les tombes qu'ils ont creusés à leur usage, s'appliquent méthodiquement à s'entretuer... Il n'y a pas pire guerre qu'une guerre de position qui s'éternise! On les aura ! : carnet de guerre d'un poilulivresAnnée : 2011Auteur : BarrouxEditeur : EDITIONS DU SEUIL EDISION SEILDescription : ' Ce beau projet est né d'un heureux hasard, d'une rencontre fortuite, celle d'un cahier jeté sur un trottoir lors d'un déménagement et d'un illustrateur qui passe, se penche et l'emporte.Ce carnet contient un témoignage d'une richesse historique et humaine incroyable : le récit des premières semaines de mobilisation d'un homme durant l'été 1914. L'auteur de ce journal raconte les débuts de la guerre, le mois de juillet, quand tous sont encore persuadés qu'ils vont vaincre, jusqu'à son raptriement, en septembre, alors qu'il est blessé au bras. Ce texte relate donc un quotidien champêtre et bien moins horrible que les traditionnels récits de vie dans les tranchées.Les puissantes illustrations au trait noir de Barroux, sous la forme du roman graphique, accompagnent la narration de ces évènements et émotions du passé : la séparation, les trajets en train vers des destinations inconnues, l'attente insoutenable du courrier d'un être cher, les nuits dans les granges mais aussi la peur, lancinante' ' Barroux est né en France. Il a suivi des études de graphisme à l'école Maximilien Vox, un an d'architecture à l'école Boule, puis les cours de graphisme de l'école Estienne, à Paris. Durant dix ans, il a été directeur artistique de diverses agences de publicité. En 1996, il quitte la France pour le Canada. Illustrateur à plein temps, il collabore à diverses publications canadiennes et américaines En 2000, il s'installe à New York et, en janvier 2003, il revient en France. Hommes en guerrelivresAnnée : 2003Auteur : Andor LatzkoEditeur : AGONE AGONDescription : Le lieutenant s'aperçut tout à coup qu'il avait été très injuste à l'égard du pauvre aspirant Meltzar. Le pauvre garçon ne pouvait être tenu pour responsable de la sinistre bêtise qui l'habitait ni de son patriotisme bêlant. Avec un disque de gramophone en guise de tête, comment penser avec rectitude ? Sa charmante tête blonde de dix-huit ans, on l'avait démontée et remplacée par un disque juste bon à bêler la marche de Rákóczy. Le pauvre gosse avait dû souffrir lorsque son lieutenant, de vingt ans son aîné, lui avait tenu des discours sur l'humanité ! Quand on a un disque planté sur le cou, comment comprendre que les soldats italiens qu'on voyait passer, déchiquetés, en sang, auraient eux aussi préféré rester à la maison, mais qu'une affiche à un coin de rue les avait poliment persuadés de partir se faire écrabouiller ?
- Gramophone ! Allez chercher les têtes ! Que des gramophones !
Mais sa vocifération libératrice se brisa en une plainte sourde. à chacune de ses paroles, une aiguille acérée lui fouillait le cerveau. La Grande guerrelivresAnnée : 2007Auteur : Nicolas OffenstadtEditeur : GESTE ED JESTDescription : «Ce n'est pas une guerre qui se passe actuellement, c'est une extermination d'hommes», écrit, au front, le soldat Marcel Papillon dès janvier 1915. C'est dire si les contemporains ont vite perçu le caractère à la fois effroyable et inédit de ce qui n'était pas encore la Grande Guerre. Comment expliquer le déclenchement du conflit ? Pourquoi les soldats ont-ils tenu ? Comment expliquer le «mythe» Verdun ? Comment l'image des femmes en guerre s'est-elle construite ? Comment parler de la Grande Guerre aujourd'hui ?...
En trente questions, ce volume, étayé par les acquis les plus significatifs de l'historiographie, présente les traits saillants du conflit. S'il entend redonner toute leur place aux pratiques des acteurs de l'époque, il rend compte également des débats parfois âpres et décrypte les enjeux qui, au fil du XXe siècle, ont entouré la mémoire d'une guerre encore étonnamment présente dans nos sociétés contemporaines.
Nicolas Offenstadt est maître de conférences à l'Université de Paris I-Panthéon-Sorbonne. Il travaille sur les pratiques de la guerre et de la paix à la fin du Moyen Age et à l'époque contemporaine. Il a notamment dirigé une grande enquête collective sur la bataille du Chemin des Dames parue chez Stock : Le Chemin des Dames, de l'événement à la mémoire (2004) et publié Les Fusillés de la Grande Guerre et la mémoire collective 1914-1999, (Odile Jacob poches 2002). La chanson de Craonne : enquête sur une chanson mythiquelivresAnnée : 2014Auteur : Guy MarivalEditeur : REGAIN DE LECTURE REGIN LEKTURDescription : Autour de la chanson contestataire française dite de Craonne (du nom du village) de la Première Guerre mondiale, l'auteur en profite pour dresser un portrait des conditions et des aspirations sociales des soldats, Français ou non, dans les tranchées. La Grande guerre : carnet du centenairelivresAnnée : 2013Auteur : André LoezEditeur : ALBIN MICHELDescription : En rupture avec le récit militaire et la synthèse chronologique, ce livre offre une perspective neuve sur la Grande Guerre. D'abord en lui restituant toute son ampleur d'histoire mondiale depuis la Nouvelle Zélande jusqu'à la Finlande en passant par l'Afrique noire; ensuite en proposant des cheminements originaux qui racontent la guerre à travers ceux qui l'ont faite et traversé, non pas seulement les dirigeants, mais aussi des personnages ordinaires ou peu connus, en parcourant des lieux qui en portent les traces, les objets qu'elle a façonné ou encore les mots qui l'ont accompagné. Alternant les connaissances nécessaires avec la découverte d'histoires et d'enjeux peu connus et décalés, le livre se compose de dix brefs chapitres faisant alterner les styles et les manières de comprendre.
14-18, les refus de la guerre : une histoire des mutinslivresAnnée : 2010Auteur : André LoezEditeur : GALLIMARD GALIMARDescription : Au printemps 1917 des mutineries secouent l'armée française sur le front. Elles n'avaient pas jusqu'alors donné lieu à une étude détaillée des mutins eux-mêmes, dans le surgissement de l'événement, lorsqu'ils s'organisent spontanément, manifestent, voire envisagent de «marcher sur Paris». Dans les débats entre historiens sur les raisons de la ténacité des combattants, l'ouvrage apporte une pièce manquante, à travers la restitution au plus près de la rupture inouïe de l'obéissance et du consensus. Les mutineries s'inscrivent dans la continuité des refus de guerre esquissés et inaboutis depuis 1914. Dès lors que le conflit s'installa, après la bataille de la Marne, dans la durée, on vit se développer à l'échelle individuelle des stratégies d'évitement de la remontée aux tranchées et au danger, les aspirations au retour rapide au foyer, le doute jeté sur la rhétorique patriotique, les propos critiques et revendicatifs de soldats qui n'oubliaient pas qu'ils étaient aussi des citoyens. André Loez redonne toute leur place aux hésitations des soldats, partagés entre dégoût du conflit et impératif du devoir ; aux incertitudes des officiers, entre désarroi et sévérité ; à la force de l'institution militaire, brièvement défiée ; et à la difficile action collective dans le cadre improbable d'une armée en campagne. Celles de 14livresAnnée : 2015Auteur : Hélène HernandezEditeur : LES EDITIONS LIBERTAIRES LE EDISION LIBERTAIRDescription : Les femmes restent les grandes oubliées des guerres. Pourtant elles vivent le départ des hommes - mari, compagnon, fils, père - et qu'elles soient favorables ou non à la guerre, elles craignent ce qu'il adviendra de ces guerres des puissants qui envient au massacre les humbles et les pauvres. Tous ceux qui sont appelés ne partent pas la fleur au fusil, et bien souvent, toutes celles qui restent n'ont guère d'ambition guerrière.
Pendant la première guerre mondiale, le quotidien de la vie des femmes est bouleversé. Mais quelle est cette histoire de ces femmes de 1914 ? Quelle est la réalité sociale et économique : solitude, chagrin du deuil, responsabilités nouvelles en remplaçant les hommes dans de nombreux métiers ? Mais aussi quel engagement militant dans le mouvement politique, féministe, pacifiste ?
Ces quatre années ont-elles représenté une marche vers l'émancipation des femmes ou au contraire une consolidation des rôles et des rapports sociaux de sexe ? Car au lendemain de la guerre, l'ordre du jour est pour les femmes de rendre leur place aux hommes et de se consacrer au repeuplement de la France.
à partir de nombreuses lectures croisées, et nourrie d'une militance anarchiste, anarcho-syndicaliste et féministe, l'auteure tente de cerner ce que cette histoire dit de la situation des femmes d'aujourd'hui. La guerre tue toujours, et de plus en plus de population civile : les femmes en paient un lourd tribut sans que leur histoire puisse être au grand jour. Le temps de nous aimer : 1914-1918livresAnnée : 2012Auteur : Thierry SecretanEditeur : LA MARTINIERE MARTINIERDescription : En septembre 1914, un père et son unique fils sengagent comme simples soldats pour la durée de la guerre. Ils servent au même canon dans lAisne, en Champagne, en Argonne, dans la Somme, en Alsace. Ils vivent Verdun et le Chemin des Dames. Ils aiment en parfaite complicité la même femme et lui envoient plus de mille lettres au cours de trente mois de front, exprimant leur amour, les horreurs de la guerre, de la vie militaire, leur idéal républicain, leur haine de la religion. Le père, Victor Rey, gouverneur des colonies en retraite, est un ancien communard, fondateur du journal Le Chat Noir, ami de Nadar et de Gauguin. Quand il sengage il a 62 ans. Son fils, Robert, journaliste et critique dart, secrétaire de Courteline, en a 26, défend Utrillo, le mariage libre et vénère les dieux grecs. Lobjet de leur amour sappelle Kikite (Denise). Elle a 25 ans. Robert la épousée en 1912.Auteur et réalisateur, Thierry Secretan est le petit-fils et arrière petit-fils de Robert et de Victor. Après avoir retrouvé leurs lettres, les étonnants dessins quils réalisèrent, les photographies et fleurs séchées, il est parti sur les traces de ses aïeux pour photographier toutes les étapes de leur périple.Ces photographies contemporaines, mêlées aux dessins, aux photos d'époque et aux articles publiés dans Fantasio, lIntransigeant, lOpinion, accompagnent la correspondance exceptionnelle de ces deux humanistes, retraçant ainsi la plus extraordinaire histoire d'amour de la Grande guerre.Photographe, auteur et réalisateur, Thierry Secretan rejoint lagence Gamma en 1979 puis participe au lancement du magazine Actuel la même année. Ses reportages sont publiés dans de nombreux journaux et magazines à travers le monde. Il sinstalle ensuite au Ghana oÆu il réalisera ses premiers films pour la télévision et que Jean Rouch projettera au musée de lHomme à Paris. En 1997, il devient rédacteur en chef de lagence SYGMA. Lannée suivante, il dirige la sauvegarde du Fond photographique Alfred Martin Duggan-Cronin, avec le soutien de Nelson Mandela et de la société De Beers.Aujourdhui, Thierry Secretan continue à publier, à filmer et à exposer ses photographies lors de grands évènements (Rencontre internationales de la photographie dArles, Mois de la photo à Paris). Il a également publié de nombreux livres. Trop jeunes pour mourir : ouvriers et révolutionnaires face à la guerre, 1909-1914livresAnnée : 2014Auteur : Guillaume DavrancheEditeur : L INSOMNIAQUE INSOMNIAKDescription : Trop jeunes pour mourir. Ouvriers et révolutionnaires face à la guerre (1909-1914) raconte l histoire de l opposition ouvrière à la montée vers la guerre, et notamment celle de sa fraction antimilitariste et « antipatriote » la plus radicale, incarnée par la Fédération communiste anarchiste (FCA), qui menace ouvertement de « saboter la mobilisation ». Animée par de jeunes ouvriers révolutionnaires de la « génération de 1906 », cette organisation était jusqu ici très mal connue, n ayant fait l objet d aucune étude spécifique. En suivant le fil rouge de la FCA, ce livre dévoile le contexte de l avant-guerre, souvent éclipsé par le cataclysme de 1914, et explore le mouvement ouvrier d alors : son organisation, ses passions, ses fractions, ses controverses, ses petites et ses grandes luttes. Il fait le récit des grèves des PTT en 1909, du rail en 1910, du bâtiment en 1911, marquées par le sabotage des lignes de communication et par la « chasse au renard ». Il narre les grandes affaires : Ferrer, Aernoult-Rousset, Métivier, Bonnot. Il raconte l enthousiasme de la FCA pour la Révolution mexicaine, six ans avant la Révolution russe. Il explique la force motrice qu a représenté l hebdomadaire La Guerre sociale, adoré puis renié par les révolutionnaires. Il aborde la résurgence de l antisémitisme et de l antimaçonnisme en 1911, et les affrontements du Quartier latin. Le livre explore également une période négligée du syndicalisme révolutionnaire français, alors que l âge « héroïque » de la CGT (1901-1908) est révolu et que, frappée par l État, elle se déchire sur la stratégie à adopter. Il pointe la montée des femmes et de la « main d Suvre étrangère » dans le débat syndical à cette époque. Enfin, dans un climat militariste et belliciste que l on peine aujourd hui à imaginer, il détaille la répression contre les syndicalistes et les anarchistes : le retour des « lois scélérates » de 1894, la menace du bagne militaire (« Biribi »), du Carnet B et du peloton d exécution. Des lendemains qui saignentlivresAnnée : 2009Auteur : Jean-Pierre VerneyEditeur : CASTERMAN KASTERMANDescription : Les illustrations de Tardi qui accompagnent les textes des dix chansons interprètées par Dominique Grange dans le CD contenu dans cette édition, les textes de JP Verney qui en situent le contexte historique, les photos inédites de la Grande Guerre, oeuvre de Pierre-Elysée Grange, grand-père de Dominique, réécrivent avec puissance et émotion, 90 ans plus tard, la douloureuse contre-histoire du gigantesque abattoir 14-18. Kropotkine et la Grande guerre : les anarchistes, la CGT et la social-démocratie face à la guerrelivresAnnée : 2014Auteur : René BerthierEditeur : EDITIONS DU MONDE LIBERTAIRE EDISION MOND LIBERTAIRDescription : Kropotkine, l?un des principaux théoriciens du mouvement libertaire, adopta en 1916, une position de soutien à l?Union sacrée et signa un manifeste - Le Manifeste des seize - auquel se joignirent quatorze autres militants anarchistes et, ajouterons nous, seulement quatorze (et non pas quinze). Ce ralliement de Kropotkine suscita un réel désarroi dans le mouvement libertaire, par tradition antimilitariste et opposé aux guerres.
On s?est souvent interrogé sur les raisons de son choix. On a rarement essayé de comprendre pourquoi il a attendu 1916 pour le faire. Elevé dans l?esprit de la philosophie des Lumières - toute sa pensée politique en est imprégnée - Kropotkine a fait des choix cohérents avec sa formation et sa culture. Son erreur, cependant ne fut pas seulement de signer le "Manifeste des seize", elle fut aussi de penser que son acte pouvait servir à quelque chose : son choix n?influa en rien sur l?issue de la guerre.
Les gouvernements de l?Entente n?avaient aucunement besoin de la signature de quinze anarchistes pour mener leur politique à terme. L?auteur de Kropotkine et la guerre s?efforce de fournir une explication à la décision du révolutionnaire russe et choisit de ne pas s?en tenir au cadre étroit du mouvement anarchiste, mais de donner un tableau général en mettant en scène les acteurs de l?époque : la CGT, les socialistes français, les socio-démocrates allemands.
Le choix de Kropotkine reste inadmissible pour l?ensemble du mouvement libertaire d?aujourd?hui. Cependant, ce choix mérite au moins d?être explicité. L?ambition de l?auteur est de fournir aux militants d?aujourd?hui, souvent gênés face aux critiques qui leurs sont faites des arguments pour y répondre. Car un autre choix aurait été possible : un choix qui aurait contenu le même message que celui que Kropotkine voulait délivrer, mais qui aurait évité l?infamie de la signature de ce manifeste.
Ce choix, c?est une femme qui l?a fait, une militante proche de Kropotkine, elle s?appelait Marie Goldsmith. L'ère des extrêmes : histoire du court XXe siècle (1914-1991)livresAnnée : 2020Auteur : Eric John HobsbawmEditeur : AGONE AGONDescription : La 4e de couv. indique : "Eric Hobsbawm est né l'année de la révolution d'Octobre et s'est réclamé du marxisme toute sa vie. La période qu'il analyse et le communisme qui en constitua une dimension essentielle sont donc liés à son existence. Bien que le XXe siècle soit achevé, son interprétation reste un enjeu politique décisif. Et le fait que l'ordre en place provoque son lot de révoltes presque partout dans le monde interdit de reléguer au rang de contes poussiéreux les chapitres d'un temps qui a vu des peuples renverser l'irréversible. Leurs espérances furent parfois déçues, détruites, décapitées (cette chose-ci est connue), mais aussi parfois récompensées (cette chose-là est moins évoquée). L'Ère des extrêmes nous rappelle que l'humanité ne fut pas toujours impuissante et désarmée quand elle voulut changer de destin. Lorsque Hobsbawm publia ce livre, ce genre d'observation n'allait plus de soi. Mais vingt- cinq ans plus tard, les lampions de la célébration définitive de la démocratie libérale sont éteints. Et l'histoire qui resurgit ne se résume pas à un imaginaire désenchanté." C'était la guerre des tranchées : 1914-1918livresAnnée : 2014Auteur : Jacques TardiEditeur : CASTERMAN KASTERMANDescription : A l'occasion du centenaire de la déclaration de la Première Guerre mondiale, reprise de l'album consacré par Tardi à la guerre et ses horreurs vus par les combattants et de dessins sur ce conflit qu'il a réalisés depuis sa parution en 1993. Les poilus d'ailleurslivresAnnée : 2014Auteur : Mehdi LallaouiEditeur : AU NOM DE LA MEMOIRE O NON MEMOIRDescription : L'ère des tyrannie : Études sur le socialisme et la guerrelivresAnnée : 1938Auteur : Élie HalévyEditeur : GALLIMARD GALIMARDescription : Ecrits entre les deux guerres par le grand historien du socialisme, ces textes sont l'expression de ce qui préoccupait un esprit libéral lorsqu'il voyait l'Italie devenir fasciste, le national-socialisme s'imposer en Allemagne, et le socialisme marxiste-léniniste se transformer en un socialisme réel qui commençait d'être le stalinisme. Ces variations des conceptions théoriques comme des réalités différentes que recouvre le terme de socialisme sont analysées aussi dans une perspective historique et généalogique : la doctrine de Saint-Simon. Le centre de gravité de l'ouvrage reste néanmoins l'interrogation sur le sens de la Première Guerre mondiale.