La Mémoire des vaincus : romanlivresAnnée : 1989Auteur : Michel RagonEditeur : ALBIN MICHELDescription : "Jamais une telle fresque du mouvement libertaire - du terrorisme de la bande à Bonnot jusqu'à Mai 68, en passant par Cronstadt et la guerre civile espagnole - n'avait été aussi puissamment évoquée par un romancier. La malédiction du pouvoir, les aberrations des intellectuels progressistes que Lénine appelait « les idiots utiles », les mirages de l'utopie, la violence et la dérision : Michel Ragon, le romancier de la Vendée, nous donne dans La Mémoire des vaincus l'histoire de ces autres irréductibles que furent les anarchistes et les libertaires." [4e de couv.] Mai 68, par eux-mêmes : le mouvement de Floréal an 176livresAnnée : 1989Auteur : Editeur : EDITIONS DU MONDE LIBERTAIRE EDISION MOND LIBERTAIRDescription : Certains donnent le discours à l'avant-garde des "commissaires de la parole", certains "héros" se parlent d'eux-mêmes, dans ce livre, les acteur de mai re-prennent la parole. Paroles confisquées, étouffées, récupérées, celles de Marco, docker ; de Sylvie, étudiante ; de Daniel, bourlingueur ; de Gérard, gréviste du trottoir d'en face ; paroles de tant d'autres... Paroles retrouvées, paroles authentiques, 200 pages de liberté, d'espoir et de combat par ceux qui firent qui feront souffler l'esprit de mai. Images en lutte : la culture visuelle de l'extrême-gauche en France, 1968-1974livresAnnée : 2018Auteur : Philippe ArtièresEditeur : BEAUX ARTS DE PARIS EDITIONS MINISTERE DE LA CULTURE BO AR PARI EDISION MINISTER KULTURDescription : Les années 1968 en France sont le théâtre d'une formidable production visuelle, portée par les utopies révolutionnaires. Pendant cette période (1968-1974), militants et artistes d'extrême-gauche oeuvrent pour inventer de nouvelles formes d'expressions visuelles en lien avec les luttes collectives. Images en lutte raconte cette extraordinaire rencontre entre l'art et la politique qui débute et se referme à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris, de l'Atelier Populaire en 1968 aux réunions du FHAR et du MLF en 1974.
Cet ouvrage s'ouvre par les affiches de l'Atelier Populaire et présente pour la première fois de nombreux projets ainsi qu'un reportage photographique sur l'occupation de l'Ecole. Des dossiers sont consacrés aux luttes, aux soutiens, aux révolutions, à la libération sexuelle... Il rassemble des peintures, des photographies, des sculptures, des installations, des revues, des tracts, des affiches politiques, des extraits de films et des photographies relatifs à ce moment d'agencements singuliers. La grève à FlinslivresAnnée : 1968Auteur : Talbo Jean-PhilippeEditeur : FRANCOIS MASPERO FRANSOIDescription : Le 15 mai 1968 les milliers d'ouvriers des usines Renault de Cléon, de Billancourt, de Flins sont en grève. Le 6 juin 4000 CRS et gendarmes, après avoir forcé les portes occupent les usines de Flins de manière à préserver "la liberté du travail". Dans les trois jours qui suivent tout est fait pour que la grève soit brisée, pour que le travail reprenne avant l'échéance du premier tour des élections législatives. Mais le travail ne reprend pas : les ouvriers soutenus par des étudiants tiennent malgré une répression policière qui prend bientôt l'allure des ratonnades de sinistre mémoire. Jusqu'au lundi 10 où meurt Gilles Tautin, un lycée de 17 ans. Jean Philippe Talbo a recueilli sur place les éléments qui permettent de dire pourquoi les ouvriers soutenus par les étudiants se sont battus, ce qu'ils voulaient, ce qu'ils ont obtenu. Notre arme c'est la grève : Travail réalisé par un collectif de militants du comité d'action qui ont participé à la grève de Renault-Cléon du 15 mai au 17 juin 1968livresAnnée : 1968Auteur : Editeur : FRANCOIS MASPERO FRANSOIDescription : Après la flambée étudiante, les jeunes ouvriers de chez Renault, à Cléon, auront eu le mérite d'être parmi les premiers à débrayer en masse, sans préavis ; à occuper leur usine, alors que c'était "illégal" ; à consigner la direction dans ses locaux. Ils rompaient ainsi avec les grèves limitées à des coups de semonce de quelques heures. Ils renouaient avec une tradition ouvrière spontanéiste. Sans expérience des grandes luttes, avec une main-d'oeuvre issue en partie du milieu rural, au-delà des querelles entre syndicats qu'ils déborderont un temps, les "betteraviers" de Cléon deviennent, en mai, le point de mire de la presse, le relais des étudiants en lutte dans le milieu ouvrier, après les travailleurs de Sud-Aviation à Bouguenais. C'est leur lutte passée que retracent dans ce livre des membres du Comité de grève. Passée et toujours présente. Après cinq semaines de grève exemplaire des avantages seront arrachés. Pourtant les 40 heures sont loin d'avoir été obtenues et, moins encore, le "pouvoir ouvrier" dans l'usine. Cependant, jusqu'aux vacances d'août, un climat d'agitation politique règne dans l'usine - débrayage fréquents, drapeaux rouges (et noirs) sur les machines et sur les chaînes de montage, pullulement de tracts politiques et syndicaux.
Aujourd'hui, le temps est à la revanche, pour les dirigeants de l'usine. Les cadences de fabrication et de montage augmentent, les brimades sont plus nombreuses. Pour les travailleurs, il s'agit de faire front. La révolte étudiante : Les animateurs parlentlivresAnnée : 1968Auteur : Jacques SauvageotEditeur : EDITIONS DU SEUIL EDISION SEILDescription : e mois de mai 1968 restera, dans notre histoire, marqué par un mouvement sans précédent, parti de l?université, saisissant les usines, ébranlant le pays jusqu?en ses profondeurs, manquant d?un souffle d?abattre le régime gaulliste. Un mouvement qui est peut-être à la source d?une vraie révolution, sociale et culturelle. Quels furent les inspirateurs, les organisateurs de cet assaut sans exemple, quelles organisations y participèrent, et au nom de quelles idéologies, avec quels objectifs ? C?est ce que disent ici les animateurs de la révolte étudiante. Le livre noir des journées de mailivresAnnée : 1968Auteur : U.N.E.F.Editeur : EDITIONS DU SEUIL EDISION SEILDescription : Les dix premières journées des manifestations étudiantes et les démonstrations de force policières - qui devaient aboutir à la manifestation du lundi 13 mai et à la grève générale - ont donné lieu à des comptes rendus qui ne vont pas toujours sans obscurités.
Les événements exceptionnels qui les ont marquées ont été abondamment décrits : ils furent moins souvent expliqués, depuis l'entrée de la police dans la cour de la Sorbonne (le 3 mai) jusqu'à l'assaut des barricades par la police, dans la nuit du vendredi 10 mai.
Les dépositions spontanées ici rassemblées ont été recueillies par ne commission de témoignages avec la participation de l'U.N.E.F., du S.N.E. Sup. et d'un comité de secours aux victimes.
Ce premier recueil est naturellement incomplet et ne prétend qu'apporter des documents (coupures de presse et témoignages individuels) pour une plus juste appréciation des faits.
Par prudence, dans les circonstances actuelles, il a fallu laisser ces témoignages anonymes. L'original et des copies de toutes les déclarations figurant dans ce livre ont été déposés, dûment signés, en lieux sûrs.