Les Gari : Groupes d'Action Révolutionnaires InternationalisteslivresAnnée : 2013Auteur : Editeur : ED CRAS KRADescription : Mai 1974, les GARI défrayent la chronique avec l'enlèvement d'Angel Baltasar Suarez, le directeur de la Banque de Bilbao à Paris, et une série d'attentats à l'explosif contre les intérêts économiques de l'Espagne et les représentations du franquisme. Le but revendiqué est sans ambiguïté : exiger la libération des prisonniers de l'ex-MIL (Movimiento Ibérico de Liberación). En effet, deux d'entre eux risquent la peine de mort par le garrot comme l'a subie à Barcelone deux mois auparavant leur compagnon de lutte Salvador Puig Antich.
Les GARI sont avant tout une coordination de groupes autonomes et d'individus de la mouvance libertaire en France, pour qui les protestations classiques de solidarité semblent insuffisantes pour empêcher les condamnations à mort. Si au cours de l'été la coordination décide l'autodissolution, les arrestations de certains de ses membres, la solidarité aux inculpés et les procès (en 1981) vont prolonger la " vie médiatique" des GARI pendant plusieurs années.
Ce livre présente une chronologie détaillée des événements et une anthologie des textes écrits entre 1974 et 1977. En outre, il comporte des témoignages récents de protagonistes qui ont bien voulu revenir sur ce passé. De mémoire n° 3 : 3 : la courte saison des Gari,Toulouse 1974livresAnnée : 2011Auteur : Jean-Marc RouillanEditeur : AGONE AGONDescription : On expérimentait de nouvelles formes de lutte. Mais on ne partait pas de rien : nos racines venaient du vieux « guérillerisme » ibérique. On diffusait l?expérience acquise à Barcelone dans la lutte du MIL. Et en France, pour la première fois depuis la guerre d?Algérie, des militants révolutionnaires entraient dans la clandestinité les armes à la main. Ça n?était plus des théories sans pratiques véritables. La guérilla devenait l?arme de la lutte quotidienne. Faction incessante du sabotage et de la subversion. Sans aucun regret, on avait coupé les ponts avec la connivence et les bienséances bourgeoises.
Ce troisième volume des mémoires du prisonnier politique Jean-Marc Rouillan revient sur le quotidien du groupe toulousain des GARI (Groupes d?action révolutionnaire internationalistes) en lutte contre la dictature de Franco. Au-delà d?un récit d?aventures picaresques et insouciantes qui s?étendent sur tout le territoire européen, on voit se dessiner le point de non-retour vers l?engagement dans la lutte armée.