Refuzniks : dire non à l'armée en IsraëllivresAnnée : 2017Auteur : Martin BarzilaiEditeur : LIBERTALIADescription : Ils s?appellent Tamar, Yaron ou Gal, ils sont étudiants, agriculteurs, postiers, anciens officiers ou parlementaires. Ils vivent à Tel Aviv ou à Jérusalem, ils ont 20, 40 ou 60 ans.
Entre 2007 et 2017, le photographe Martin Barzilai a rencontré à plusieurs reprises une cinquantaine de ces Israéliens dits « refuzniks », qui refusent, pour des raisons politiques ou morales, de servir une société militarisée à l?extrême où le passage par l?armée est constitutif de la citoyenneté.
En filigrane, ces refuzniks racontent toute l?histoire d?Israël, ses failles et ses contradictions, son caractère pluriel. Et dressent le portrait d?une société où tout devra être repensé pour construire un futur moins sombre. Anarchistes et juifs : Anarchisme, antisémitisme, antisionismelivresAnnée : 2021Auteur : Pierre SommermeyerEditeur : LES EDITIONS LIBERTAIRES LE EDISION LIBERTAIRDescription : Dès le début de leur existence en tant que mouvement social organisé, les anarchistes se sont trouvés confrontés tant à l'antisémitisme qu'au sionisme. Parmi eux, en effet, il y eut de nombreux militants ayant, sous une forme ou sous une autre, un lien avec l'histoire juive. Et c'est ainsi que, soumis aux mêmes injustices que les autres humains, un grand nombre de juifs ont rejoint les mouvements révolutionnaires dont le courant anarchiste. Ce livre en porte témoignage. Un boycott légitime : Pour le BDS universitaire et culturel de l'État d'IsraëllivresAnnée : 2016Auteur : Eyal SivanEditeur : LA FABRIQUE EDITIONS FABRIK EDISIONDescription : Pour l?État d?Israël, la principale source d?exportation vers l?Occident
n?est pas faite de mandarines ou d?avocats, ni même d?armement ou de systèmes sécuritaires : l?essentiel, c?est la promotion d?une image, celle de l? « énergie créative » pour tout ce qui touche à la culture. « Les produits israéliens comme la littérature, la musique, la danse, le cinéma, l?art, la gastronomie, la science et les technologies, l?architecture et l?histoire sont des domaines culturels susceptibles de toucher les publics cible, particulièrement en Europe » explique un ex-député du parti de gauche Meretz.
Or cette vitrine culturelle, comme le prestige international de l?université israélienne, masquent une tout autre réalité : les liens entre cette université et l?institution militaire, le rôle de l?université dans la recherche de nouveaux outils de combat et de renseignement, la discrimination des étudiants palestiniens, l?absence de protestation contre les guerres menées à Gaza? Et l?évidence que les écrivains, artistes et cinéastes du soi-disant Camp de la paix, d?Amos Oz à Amos Gitaï ou David Grossman, ne sont que des dissidents officiels tout à fait inoffensifs.
C?est cette réalité-là qui explique le succès exponentiel du boycott académique et culturel dans le monde entier ? et les réactions très vives du pouvoir israélien contre ce qu?il considère désormais comme une « menace existentielle ». Ce boycott ne concerne pas les personnes mais les institutions et ceux qu?elles soutiennent. Il n?est ni un obstacle au dialogue, ni un frein à l?action d?une « gauche sioniste » muette et paralytique. Il est un mode de résistance pacifique et parfaitement légitime.