Media crisislivresAnnée : 2015Auteur : Peter WatkinsEditeur : EDITIONS L ECHAPPEE EDISION ECHAPDescription : Une critique de l 'ntérieur, élaborée par un grand cinéaste, des formes de langage qui structurent les messages des films et des programmes télévisés. L'obsolescence de l'homme : sur l'âme à l'époque de la deuxième révolution industrielle, 1956livresAnnée : 2002Auteur : Günther AndersEditeur : ED DE L ENCYCLOPEDIE DES NUISANCES ANSIKLOPEDI NUISANSDescription : " Tout le monde est d'une certaine manière occupé et employé comme travailleur à domicile. Un travailleur à domicile d'un genre pourtant très particulier. Car c'est en consommant la marchandise de masse - c'est-à-dire grâce à ses loisirs - qu'il accomplit sa tâche, qui consiste à se transformer lui-même en homme de masse. Alors que le travailleur à domicile classique fabriquait des produits pour s'assurer un minimum de biens de consommation et de loisirs, celui d'aujourd'hui consomme au cours de ses loisirs un maximum de produits pour, ce faisant, collaborer à la production des hommes de masse. Le processus tourne même résolument au paradoxe puisque le travailleur à domicile, au lieu d'être rémunéré pour sa collaboration, doit au contraire lui-même la payer, c'est-à-dire payer les moyens de production dont l'usage fait de lui un homme de masse (l'appareil et, le cas échéant, dans de nombreux pays, les émissions elles-mêmes). Il paie donc pour se vendre. Sa propre servitude, celle-là même qu'il contribue à produire, il doit l'acquérir en l'achetant puisqu'elle est, elle aussi, devenue une marchandise. " " Le monde comme fantôme et comme matrice " Le cerveau disponiblelivresAnnée : 2015Auteur : Bernard NoëlEditeur : LES EDITIONS LIBERTAIRES LE EDISION LIBERTAIRDescription : Il y eut, dans la longue histoire de la vie, un moment où notre espèce quitta le monde muet de l?immanence. L?apparition de la conscience et du langage marque le moment où l?être humain s?est temporairement séparé du règne animal, où la nécessité subitement s?est fait sentir de constituer un fonds de mémoire verbal à partir duquel a pu se déployer un nouveau regard dont la perspective n?a cessé de s?élargir depuis.
Dans ce concentré d?une réflexion rare, claire et précise, Bernard Noël examine les caractères d?un mal dont les effets sont orchestrés par les dominants depuis les écrans fixes ou mobiles. La constante monopolisation de notre espace mental a désormais tout d?un cancer qui se serait insidieusement généralisé et menacerait maintenant d?envahir les dernières « civilisations hors images » qui ont échappé au fléau.
Nous sommes à un tournant décisif de notre histoire qu?il s?agit d?aborder en pleine conscience et qui, si nous n?y prenons garde, pourrait bien devenir le point de basculement à partir duquel, fatiguée de nos excès, la vie se retournerait contre nous pour nous retirer ce qu?elle nous avait accordé sans compter : la possibilité d?être tout en restant conscients de ce que nous sommes? La lutte des signes : 40 ans d'autocollants politiqueslivresAnnée : 2009Auteur : Zvonimir NovakEditeur : LES ED LIBERTAIRES LE LIBERTAIRDescription : Depuis quarante ans, l?autocollant politique fleurit nos murs. Son terrain de prédilection : le mobilier urbain. Mauvaises herbes des panneaux de signalisation, des boîtes aux lettres, des bancs publics, il est chez lui? partout. Il n?a aucun respect, le malséant ! Si bien qu?il peut atterrir sur le c?ur d?un manifestant, sur le front d ?une femme en colère, le contact est immédiat, un collé serré avec le revendiquant, l?exaspéré, le militant devenu homme-sandwich des signes. La clef de son succès se trouve bien là, dans cette aptitude à passer d?un support à un autre.
Est-il un dérivé historique de l?affiche ? Non ! Issu d?une autre branche, celle de la petite imagerie d?influence, héritier des vignettes emblématiques de la Révolution Française, du papillon et de l?insigne de journée, l?autocollant est un concentré de graphisme. Pourtant il n?a fait l?objet d?aucune étude d?ensemble. Il est donc temps de réparer cette injustice et d?ouvrir notre regard sur le monde des signes politiques.
Car ce bel éphémère écrit l?histoire au quotidien, celle vécue par le principal acteur de terrain : le militant. Rafraîchisseur de mémoire, un voyage en autocollant permet de revivre des événements oubliés, une manifestation mémorable, un meeting passé inaperçu. Bavard insatiable, il « balance » tellement qu?il devient un indicateur privilégié de l?identité des structures militantes et un révélateur de notre culture politique. Cet agitateur d?idées, véritable transpiration des villes, prouve que nos sociétés sont encore bien vivantes !
Professeur d?arts appliqués, Zvonimir Novak a réalisé de nombreux articles sur le graphisme politique et une étude universitaire sur la peinture murale portugaise pendant la Révolution des ?illets. Collectionneur passionné depuis 1978 d?autocollants politiques et de petits papiers de propagande, il a tissé un réseau européen d?échanges et d?informations afin de recueillir la mémoire politique des murs. Les petits soldats du journalismelivresAnnée : 2003Auteur : François RuffinEditeur : LES ARENES LE ARANDescription : Pendant deux ans l?auteur a été élève au Centre de formation des journalistes. Il s?est coulé dans le moule pour voir, et il a vu. Comme dans un miroir grossissant, le journalisme ordinaire se révèle alors sans fard : la célébration du vide, le mépris du public, la soumission aux pouvoirs, la quête du profit, l?information prémâchée comme seul horizon... Quand l'autruche éternue : 10 ans tête hors du troulivresAnnée : 2013Auteur : Frédo LadrisseEditeur : LES EDITIONS LIBERTAIRES LE EDISION LIBERTAIRDescription : De Raffarin à Finkielkraut, en passant par Françoise Hardy, Bernard Kouchner, Jean Sarkozy,. l'autruche étrille depuis dix ans ce (tout petit) monde politique, médiatique, artistique. Parue chaque semaine dans le Monde Libertaire de 2003 à 2008, « Quand l'autruche éternue... » est ensuite devenu un blog, où le volatile continue de voler dans les plumes de celles et ceux qui nous énervent, nous font pouffer de rire ou nous donne une furieuse envie d'astiquer le bazooka. Dix ans, l'âge de raison ? Eh oh, y'a pas écrit « Sartre », non plus ! La fabrication du consentement : de la propagande médiatique en démocratielivresAnnée : 2008Auteur : Noam ChomskyEditeur : AGONE AGONDescription : ans cet ouvrage, désormais un classique outre-Atlantique (1988, rééd. 2002), les auteurs présentent leur « modèle de propagande », véritable outil d?analyse et de compréhension de la manière dont fonctionnent les médias dominants. Ils font la lumière sur la tendance lourde à ne travailler que dans le cadre de limites définies et à relayer, pour l?essentiel, les informations fournies par les élites économiques et politiques, les amenant ainsi à participer plus ou moins consciemment à la mise en place d?une propagande idéologique destinée à servir les intérêts des mêmes élites.
En disséquant les traitements médiatiques réservés à divers événements ou phénomènes historiques et politiques (communisme et anticommunisme, conflits et révolutions en Amérique Latine, guerres du Vietnam et du Cambodge, entre autres), ils mettent à jour des facteurs structurels qu?ils considèrent comme seuls susceptibles de rendre compte des comportements systématiques des principaux médias et des modes de traitement qu?ils réservent à l?information.
Ces facteurs structurels dessinent une grille qui révèle presque à coup sûr comment l?inscription des entreprises médiatiques dans le cadre de l?économie de marché en fait la propriété d?individus ou d?entreprises dont l?intérêt est exclusivement de faire du profit ; et comment elles dépendent, d?un point de vue financier, de leurs clients annonceurs publicitaires et, du point de vue des sources d?information, des administrations publiques et des grands groupes industriels. Éditocrates sous perfusion : Les aides publiques à la presse, trente ans de gabegielivresAnnée : 2014Auteur : Sébastien FontenelleEditeur : LIBERTALIADescription : « Les journaux et magazines ?de référence? publient régulièrement de longues exhortations à ?réduire la dépense publique?, et des anathèmes contre ?la France des assistés?.
Mais depuis trente ans, ces mêmes publications sont littéralement gavées de millions d?euros d?aides publiques ? qui ne servent à rien, puisque la presse écrite continue de s?enfoncer dans une crise structurelle. Mais qui représentent jusqu?à 12 % de leur chiffre d?affaires.
Cette gabegie, documentée par de nombreux rapports, est de celles qui font généralement, pour les journalistes spécialisés dans la chasse à l??assistanat? et aux ?gaspillages?, un scandale réussi.?
Or la révélation que le contribuable nantit la presse écrite de gigantesques subventions ne leur inspire aucun commentaire. Car ici, le silence est d?or : l?éditocratie sous perfusion l?a parfaitement compris, qui continue de faire sponsoriser par l?État ses incessants appels à diminuer la dépense étatique? »