à vos ordres ? Jamais plus !livresAnnée : 2009Auteur : Maurice RajsfusEditeur : EDITIONS DU MONDE LIBERTAIRE EDISION MOND LIBERTAIRDescription : « L'anarchie est la plus haute expression de l'ordre » (Élisée Reclus), mais l'ordre que l'on nous impose est loin d'être de cette nature. L'ordre public, c'est l'ordre brutal mis au service du pouvoir quel qu'il soit. Il faut être cohérent : l'ordre n'est pas réellement au service des citoyens mais sert essentiellement à les encadrer, les surveiller, les contrôler. L'ordre, c'est le bon plaisir du souverain, jadis, de celui qui gouverne, de nos jours. Au-delà, l'ordre ne représente pas uniquement la volonté du prince, comme ses caprices du moment. Une certitude, lorsqu'une société fonctionne en bon ordre, elle perd les moyens de contester, de se soulever même lorsque le poids des interdits devient insupportable. Contre la résilience : à Fukushima et ailleurslivresAnnée : 2021Auteur : Thierry RibaultEditeur : L ECHAPPEE ECHAPDescription : Funeste chimère promue au rang de technique thérapeutique face aux désastres en cours et à venir, la résilience érige leurs victimes en cogestionnaires de la dévastation. Ses prescripteurs en appellent même à une catastrophe dont les dégâts nourrissent notre aptitude à les dépasser. C'est pourquoi, désormais, dernier obstacle à l'accommodation intégrale, l'«'élément humain'» encombre. Tout concourt à le transformer en une matière malléable, capable de «'rebondir'» à chaque embûche, de faire de sa destruction une source de reconstruction et de son malheur l'origine de son bonheur, l'assujettissant ainsi à sa condition de survivant. à la fois idéologie de l'adaptation et technologie du consentement à la réalité existante, aussi désastreuse soit-elle, la résilience constitue l'une des nombreuses impostures solutionnistes à la critique de laquelle cet essai, fruit d'un travail théorique et d'une enquête approfondie menés durant les dix années qui ont suivi l'accident nucléaire de Fukushima, entend prendre part. La résilience est despotique car elle contribue à la falsification du monde en se nourrissant d'une ignorance organisée. Elle prétend faire de la perte une voie vers de nouvelles formes de vies insufflées par la raison catastrophique. Elle relève d'un mode de gouvernement par la peur de la peur, exhortant à faire du malheur un mérite. Autant d'impasses et de dangers appelant à être, partout et toujours, intraitablement contre elle.