Le boycott, moyen de lutte multiforme : de Lysistrata au BDS
livres
Année : 2018
Auteur : André Bernard
Editeur : LES EDITIONS LIBERTAIRES LE EDISION LIBERTAIR
Description : L'idée et la pratique du boycott traversent l'Histoire sous diverses dénominations : mise à l'index, embargo, quarantaine, proscription, abstention... L'Inde de Gandhi, les États-Unis de Luther King, l'Afrique du sud de Mandela vont nous accoutumer à cette pratique. Ce livre nous retrace toutes ces histoires et les histoires actuelles de luttes non violentes, mais pour le moins efficaces.

Désobéissances libertaires : manières d'agir et autres façons de faire
livres
Année : 2016
Auteur : André Bernard
Editeur : NADA
Description : André Bernard et Pierre Sommermeyer, actifs militants anarchistes, réfractaires à la guerre d'Algérie, auteurs de nombreux articles et ouvrages, collaborateurs réguliers du Monde Libertaire et membres du collectif de rédaction de Réfractions, proposent dans cet essai, à travers une série d'exemples de luttes non-violentes, des pistes de réflexion et des moyens d'action pour imaginer une révolution qui ne sacrifie pas à ses objectifs son éthique. La prochaine révolution, libertaire évidemment, sera non-violente ou ne sera pas. Suivi de "Prendre les armes '"

Un boycott légitime : Pour le BDS universitaire et culturel de l'État d'Israël
livres
Année : 2016
Auteur : Eyal Sivan
Editeur : LA FABRIQUE EDITIONS FABRIK EDISION
Description : Pour l?État d?Israël, la principale source d?exportation vers l?Occident n?est pas faite de mandarines ou d?avocats, ni même d?armement ou de systèmes sécuritaires : l?essentiel, c?est la promotion d?une image, celle de l? « énergie créative » pour tout ce qui touche à la culture. « Les produits israéliens comme la littérature, la musique, la danse, le cinéma, l?art, la gastronomie, la science et les technologies, l?architecture et l?histoire sont des domaines culturels susceptibles de toucher les publics cible, particulièrement en Europe » explique un ex-député du parti de gauche Meretz. Or cette vitrine culturelle, comme le prestige international de l?université israélienne, masquent une tout autre réalité : les liens entre cette université et l?institution militaire, le rôle de l?université dans la recherche de nouveaux outils de combat et de renseignement, la discrimination des étudiants palestiniens, l?absence de protestation contre les guerres menées à Gaza? Et l?évidence que les écrivains, artistes et cinéastes du soi-disant Camp de la paix, d?Amos Oz à Amos Gitaï ou David Grossman, ne sont que des dissidents officiels tout à fait inoffensifs. C?est cette réalité-là qui explique le succès exponentiel du boycott académique et culturel dans le monde entier ? et les réactions très vives du pouvoir israélien contre ce qu?il considère désormais comme une « menace existentielle ». Ce boycott ne concerne pas les personnes mais les institutions et ceux qu?elles soutiennent. Il n?est ni un obstacle au dialogue, ni un frein à l?action d?une « gauche sioniste » muette et paralytique. Il est un mode de résistance pacifique et parfaitement légitime.