Léo Ferré : poétique du libertaire
livres
Année : 2008
Auteur : Michel Perraudeau
Editeur : LES ED LIBERTAIRES LE LIBERTAIR
Description : es lois du hasard. Léo Ferré est né à Monaco le 24 août 1916, de parents prénommés Marie et Joseph. Il meurt le 14 juillet 1993 ? Naissance sous signe divin, décès sous signe républicain, vie résolument libertaire. Ferré le rêve. Prendre la route ferroviaire, accompagné d?une chienne à trois pattes, d?une guenon émancipée, d?un cheval fourbu, voyage vers la mémoire, destination la mer. Ferré l?écriture. Virevolter entre intimité et démesure, du mot émacié à la phrase fluviale. Hurler les mots trempés au vitriol. S?installer convive au banquet des poètes solitaires. Ferré la musique. Devenir artificier de salves harmoniques. L?art du contre-pied pour émanciper la portée musicale du caporalisme ambiant. Ferré la révolte. Se mettre conforme avec soi-même. S?opposer à la dilution ravageuse dans le collectif. Rester fraternel, juste inverse du bocal compétiteur dans lequel la tête est plongée dès l?enfance. Ferré l?homme. La pensée critique contre le verbe autoritaire des petits maîtres, moraline étriquée, qui s?évertuent à diriger nos vies. La société ferre les hommes, les entrave, les ligote, les enchaîne. Est libre, disait Nietzsche, l?individu qui danse dans ses chaînes. L?homme Ferré est l?homme libre.

Léo Ferré : sur le boulevard du crime
livres
Année : 2016
Auteur : Daniel Pantchenko
Editeur : LE CHERCHE MIDI CHERCH
Description : Le 1er février 1986, Léo Ferré inaugure à Paris, à deux pas de la place de la République, le TLP-Déjazet, baptisé " Théâtre Libertaire de Paris " par ses amis " anars " : ils l'ont remis en état et en assurent désormais la programmation. Cette arène rouge et noir à l'italienne, et à l'acoustique exceptionnelle, est un théâtre à part : elle constitue le dernier vestige du célèbre Boulevard du Crime que Jacques Prévert, Marcel Carné et le décorateur Alexandre Trauner ont immortalisé dans Les Enfants du Paradis. Daniel Pantchenko raconte la suite avec passion : une aventure qui a duré sept ans et qu'il a suivie de près, concert après concert. Un moment rare dans l'histoire du spectacle. Une séquence sans équivalent dans la trajectoire de Léo Ferré. Si Bernard Lavilliers a, le premier, repéré cette salle, c'est Léo Ferré qui, entre 1986 et 1992, en a été l'âme et la tête d'affiche. Grâce à lui, grâce à ses longs passages et à sa présence amicale, le TLP-Déjazet est alors devenu un " music-hall " incontournable, au même titre que l'Olympia. Là, dans la foulée de Ferré, nombre d'artistes ont trouvé la scène dont ils rêvaient : Georges Moustaki, Cora Vaucaire, Leny Escudero, Gilles Vigneault, etc. Léo Ferré sur le Boulevard du Crime est le récit d'une triple histoire d'amour : amour d'un artiste pour un lieu scénique, amour d'une " belle équipe " théâtrale pour un poète-musicien hors-normes, amour du public pour une étoile nommée Ferré.