Art morbide ? morbid art : de la présence des signes et de formes fascistes, racistes, sexistes et eugénistes dans l'art contemporainlivresAnnée : 2007Auteur : Alain LeducEditeur : ED DELGADescription : De la présence de signes et de formes fascistes, racistes, sexistes et eugénistes dans l'art contemporain. Des pulsions morbides hantent l'art contemporain, qui n'est plus pour l'essentiel qu'un jeu de guignols manipulés par l'idéologie libérale et l'argent. Pourtant des milliers d'artistes expérimentent et travaillent quotidiennement derrière le filtre de cet art officiel, cynique, ludique et futile. Ils produisent dans le silence des ateliers, des formes et des sens qui sont aux antipodes de ces "attitudes", de ces "démarches" un peu trop voyantes et institutionnalisée pour être honnêtes... Révolte consommée : le mythe de la contre-culturelivresAnnée : 2020Auteur : Joseph HeathEditeur : EDITIONS L ECHAPPEE EDISION ECHAPDescription : Ce livre, résolument à contre-courant, montre comment la contre-culture n'a pas seulement été inefficace dans sa lutte contre le capitalisme, mais comment elle lui a fait faire ses plus grands bonds en avant. Un ruban autour d'une bombe : une biographie textile de Frida KahlolivresAnnée : 2013Auteur : Maud GuélyEditeur : NADADescription : L?artiste mexicaine Frida Kahlo fascinait ses contemporains par ses tenues et inspire encore aujourd?hui de nombreux couturiers et créateurs de mode. Qu?elle porte les exubérants costumes traditionnels indigènes, qu?elle se travestisse en homme ou qu?elle arbore fièrement son corset orthopédique en guise de bustier, peu de peintres ont, comme elle, mis en scène leur garde-robe.
Mais, pour cette artiste féministe et engagée, les vêtements sont plus qu?un simple atour : ils sont une seconde peau qui mue au fil de sa vie et nous révèlent ses choix identitaires et idéologiques.
Dans cet essai graphique original, Rachel Viné-Krupa et Maud Guély vous invitent à découvrir la vie de Frida Kahlo par le biais de sa garde-robe. Journal d'un critique d'art désabusé : 2009-2011livresAnnée : 2013Auteur : Michel RagonEditeur : ALBIN MICHELDescription : Comment un jeune Vendéen débarqué de Nantes à l'été 1945 est-il devenu ce critique d'art au flair redoutable qui a su déceler dès le début les peintres devenus désormais incontournables, celui qui a fait connaître le mouvement Cobra ( Appel, Constant, Corneille) en France, et a suivi avec une amitié fidèle l''uvre de Soulages, de Hartung, d'Atlan, de Dubuffet jusqu'à aujourd'hui'
Michel Ragon dans ce "Journal" tenu entre 2009 et 2011, à l'occasion de rétrospectives et d'expositions de peintres devenus désormais des classiques, revient sur ses rencontres, ses amitiés, ses admirations et ses dégoûts.
S'amusant du non-art, déplorant le "financial art", il évoque une époque où les artistes créaient sans s'occuper du marché, revendiquaient une vision de l'art allant à l'encontre des modes du moment, suivis souvent par des galeristes qui croyaient en eux, en leur génie et quelques critiques pour qui l'admiration tenait lieu de pain quotidien.
Arman, Klein, Spoerri, Pollock, Alechinsky, Jorn, Chaissac, Etienne-Martin, Zao Wou-Ki, tant d'artistes qui ont marqué leur temps, d'autres oubliés comme Nicolas Schöffer ou Georges Mathieu après avoir été célèbres, Michel Ragon leur rend hommage en témoin, acteur et historien de cette seconde moitié du XXe siècle si foisonnant en 'uvres capitales qui font désormais partie de notre patrimoine culturel. La lutte des signes : 40 ans d'autocollants politiqueslivresAnnée : 2009Auteur : Zvonimir NovakEditeur : LES ED LIBERTAIRES LE LIBERTAIRDescription : Depuis quarante ans, l?autocollant politique fleurit nos murs. Son terrain de prédilection : le mobilier urbain. Mauvaises herbes des panneaux de signalisation, des boîtes aux lettres, des bancs publics, il est chez lui? partout. Il n?a aucun respect, le malséant ! Si bien qu?il peut atterrir sur le c?ur d?un manifestant, sur le front d ?une femme en colère, le contact est immédiat, un collé serré avec le revendiquant, l?exaspéré, le militant devenu homme-sandwich des signes. La clef de son succès se trouve bien là, dans cette aptitude à passer d?un support à un autre.
Est-il un dérivé historique de l?affiche ? Non ! Issu d?une autre branche, celle de la petite imagerie d?influence, héritier des vignettes emblématiques de la Révolution Française, du papillon et de l?insigne de journée, l?autocollant est un concentré de graphisme. Pourtant il n?a fait l?objet d?aucune étude d?ensemble. Il est donc temps de réparer cette injustice et d?ouvrir notre regard sur le monde des signes politiques.
Car ce bel éphémère écrit l?histoire au quotidien, celle vécue par le principal acteur de terrain : le militant. Rafraîchisseur de mémoire, un voyage en autocollant permet de revivre des événements oubliés, une manifestation mémorable, un meeting passé inaperçu. Bavard insatiable, il « balance » tellement qu?il devient un indicateur privilégié de l?identité des structures militantes et un révélateur de notre culture politique. Cet agitateur d?idées, véritable transpiration des villes, prouve que nos sociétés sont encore bien vivantes !
Professeur d?arts appliqués, Zvonimir Novak a réalisé de nombreux articles sur le graphisme politique et une étude universitaire sur la peinture murale portugaise pendant la Révolution des ?illets. Collectionneur passionné depuis 1978 d?autocollants politiques et de petits papiers de propagande, il a tissé un réseau européen d?échanges et d?informations afin de recueillir la mémoire politique des murs. La légende du demi-siècle n° 2 : 2 : Les années floues, 1940-1975livresAnnée : 2015Auteur : André LaudeEditeur : A L INDEX INDDescription : Un jour qu?il remettait au journal Le Monde la nécro d?une personnalité en vue, il croisa l?intéressé dans les couloirs. Surpris de voir vivant quelqu?un qu?il venait d?enterrer, il faillit, me confia-t-il, lui présenter ses condoléances. Poète, homme à tout faire du journalisme André Laude a collaboré à de nombreux périodiques? En 1975, Les Nouvelles littéraires, décident, pour faire peau neuve, de réaliser un numéro spécial, une espèce d?anthologie succincte des arts et des lettres. L?idée est bonne, encore faut-il trouver quelqu?un qui soit capable, pour une somme modique de la mener à bien dans des délais très brefs. « Ils m?ont mis en perfusion avec une caisse de bière et quelques sandwichs et vogue la galère. J?ai travaillé sans discontinuer pendant trois jours, les feuillets partaient à l?imprimerie, sans que j?ai le temps de les relire, la commande portait sur un numéro, j?en ai livré deux ». La Légende du demi-siècle, qui circule depuis lors comme un Samizdat, serait née ainsi, dans l?urgence et la précipitation. Cette balade à travers cinquante ans de peinture, de musique et de littérature, passe en revue tous les courants, tous les mouvements qui ont enrichi la vie culturelle de 1920 à 1975. Ruiné par l?alcool et la solitude, André Laude est mort à Paris en Juin 1995 dans le plus total dénuement. Quelque temps avant, il écrivait : « Toute ma vie, avec ma poésie, j?ai tissé un manteau de misère et maintenant ce manteau de misère me ronge les os ». Courts voyages au pays du peuplelivresAnnée : 1990Auteur : Jacques RancièreEditeur : EDITIONS DU SEUIL EDISION SEILDescription :
Au bout de la ligne, un peu à l'écart du fleuve, vit cet autre peuple qu'on appelle simplement le peuple. Des voyageurs s'arrêtent, surpris.
Wordsworth, le poète des lacs, traverse la Révolution française, Büchner croise un pèlerin de l'Utopie saint-simonienne, Michelet et Rilke, devant la servante ou l'ouvrière, rêvent de vie réconciliée pendant que les prolétaires rêvent des mers du Sud et vont quelquefois y chasser la baleine. Sur l'écran, Ingrid Bergman incarne la femme du monde découvrant l'autre côté de la société.
Dans ces Courts voyages, Jacques Rancière nous invite à repenser les rapports entre les images et les savoirs, l'utopie et le réel, la littérature et la politique. Images en lutte : la culture visuelle de l'extrême-gauche en France, 1968-1974livresAnnée : 2018Auteur : Philippe ArtièresEditeur : BEAUX ARTS DE PARIS EDITIONS MINISTERE DE LA CULTURE BO AR PARI EDISION MINISTER KULTURDescription : Les années 1968 en France sont le théâtre d'une formidable production visuelle, portée par les utopies révolutionnaires. Pendant cette période (1968-1974), militants et artistes d'extrême-gauche oeuvrent pour inventer de nouvelles formes d'expressions visuelles en lien avec les luttes collectives. Images en lutte raconte cette extraordinaire rencontre entre l'art et la politique qui débute et se referme à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris, de l'Atelier Populaire en 1968 aux réunions du FHAR et du MLF en 1974.
Cet ouvrage s'ouvre par les affiches de l'Atelier Populaire et présente pour la première fois de nombreux projets ainsi qu'un reportage photographique sur l'occupation de l'Ecole. Des dossiers sont consacrés aux luttes, aux soutiens, aux révolutions, à la libération sexuelle... Il rassemble des peintures, des photographies, des sculptures, des installations, des revues, des tracts, des affiches politiques, des extraits de films et des photographies relatifs à ce moment d'agencements singuliers. Images de la révolte : 1965-1975livresAnnée : 1989Auteur : U.C.A.D. - Musée de l'Affiche et de la PublicitéEditeur : EDITIONS HENRI VEYRIER EDISION ANRI VAIRIDescription : Du groupe Cobra à l'Internationale situationniste, le Hollandais Steef Davidson, qui participa à tous ces mouvements, passe en revue les révoltes de la génération de l'après-guerre à travers leurs affiches.
Qu'elles paraissent radicales ou primaires, ces tentatives, qui appartiennent aujourd'hui à l'histoire, se sont exprimées dans une floraison d'affiches que des révoltés, coupés des médias traditionnels, ont utilisées dans tous les pays. Souvent gauches et maladroits, calquant telle ou telle mode graphique, ces placards furent autant de cris lancés, de pavés jetés dans la mare de la société occidentale. Lutèce : Lettres sur la vie politique, artistique et sociale de la FrancelivresAnnée : 2008Auteur : Heinrich HeineEditeur : LA FABRIQUE EDITIONS FABRIK EDISIONDescription : Poète, conteur, romancier, essayiste, Heinrich Heine (1797-1856) fut aussi l?un des journalistes les plus percutants du premier XIXe siècle. Allemand de naissance et Français d?adoption, aristocrate par goût et démocrate par principe, romantique et voltairien, libéral et monarchiste, Heine réunit en lui tous les contrastes, à l?image de son temps sur lequel il pose un regard critique et désenchanté. Son ouvrage Lutèce, publié en Allemagne en 1854 et en France l?année suivante, rassemble une sélection des 82 articles envoyés à La Gazette d?Augsbourg de 1840 à 1846. En dépit du succès immédiat que rencontrent ces chroniques dans les deux pays, le recueil n?a depuis jamais été réédité en France où l??uvre de Heine est longtemps demeurée méconnue. Les comptes-rendus réunis dans Lutèce brossent un tableau vivant de Paris, capitale culturelle de l?Europe où l?auteur passa près de la moitié de sa vie.
Ami des artistes les plus célèbres du siècle, familier des salles de concerts, des théâtres et des salons de peinture, le critique d?art à la plume acérée se double d?un observateur avisé de la vie politique et sociale de la France et plus largement de l?Europe des années 1840. Médiateur intellectuel entre Français et Allemands, Heine offre un regard distancié sur une époque riche en bouleversements, entre avènement du capitalisme et montée des nationalismes, tensions sociales et menaces de conflits européens. Quand la France de la monarchie de Juillet semble s?enliser dans le conservatisme et la bourgeoisie triomphante imposer ses valeurs, Heine, à rebours du matérialisme et de l?individualisme dominants, met l?accent sur l?effervescence républicaine et la question sociale. A l?instar de ses contemporains les plus lucides, tels Tocqueville ou Balzac, il refuse de croire l?ère des révolutions terminée, en France comme en Europe. Chantre de l?émancipation de l?humanité et des valeurs de 1789, Heine en appelle à l?insurrection autant qu?il la redoute. C?est ainsi que ses chroniques permettent de comprendre, par leurs contradictions mêmes, l?émergence du « Printemps des peuples » en 1848 ? mais aussi son échec. La médiocratielivresAnnée : 2016Auteur : Alain DeneaultEditeur : LUX LUDescription : « Rangez ces ouvrages compliqués, les livres comptables feront l?affaire. Ne soyez ni fier, ni spirituel, ni même à l?aise, vous risqueriez de paraître arrogant. Atténuez vos passions, elles font peur. Surtout, aucune ?bonne idée?, la déchiqueteuse en est pleine. Ce regard perçant qui inquiète, dilatez-le, et décontractez vos lèvres ? il faut penser mou et le montrer, parler de son moi en le réduisant à peu de chose : on doit pouvoir vous caser. Les temps ont changé. Il n?y a eu aucune prise de la Bastille, rien de comparable à l?incendie du Reichstag, et l?Aurore n?a encore tiré aucun coup de feu. Pourtant, l?assaut a bel et bien été lancé et couronné de succès : les médiocres ont pris le pouvoir. » Un complot permanent contre le monde entier : Essais sur Guy DebordlivresAnnée : 2023Auteur : Anselm JappeEditeur : EDITIONS L ECHAPPEE EDISION ECHAPDescription : Une louche allure de complot permanent contre le monde entier : telle tait la dfinition que Guy Debord avait donne des ditions Champ libre qui le publiaient. Elle pourrait bien sappliquer toute la trajectoire publique de Debord lui-mme. Devenu apparemment acceptable depuis sa mort en 1994, transform mme, selon certains, en icne et gloire nationale, le fondateur de lInternationale situationniste nest cependant pas devenu, malgr toutes les allgations en ce sens, un auteur comme les autres. Ce livre se propose donc de sauver la puissance de drangement que constitue son oeuvre : y sont examins entre autres la fin de lart et la fin de la politique, sa lecture de Marx, sa contribution la rflexion historique, les paralllismes possibles (ou pas) avec les crits de Theodor Adorno, Hannah Arendt et Jean Baudrillard. Sa curieuse rcupration par le monde de lart y est voque, ainsi que la question de son actualit . Les gens les plus diffrents se revendiquent de Debord et des situationnistes : il convient de leur rappeler que lauteur de La Socit du spectacle a toujours voulu sopposer au monde entier, ou presque. Aprs la lecture de ces textes, les historiens comme les artistes, les militants comme les cinastes se demanderont sils ont bien fait de compter Debord parmi leurs amis Figures de l'histoirelivresAnnée : 2019Auteur : Jacques RancièreEditeur : PUFDescription : Dans Figures de l?histoire, Jacques Rancière poursuit sa subtile réflexion sur le pouvoir de représentation des images de l?art. Comment fait l?art pour rendre compte des événements qui ont traversé une époque ? Quelle place attribue-t-il aux acteurs qui les ont faits ? ou à ceux qui en ont été victimes ? S?interroger sur la manière avec laquelle les artistes découpent le monde sensible pour en isoler ou en redistribuer les éléments, c?est s?interroger sur la politique au c?ur de toute démarche artistique. Telle est la démarche de Jacques Rancière, pour qui il n?est pas d?image qui, en montrant ou en cachant, ne dise quelque chose de ce qu?il est admis, dans tel lieu ou à tel moment, de montrer ou de cacher. Mais aussi pour qui il n?est pas d?image qui ne puisse, en montrant ou en cachant autrement, rouvrir la discussion à propos des scènes que l?histoire officielle prétendait avoir figées une fois pour toutes. Représenter l?histoire peut conduire à l?emprisonner ? mais aussi à en libérer le sens. Ce qui n'a pas de prix : Beauté, laideur et politiquelivresAnnée : 2018Auteur : Annie Le BrunEditeur : STOCK STOKDescription : C'est la guerre, une guerre qui se déroule sur tous les fronts et qui s'intensifie depuis qu'elle est désormais menée contre tout ce dont il paraissait impossible d'extraire de la valeur. S'ensuit un nouvel enlaidissement du monde. Car, avant même le rêve ou la passion, le premier ennemi aura été la beauté vive, celle dont chacun a connu les pouvoirs d'éblouissement et qui, pas plus que l'éclair, ne se laisse assujettir.Y aura considérablement aidé la collusion de la finance et d'un certain art contemporain, à l'origine d'une entreprise de neutralisation visant à installer une domination sans réplique. Et comme, dans le même temps, la marchandisationde tout recours à une esthétisation généralisée pour camoufler le fonctionnement catastrophique d'un monde allant à sa perte, il est évident que beauté et laideur constituent un enjeu politique.Jusqu'à quand consentirons-nous à ne pas voir combien la violence de l'argent travaille à liquider notre nuit sensible, pour nous faire oublier l'essentiel, la quête éperdue de ce qui n'a pas de prix '