La mort de l'asilelivresAnnée : 2006Auteur : Jacques Lesage de La HayeEditeur : EDITIONS LIBERTAIRES EDISION LIBERTAIRDescription : Mort de l'asilelivresAnnée : 2010Auteur : Jacques Lesage de La HayeEditeur : LES ED LIBERTAIRES LE LIBERTAIRDescription : Jacques Lesage de La Haye, après avoir passé onze ans et demi en prison, a été psychologue au CHS de Ville-Evrard et chargé de cours à l'université de Paris VIII. Et ici, là et ailleurs, il n'a cessé de dénoncer toutes les formes d'enfermement. Dans ce livre où se mêlent souvenirs personnels et analyses théoriques, il nous raconte l'histoire finalement assez peu connue de l'anti psychiatrie. De sa critique psy et de sa critique sociale de l'asile. De sa volonté de promouvoir, via notamment des pratiques autogestionnaires, la part d'humanité du fou. De sa lutte pour abattre les murs de l'enfermement et réinsérer le fou dans la vie sociale. Aujourd'hui, tout en continuant à subsister ici ou là, l'asile a été largement remplacé. Le secteur psychiatrique comprend en effet foyers de jour et de nuit, appartements associatifs, collectifs et thérapeutiques, centres d'accueil thérapeutique à temps partiel, hôpitaux de jour, centres médico-psychologiques, centres de crise et d'accueil d'urgence... Pour autant, et ce livre en témoigne, la bataille est encore loin d'être gagnée. Pire, à l'heure du déferlement d'un véritable délire sécuritaire savamment orchestré par les maîtres du monde, elle s'annonce âpre et si ce livre, qui est un livre de combat, sort aujourd'hui, ce n'est nullement un hasard. Tout juste une nécessité ! Nouvelle édition Pour en finir avec la psychiatrie : des patients témoignentlivresAnnée : 2008Auteur : Nicole Maillard-DéchenansEditeur : LES ED LIBERTAIRES LE LIBERTAIRDescription : l en est de la psychiatrie et de l'hôpital psychiatrique comme de la prison ! Tant qu'on n'y a pas été confronté, on ne peut pas croire qu'il puisse en être ainsi. Que l'on puisse briser des êtres humains à ce point. La commission Alternative thérapeutique du G.I.A. (Groupe Information Asile) a rassemblé des témoignages qui décrivent les maltraitances institutionnelles psychiatriques et les ravages des psychotropes, mais qui racontent aussi des chemins possibles de guérison. Ces chemins sont aussi variés que les personnes qui témoignent sont diverses. Ce livre prend, en effet, le contre-pied des allégations répétitives et confortables de nombreux médecins psychiatres qui prétendent que maladie mentale et chronicité vont de pair. Non, même la schizophrénie n'est pas incurable ! Des membres du G.I.A. attesqtent ici que l'espoiur est légitime, que sortir de la dépendance aux institutions psychiatriques et aux médicaments psychotropes est possible. En annexe, un aperçu historique du G.I.A. de 1972 à 1992, sous la forme d'un long entretien avec Philippe Bernardet. Caché dans la maison des fouslivresAnnée : 2015Auteur : Didier DaeninckxEditeur : EDITIONS BRUNO DOUCEY EDISION BRINO DOUSAIDescription : 1943, asile de fous de Saint-Alban en Lozère. Deux psychiatres organisent la résistance à l embrigadement des fous et à leur négation. L un, Tosquelles, a fui l Espagne franquiste ; l autre, Bonnafé, communiste, est un ami des surréalistes. Ils cachent les résistants blessés de la région. Ils y accueillent une jeune fille juive résistante, Denise Glaser, en même temps que le poète Paul Éluard et sa compagne Nusch. Éluard y passe huit mois, avec cette double menace de l enfermement des êtres et de l enfermement du monde dans la barbarie, cette double résistance à la normalité et à la folie. Dans cet hôpital, où l on favorise le surgissement de ce que l on nommera plus tard l art brut, le poète-résistant découvre, sous le regard fasciné de Denise, comment la parole des « fous » garantit la parole des poètes. Une plongée vertigineuse à laquelle nous convie Didier Daeninckx. La courbe de Chestnut Lodge : introduction dynamique à la psychopathologie cliniquelivresAnnée : 1997Auteur : Jacques Lesage de La HayeEditeur : ATELIER DE CREATION LIBERTAIRE ATELI KREASION LIBERTAIRDescription : ... Fidèle à l'esprit de Chesnut Lodge Hospital, mais aussi à la pensée libertaire, j'en suis arrivé à remettre en cause le discours dominant concernant les structures névrotiques et psychotiques, à l'intérieur desquelles nous serions enfermés et dont nous ne pourrions pas nous affranchir. Même la position intermédiaire, qui nous définit par notre structure et, plus qu'un carcan, nous fige dans une référence identitaire, ne me convient pas du tout... Le Vagabond et la machine : essai sur l'automatisme ambulatoire, médecine, technique et société en FrancelivresAnnée : 1983Auteur : Jean-Claude BeauneEditeur : CHAMP VALLON CHAN VALONDescription : Fidèle à son principal objet, ce livre est une (longue) errance, un vagabondage assez spécial, hasardeux et répétitif à la fois, qui ne se réclame d'aucune perspective systématique mais croise au contraire les regards, les disciplines : histoire, droit, sociologie, psychologie, biologie et médecine, technologie... Sans doute le vagabondage est-il un thème mythique, aussi ancien que l'Homme lui-même et qui trouve, dans notre histoire, de multiples expressions. Pourtant, malgré l'ambiguïté des valeurs que maintient en particulier la tradition franciscaine, il est une époque (1880-1910) où le vagabond devient, sur le fond d'une politique rigoureuse des populations ouvrières urbaines, un enjeu passionné. Il désigne la forme ultime d'un pathologique social qui gouverne d'autres catégories d'exclus (mendiants, clochards, prostituées, chômeurs, mauvais pauvres...) et dont on prévoit alors la suppression définitive : c'est, de fait, le premier " génocide scientifique " des temps modernes, dérisoire et banal peut-être mais qui prélude à d'autres, moins " bénins ". En même temps, le vagabond devient un objet privilégié de la médecine mentale en plein développement : Charcot crée pour le qualifier, en 1888, la notion d'Automate ambulatoire. On peut s'interroger alors sur la cohérence profonde de ce monde industriel puisque la même image, l'Automate, sert à désigner de manière " scientifique " à la fois le déchet humain, le résidu insupportable et l'idéal du nouvel " homme technique " vissé à sa fonction productive, assimilé à la Machine, normalisé dans son travail, sa vie et sa pensée. Au-delà de cette époque cruciale, l'ambivalence en question nous renvoie à des doctrines aussi fondamentales que le Mécanisme " cartésien " revu et corrigé dans le nouveau contexte, le Darwinisme (et ses applications sociales), également certaines conceptions de la dégénérescence, de l'hérédité qui n'ont pas dit aujourd'hui leur dernier mot. Finalement c'est la question philosophique de l'Individu qui peut sans doute servir de boussole dans ce voyage au bout de la nuit des vagabonds. La fin de l'individu qui se réfracte dans le miroir brisé du vagabondage (où tremble encore le souvenir rêvé de quelque enfance de l'humanité) s'inscrit dans une nouvelle logique : celle d'une nature devenue vraiment mauvaise ; celle surtout d'un nouveau personnage qui prend force dans l'histoire du XIXe siècle et n'a cessé depuis lors de hanter nos nuits comme un vieux fantôme vagabond : la Mort. Faire de la maladie une armelivresAnnée : 1973Auteur : Sozialistisches PatientenkolletivEditeur : CHAMP LIBRE CHAN LIBRDescription : "La maladie est 'objectivement' le fossoyeur du capitalisme, en tant que force de travail défaillante (inutilisable). La maladie, c'est la limite interne du capitalisme : si tout le monde est gravement malade (incapable de travailler), plus personne ne peut produire de plus-value." (SPK) L'analyse caractériellelivresAnnée : 1971Auteur : Wilhelm ReichEditeur : PAYOT PAIODescription : En 1928, Wilhelm Reich écrivit un article sur l'analyse caractérielle qui constitua le point de départ d'une nouvelle étape dans le développement de la psychanalyse. Reich démontra qu'entre autres résistances, il existait un groupe de résistances caractérielles. II montra que le comportement et l'attitude du malade, sa cuirasse caractérologique, constituaient des repères déterminant tout l'univers passé de l'individu. Ainsi, l'attitude caractérielle présente de l'individu indiquait le moyen par lequel il était possible de sortir du contenu contradictoire de ce chaos psychique. En 1933, Reich publia sous forme de livre un exposé détaillé de sa méthode. L'étude du caractère que Reich entreprit ultérieurement lui permit d'expliquer les fondements biologiques de la névrose et des biopathies. En exposant le cas du premier schizophrène jamais traité par l'orgonthérapie, l'étude de Reich éclaire de façon révolutionnaire l'un des problèmes les plus ardus de la psychiatrie : la schizophrénie. En finir avec le capitalisme thérapeutique : Soin, politique et communautélivresAnnée : 2022Auteur : Josep Rafanell i OrraEditeur : METEORES METEORDescription : «[...]Comme c'est le cas de l'ensemble des avancées invincibles de ce qu'on appelle le néolibéralisme, les apparences n'ont même plus à être sauvegardées. Adaptation, motivation, coaching: le continuum entre la thérapeutique, la gestion de la main-d'oeuvre au travail et l'assistance sociale'destinée à ceux qui ont le devoir de se réinsérer [...] est tel que l'on peut désormais parler d'un capitalisme thérapeutique. Josep Rafanell i Orra [...]fait d'abord sentir le désastre. La première partie de son livre est composée d'une série de scènes cliniques qui [...] le mène désormais à refuser de se dire thérapeute, au sens où le terme est défini par le contraste entre maladie et santé. Ces scènes font également passer ce qui l'attache aux blessés et à leurs ressources de résistance et de vie, celles qui réclamde lui non le le savoir du thérapeute mais l'engagement du soin.» Extrait de la préface d'Isabelle Stengers (2011) L'institution renversée : Folie, analyse institutionnelle et champ sociallivresAnnée : 2018Auteur : Valentin SchaepelynckEditeur : ETEROTOPIA FRANCE FRANSDescription :
De la psychothérapie institutionnelle à la sociologie d'intervention, en passant par la manière dont des mouvements politiques transforment et font l'analyse en acte des institutions auxquelles ils sont assujettis, l'expression " analyse institutionnelle " a été l'objet d'appropriations différentes et souvent divergentes. Revendiquée diversement par Jean Oury, Félix Guattari, Georges Lapassade ou René Lourau, elle ne s'est jamais résumée à un paradigme unitaire et bien identifié. L'objet de ce livre est d'explorer cette pluralité, en revenant sur quelques-uns des moments forts de l'émergence de cette formule agissante, au croisement de la santé mentale, de la pédagogie et de la pratique politique. On se propose ici de montrer en quoi l'analyse institutionnelle, dont la définition donne lieu à des remaniements constants, signifie un double renversement : celui d'une réalité institutionnelle donnée, mais aussi de ce qu'institution peut vouloir dire, pour en faire autre chose que l'étatisation ou la bureaucratisation de la pratique collective. Inventer de nouvelles institutions suppose dès lors de réinventer ce que l'on entend par institution. Ce sont les figures plurielles, pour une part encore tâtonnantes, de ce renversement subjectif et micropolitique, que l'on tente d'approcher ici.