Tarnac, magasin général : récitlivresAnnée : 2012Auteur : David DufresneEditeur : CALMANN LEVY KALMAN LEVIDescription : Une enquête façon road movie sur les dessous de l'affaire de Tarnac. 11 novembre 2008, au petit matin. Cent cinquante policiers antiterroristes et de la Direction centrale du Renseignement intérieur (DCRI) investissent Tarnac, un village de Corrèze. Ils sont venus arrêter Julien Coupat et ses amis, suspectés d'avoir saboté quatre lignes TGV. Les interpellations, pilotées en direct depuis le ministère de l'Intérieur, se font sous l''il des caméras. L'instant est décisif : il s'agit de prouver à l'opinion publique l'efficacité de la DCRI, le « FBI à la Française » voulu par Nicolas Sarkozy. C'est un ordre, venu d'en haut. Et c'est le début d'une terrible déroute : quand la police se fait bras armé de la politique, le fiasco n'est jamais loin. Pendant trois ans, David Dufresne a rencontré tous les protagonistes de l'affaire. Mis en examen, policiers, magistrats, membres de cabinets ministériels ; avec le temps, tous ont accepté de se confier. Des sans-grades aux proches de Nicolas Sarkozy, jusqu'aux patrons du Renseignement français, leurs propos dessinent un portrait de la France d'aujourd'hui. Logiques à l''uvre, guerre des polices, mensonges, fantasmes, l'enquête, écrite façon road movie, transporte le lecteur au c'ur du pouvoir, et du contre-pouvoir ; chez les autonomes comme dans les arcanes des services secrets. Au fil des pages, l'affaire de Tarnac devient une affaire policière (qui surveille-t-on et comment '), une affaire politique (qu'est-ce que le terrorisme aujourd'hui '), une affaire personnelle (celle d'un journaliste faisant l'expérience du désenchantement) et une affaire d'utopies et de fantasmes, de part et d'autre. Enquête minutieuse oscillant dans les marais des mensonges d'État, l'ouvrage met au jour avec un style original, brillant et sensible, toutes les contradictions du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Quand Marx, Engels, Lénine "flinguaient" les anarchisteslivresAnnée : 2009Auteur : JusthomEditeur : EDITIONS DU MONDE LIBERTAIRE EDISION MOND LIBERTAIRDescription : Le titre de cet opuscule est on ne peut plus clair et à sa lecture vous aurez vite compris qu'il est justifié. Ce n'est pas que de l'histoire ancienne. On sait les conséquences pour le mouvement ouvrier et révolutionnaire de cette opposition entre Marx et Bakounine, entre ces deux conceptions du socialisme et ce que cette prédominance du marxisme-léninisme a donné... et que l'on continue de payer encore aujourd'hui ! En lisant cette brochure, qui n'hésite pas à reproduire des passages entiers d'écrits de Marx, Engels ou Lénine afin que l'on puisse juger sur pièces, on aura vite senti que les pratiques totalitaires étaient déjà inscrites dès les premiers pas du marxisme et que les Lénine, Trotsky, Staline, Mao et autres tyrans rouges n'ont fait que les continuer en mille fois pire car ils étaient, eux, au pouvoir ! L'intelligence du barbarelivresAnnée : 2010Auteur : Maurice RajsfusEditeur : EDITIONS DU MONDE LIBERTAIRE EDISION MOND LIBERTAIRDescription : Sommes-nous jamais sortis de la barbarie ? Le Barbare moderne pourrait être comparé à ce mafieux qui a changé de manières mais sans modifier ses habitudes. La petit prédateur a pris de la hauteur. Il s'est investi en politique. Habitué à traiter avec férocité ceux qui, jadis, se risquaient à résister, notre Barbare contemporain ne peut toujours pas se départir de cette brutalité qui fait partie de sa nature profonde. Attitude nécessaire pour mieux terroriser les faibles d'esprit. Tout naturellement, le Barbare a fait des émules. On les trouve sur tous les chemins de traverse. Ils se manifestent sur le lieu de travail, estimant que l'exploitation rationnelle consentie est bien plus efficace que la simple résignation enseignée par les Eglises. Le Barbare est à nos portes. Il ne cesse de nous surveiller. Notre voisin est peut-être l'un de ces mercenaires qui n'a rien à refuser à la police. Avec la multiplication des bénévoles en répression, le Barbare en chef peut estimer avoir de beaux jours devant lui... Les mercenaires de la RépubliquelivresAnnée : 2008Auteur : Maurice RajsfusEditeur : EDITIONS DU MONDE LIBERTAIRE EDISION MOND LIBERTAIRDescription : L'ouvrage de Maurice Rajsfus a pour qualité essentielle de dresser, à partir de ses activités répressives quotidiennes, le portrait type du policier français. Pour faire respecter " l'ordre ", ce dernier se doit avant tout d'être craint. Donc, d'être violent et d'employer un langage vulgaire. Son cousin germain, le gendarme mobile, a sa propre méthode pour faire peur à ses cibles potentielles : il se déguise en " Robocop ".
Véritable " Père Fouettard " de l'ère moderne, pauvre vestige du fantasme d'un guerrier viril et dégagé de tout sentiment humain, il n'existe que pour punir. Bien à l'aise dans leur rôle répressif, les policiers et leurs aides ont dans le collimateur tous les individus qui croient à la liberté d'expression et à elle de circuler librement, bref d'exister. Et malheureusement, dans beaucoup d'autres cas, le simple droit de survivre, pour les exclus que sont les sans-papiers, les SDF, les chômeurs et autres précaires.
Face à ces " agents du désordre ", les policiers ne respectent qu'un seul principe, le leur : celui du plus fort. Le policier n'a pas d'amis. Pour lui, le civil est " forcément " suspect. aurait pu écrire Marguerite Duras... Je n'aime pas la police de mon pays : l'aventure du bulletin "Que fait la police ?", 1994-2012livresAnnée : 2012Auteur : Maurice RajsfusEditeur : LIBERTALIADescription : Dans un pays où la police parle bien plus de ses droits que de ses devoirs, quel espace de liberté peut bien subsister pour les citoyens ? Ces droits revendiqués par les policiers ne peuvent que signifier, parallèlement, le renoncement à la critique quant à la qualité de leurs activités. Lorsque la parole du policier ne peut être réfutée, c?est toute la liberté d?expression qui se trouve mise en cause [?]. Il est nécessaire que des témoins ou des observateurs se fassent entendre. C?est le rôle qu?a tenté de jouer, depuis le printemps 1994, l?Observatoire des libertés publiques et son bulletin mensuel Que fait la Police ? Avons-nous réussi à décrire les aspects malfaisants de la police et à sensibiliser les esprits ? Peut-être pour une minorité. Sans doute pas pour le plus grand nombre. Est-ce une raison pour renoncer ? Sans doute pas ! »
Inlassable contempteur de l?ordre sécuritaire, l?historien et essayiste Maurice Rajsfus, né en 1928, rescapé du Vel d?Hiv, ancien président de Ras?l?Front (1991-1999), revient dans ce court texte sur l?aventure du bulletin Que fait la police ? En guise d?invite à poursuivre. Portrait physique et mental du policier ordinairelivresAnnée : 2008Auteur : Maurice RajsfusEditeur : ED APRES LA LUNE APR LUNDescription : Au risque de passer pour des débiles profonds, faisons un rêve. Et si le policier protégeait le faible contre le fort, le pauvre contre le riche, l'exploité contre l'exploiteur, les militants des Droits de l'Homme contre les tenants du pouvoir fort ? Comment réagirait le monde policier si on lui expliquait que la démocratie est bien plus menacée par ces forces de l'ordre trop nombreuses que par la "racaille" que Nicolas Sarkozy prévoyait d'envoyer en prison dès l'âge de dix ans ? De telles fictions ne peuvent que faire rire ceux qui ont la lourde tâche de nous surveiller au quotidien pour nous indiquer inlassablement le droit chemin. Celui que nous n'aurions jamais dû quitter... Et pourtant, il reste toujours des insoumis qui refusent certaines formes d'autorité, avec cette certitude chevillée au corps que la société peut vivre paisiblement sans police. Peut-être n'est-ce là qu'une utopie, mais comment vivre sans utopie ?
Maurice Rajsfus, de très méchante humeur, dresse le portrait au vitriol de la police d'une République qui s'est dotée en 2007 d'un ministère de l'Identité nationale. Il a dédié son pamphlet à l'homme de Néanderthal.
Maurice Rajsfus a 14 ans en 1942 lorsque ses parents, arrêtés par des policiers français lors de la rafle du Vel' d'hiv, sont déportés a Auschwitz, d'où ils ne reviendront pas. Il a écrit une vingtaine d'ouvrages sur la police française, notamment pendant l'Occupation. Bavures : ordre public, désordre privélivresAnnée : 2002Auteur : Maurice RajsfusEditeur : L ESPRIT FRAPPEUR ESPRI FRAPERDescription : Quelques centaines d?histoires sur la vraie vie des commissariats, sélectionnées dans les archives l?Observatoire des libertés publiques.
Pas toujours drôles. Les hordes de l'ordre : histoire naturelle de l'inhumanitélivresAnnée : 2010Auteur : André AvramescoEditeur : ED LIBERTAIRES LIBERTAIRDescription : On peut rayer le capitalisme de la Terre en y préservant seulement quelques humains, et avant même une nouvelle génération on retrouvera le printemps de construction de leurs sociétés : la recherche du statut le plus élevé possible dans la horde et, chez les plus avilis, la rage de la domination à n'importe quel prix. De là l'efficacité des flicailles et les électorats en loques, la contagion qui pousse depuis les dominants vers les corrompus et matraqueurs puis, en écho, à la funeste acceptation de beaucoup de dominés. Car avant d'être un "animal politique" en vanité, l'homme est un animal : le raffinement des pulsions ne les empêche pas d'être prioritaires. Sans cette compréhension, le débat politique demeure l'empire du Verbe, même les plus justes se regroupent en chapelles risibles à force d'éclatement, et l'initiative demeure du côté du pouvoir, de son art à hiérarchiser et diviser. Pour rassembler contre cela les forces du progrès il faut, après un siècle de bouleversements inouïs, la remise en phase avec l'expérience : la connaissance, les données qui ne souffrent aucune dispute et font alors voir l'action commune possible. C'est tout le sujet de ce livre. André Avramesco, ancien professeur des universités, est l'auteur de divers ouvrages engagés sur l'histoire et la philosophie des sciences. La machine à fabriquer les délinquantslivresAnnée : 1981Auteur : Jacques Lesage de La HayeEditeur : EDITIONS LESAGE DE LA HAY EDISION LESAJ AIDescription : Ce livre est récit, en première partie, de quatre aventures qui auraient pu très mal tourner ; celles de Muriel, surnommée B. B. en Peluche, Mustapha, Pierrot, le junkie, Marco, le blouson noir. Les intéressés racontent eux-mêmes leur histoire. En deuxième partie, cinq spécialistes ou militants, proposent leurs commentaires, réflexions et analyses sur ces quatre exemples-types de délinquants. Il s'agit d'un juge, Etienne Bloch, d'un prêtre, le père Jaouen, d'un psychiatre, le docteur Tomkiewicz, d'un directeur de foyer, Serge Adam, enfin, d'un écrivain et, au moment de l'interview, militant du Comité d'Action de Prisonniers, Serge Livrozet. En troisième partie, Jacques Lesage de La Haye apporte ses propres conclusions sur les moyens d'aider les jeunes délinquants, effectue une démonstration de notre système social comme "machine à fabriquer les délinquants" et envisage des moyens de subvertir l'Etat, en s'indroduisant dans ses failles et contradictions. Parole de banditslivresAnnée : 1976Auteur : Daniel AurousseauEditeur : EDITIONS DU SEUIL EDISION SEILDescription : Cinq jeunes délinquants se sont réunis pour parler, dans leur langue de tous les jours, de leur vie et de ce qui leur importe. Sans retenue ni concessions, ils vident leur sac : sur leur recrutement social, leurs motivations propres, leur initiation, les raisons de la récidive, leurs rapports avec l'argent, ce qu'ils savent et pensent de la prostitution, de la criminalité féminine, du monde des revendeurs, du milieu ancien style, des juges et de leurs jugements, des psychiatres et de leurs expertises, des matons, des diverses formes et conditions d'incarcération qu'ils ont connues, de la façon dont la presse parle de ce qui les concerne, dont l'opinion les considère, de ce qui incite certains d'entre eux à renoncer, d'autres à continuer... Face aux multiples discours de ministres, sociologues, juristes et journalistes sur une recrudescence de la violence et l'apparition d'une nouvelle délinquance, ces dialogues risquent de heurter la plupart des idées reçues et exprimées. Faut-il, cependant, attendre que leurs auteurs ou leurs semblables se retrouvent dans le box des accusés pour les autoriser à dire qui ils sont, ce qui les a conduits là, ce qui les y maintient ou ce qui les incite, au contraire, à porter ailleurs leurs espoirs ? Moi, Clément Duval, anarchiste et bagnardlivresAnnée : 2019Auteur : Clément DuvalEditeur : NADADescription : Un siècle durant, des dizaines de milliers d'hommes et de femmes ont été envoyés à la « guillotine sèche ». Rares sont ceux qui ont survécu à l'enfer du bagne, plus rares encore ceux qui ont pu le raconter. C'est le cas de l'anarchiste Clément Duval (1850-1935) qui, en 1887, proclame en cour d'assises le droit de se révolter et d'exproprier la bourgeoisie pour en finir avec l'exploitation. Condamné aux travaux forcés à perpétuité, déporté en Guyane, il n'a de cesse, pendant les quatorze années passées aux îles du Salut, d'affirmer ses convictions anarchistes. Parvenu à s'évader après dix-huit tentatives, c'est à New York, où il est accueilli par des compagnons italiens, qu'il rédige ses mémoires. Ce texte est le récit de son quotidien de bagnard. Il y raconte la faim, la maladie, les humiliations mais aussi la résistance au système répressif et sa soif, jamais altérée, de justice sociale et de liberté. à vos ordres ? Jamais plus !livresAnnée : 2009Auteur : Maurice RajsfusEditeur : EDITIONS DU MONDE LIBERTAIRE EDISION MOND LIBERTAIRDescription : « L'anarchie est la plus haute expression de l'ordre » (Élisée Reclus), mais l'ordre que l'on nous impose est loin d'être de cette nature. L'ordre public, c'est l'ordre brutal mis au service du pouvoir quel qu'il soit. Il faut être cohérent : l'ordre n'est pas réellement au service des citoyens mais sert essentiellement à les encadrer, les surveiller, les contrôler. L'ordre, c'est le bon plaisir du souverain, jadis, de celui qui gouverne, de nos jours. Au-delà, l'ordre ne représente pas uniquement la volonté du prince, comme ses caprices du moment. Une certitude, lorsqu'une société fonctionne en bon ordre, elle perd les moyens de contester, de se soulever même lorsque le poids des interdits devient insupportable. Maintien de l'ordre et polices : en France et en Europe au XIXe sièclelivresAnnée : 1987Auteur : Alain FaureEditeur : CREAPHIS KREAFIDescription : Une histoire du maintien de l'ordre de l'époque de Vidocq à celle des Brigades du Tigre? Quelles ont été, au xixe siècle, les théories et les pratiques du maintien de l'ordre?? Comment les différents systèmes politiques et sociaux ont-ils assuré leur propre sécurité?? Parmi les institutions chargées de la répression et des contrôles, quel rôle et quelle efficacité reconnaître alors à la police, dont les avatars au cours du siècle semblent prouver l'échec du pouvoir politique à en faire accepter réellement l'existence??
Dans cet ouvrage, l'idéologie et les instruments de l'ordre y sont étudiés au travers des crises révolutionnaires de 1848 et 1870-1871. L'histoire de la police politique, ses hommes et ses méthodes, est l'objet de plusieurs articles consacrés à la France et l'Angleterre. D'autres traitent des institutions et des règlements imaginés pour le contrôle des populations remuantes ou inquiétantes, recherche tâtonnante d'une société policée... Le recueil se termine par l'analyse de quelques cas de répression où le héros n'est plus le gréviste ou le révolté, mais l'indicateur et le bureaucrate: l'histoire des mouvements sociaux peut beaucoup gagner à se placer ainsi de l'autre côté de la barricade. Violences policières, généalogie d'une violence d'ÉtatlivresAnnée : 2021Auteur : Michel KokoreffEditeur : TEXTUELDescription : Jamais depuis un demi-siècle la France n'a connu une telle escalade de violences des forces de l'ordre alors que les dirigeants politiques s'enferment dans le déni. Preuve en est la Loi sur la sécurité globale et son décrié article 24. Michel Kokoreff propose dans cet ouvrage une généalogie des violences policières qui s'inscrivent dans l'héritage colonial, se prolongent en 68 et dans la gestion policière des quartiers populaires aujourd'hui. Il montre comment ces violences sont ancrées au cúur de l'État français. Contre les théories de la « bavure » et de la « faute d'un ou de quelques individus », il démontre que les violences sont constitutives du fonctionnement de la police française. Il analyse les logiques qui les sous-tendent : militarisation de la police, volonté politique de neutraliser toute forme de contestation, mutation du syndicalisme policier, autonomie de la base policière qui impose ses pratiques à la hiérarchie, sentiment d'impunité. Procès des CommunardslivresAnnée : 1964Auteur : Jacques RougerieEditeur : JULLIARD JULIARDescription : Devant le conseil de guerre : ils sont là, Louise Michel, Courbet, Rossel, Ferré, parmi les 36.000 détenus dont aucun historien de la Commune n'a jamais entendu la voix. L'ouverture récente des Archives de Vincenees - 15.000 dossiers inédits de la justice militaire - permet à Jacques Rougerie d'instruire ici publiquement, pour la première fois, le nouveau procès des communards. Réhabilitation ? A vous de juger. Coup pour couplivresAnnée : 1977Auteur : Émile HenryEditeur : EDITIONS PLASMA EDISIONDescription : La terreur noire n° 1 : Chronique du mouvement libertairelivresAnnée : 1959Auteur : André SalmonEditeur : JEAN JACQUES PAUVERT JAN JAK POVERDescription : La propriété c'est le vol ! Ton ennemi : l'État. Une profession nouvelle : la Révolution ! Kropotkine, avec nous ! Tels étaient les mots d'ordre, repris de Proudhon, Stirner ou Bakounine, de ces assassins au coeur pur, les anarchistes, qui, de l'écrasement de la Commune jusqu'à la Première Guerre mondiale, n'ont cessé de terroriser le bourgeois et d'inquiéter les gouvernements.
André Salmon nous fait revivre aux côtés de Ravachol, d'Émile Henry, ou de Louise Michel la pétroleuse, qui volait du pain pour l'exemple, l'exaltante aventure de la cause libertaire. La terreur noire n° 2 : Chronique du mouvement libertairelivresAnnée : 1959Auteur : André SalmonEditeur : JEAN JACQUES PAUVERT JAN JAK POVERDescription : La propriété c'est le vol ! Ton ennemi : l'État. Une profession nouvelle : la Révolution ! Kropotkine, avec nous ! Tels étaient les mots d'ordre, repris de Proudhon, Stirner ou Bakounine, de ces assassins au coeur pur, les anarchistes, qui, de l'écrasement de la Commune jusqu'à la Première Guerre mondiale, n'ont cessé de terroriser le bourgeois et d'inquiéter les gouvernements.
André Salmon nous fait revivre aux côtés de Ravachol, d'Émile Henry, ou de Louise Michel la pétroleuse, qui volait du pain pour l'exemple, l'exaltante aventure de la cause libertaire. Fictions de l'anarchismelivresAnnée : 2001Auteur : Uri EisenzweigEditeur : CHRISTIAN BOURGOIS KRISTIAN BOURGOIDescription : Qu'est-ce que le terrorisme ? Pourquoi joue-t-il un rôle si important dans la vie politique du XXe siècle ? Fictions de l'anarchisme répond à ces questions en se penchant sur le moment inaugural du phénomène : les attentats dits " anarchistes " des années 1892-1894.
A travers le récit des événements se dévoile l'image tout à fait singulière et sans précédent que se fit l'opinion publique de la violence qui les caractérisa arbitraire et, donc, imprévisible incompréhensible et, donc, irracontable. Avec, au coeur du phénomène, la figure mythique de l'anarchiste masqué que la presse et les fameuses " lois scélérates " de 18931894 s'obstinèrent à imaginer caché derrière les visages tristement ordinaires des véritables auteurs des attentats.
Déformation de la réalité historique de l'anarchisme à laquelle participa la fascination qu'exerça la violence nouvelle sur de nombreux écrivains, de Mallarmé à Zola, en passant par Fénéon, Tailhade, Mirbeau, Schwob, Goncourt, Barrès et bien d'autres. Décrivant ainsi un aspect passionnant de la vie culturelle et intellectuelle française du XIXe siècle, c'est le phénomène du terrorisme que Fictions de l'anarchisme éclaire d'un jour nouveau en situant sa genèse dans l'imaginaire littéraire de notre société tout autant que dans sa sphère proprement politique.
Chemin faisant, se dessinent des perspectives inédites sur la spécificité historique et philosophique de l'anarchisme. La machine à punir : pratiques et discours sécuritaireslivresAnnée : 2001Auteur : Laurent BonelliEditeur : L ESPRIT FRAPPEUR ESPRI FRAPERDescription : Violences " urbaines " et scolaires, " Incivilités ", " bandes ", " zones de non droit "... Pas un jour sans que journalistes, experts auto-proclamés et hommes politiques ne s'alarment d'une prétendue " explosion " de l'insécurité dans les " banlieues " et ne prophétisent le règne de " hordes " de délinquants toujours plus jeunes, plus récidivistes et plus violents. Cette orchestration de la peur légitime la répression, en priorité, de comportements liés à la misère et permet l'inflation dans les quartiers populaires de dispositifs impliquant la police, la justice, mais aussi l'école et les services sociaux. Une implacable " machine à punir ". Panagoulis : le sang de la GrècelivresAnnée : 2018Auteur : Denis LangloisEditeur : SCUP SKUPDescription : Le 17 novembre 1968, Alekos Panagoulis, un jeune militant de 29 ans, est condamné à mort par la Cour martiale d'Athènes pour avoir tenté d'assassiner le colonel Papadopoulos qui dirige ce qu'on appelle la « dictature des colonels ». Le 13 août 1968, il a placé sous la route une bombe qui a explosé quelques instants après le passage de la voiture blindée du dictateur. Le procès a un retentissement mondial. Face aux protestations, les militaires grecs n'exécutent pas Panagoulis. Il est torturé et gardé cinq ans dans un cachot construit spécialement pour lui d'où il parvient cependant à faire passer à l'extérieur des poèmes remplis d'espoir. Le courage de Panagoulis lors de son procès et de son emprisonnement émeut l'opinion. Il devient un symbole : celui de la lutte du peuple grec contre la dictature. Le héros tragique qui, au péril de sa propre vie, essaye de tuer le tyran. Il meurt à 37 ans dans un accident de voiture demeuré suspect. Ses obsèques réunissent un demi-million de Grecs. Denis Langlois a pu suivre en tant qu'observateur judiciaire le procès de Panagoulis. Il nous le raconte en détail et avec émotion. Il avait alors l'âge de Panagoulis. Cette expérience a marqué sa vie d'avocat, de militant et d'écrivain (Il a notamment écrit Les Dossiers noirs de la police française, Le Guide du militant et L'Affaire Seznec pour lequel il a reçu le Prix des droits de l'homme). Panagoulis, le sang de la Grèce est paru dès 1969 aux éditions Maspero. Cinquante ans après, cette nouvelle édition, enrichie de compléments, s'imposait. Comment la police interroge et comment s'en défendrelivresAnnée : 2022Auteur : Editeur : PROJET EVASIONS PROJ EVASIONDescription : Un interrogatoire n'est pas un échange harmonieux entre deux individus.
C'est un conflit.
Et dans ce conflit, notre ignorance fait leur force. Ignorance sur le sens du travail de la police, ignorance sur les techniques de manipulation utilisées, ignorance sur le cadre juridique et enfin ignorance sur nos moyens de défense.
En réponse à ce constat, ce livre est pensé comme un outil d'auto-défense contre la pratique policière de l'interrogatoire. Face à la police, face à la justice : Guide d'autodéfense juridiquelivresAnnée : 2015Auteur : Élie EscondidaEditeur : EDITIONS SYLLEPSE EDISION SILEPSDescription : à l?heure de la chasse au terrorisme, du plan Vigipirate et du nouvel arsenal judiciaire antiterroriste, à l?heure aussi des polémiques qui enflent sur le contrôle au faciès et la litanie interminable des violences policières, ce guide se veut un outil d?autodéfense juridique face à la police et la justice. C?est notamment pour répondre à ces questions, et à beaucoup d?autres que Face à la police/Face à la justice propose une vue d?ensemble des procédures les plus courantes, qui représentent plus des deux tiers des affaires jugées par les tribunaux correctionnels : comparution immédiate, convocation par procès-verbal du procureur, convocation par procès-verbal d?officier de police judiciaire.
Enquêtes, perquisitions, fouilles, contrôles d?identité, garde à vue, comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, peines, fichiers, mineurs : chacun de ces sujets est évoqué dans les treize chapitres du guide.
Face à la police/Face à la justice n?imagine pas que la procédure pénale soit une garantie pour celles et ceux qui se sont fait arrêter. Mais la machine répressive doit agir au nom du droit : connaître celui-ci, c?est apprendre la langue de son ennemi, c?est décrypter son idéologie pour pouvoir se repérer dans les méandres de ses dispositifs de répression. Contrôles aux faciès, pour lesquels la France a récemment été condamnée, fouilles illégales, réforme de la garde-à-vue, ce guide prend en compte les évolutions récentes de l?arsenal répressif, y compris les nouvelles lois antiterroristes votées après les événements de janvier 2015.
L?objectif de ce guide d?autodéfense juridique est aussi d?aider celles et ceux qui décident d?assurer collectivement leur défense. La défense collective vise à se réapproprier les stratégies de défense, qui doivent être choisies par les accusés et ceux qui s?organisent avec eux, et non exclusivement par ces spécialistes du droit que sont les avocats. Elle permet de ne pas se cantonner à l?aspect juridique et légal de la défense : elle cherche à créer le rapport de force qui évite de laisser l?individu isolé face à la justice.
Reprenant la tradition des guides du manifestant, des guides de l?arrêt, ce guide, en rendant compte des dernières modifications législatives entend fournir des armes indispensables, en manifestation ou dans la rue. La plongée : romanlivresAnnée : 1974Auteur : Lydia TchoukovskaïaEditeur : CALMANN LEVY KALMAN LEVIDescription : Publié en 1967, ce beau récit, d?une grande simplicité, porte en épigraphe une citation de Tolstoï : « La moralité d?un homme se reconnaît à son attitude envers la parole. » George Steiner, dans un article de la New York Review of Books où il décernait à ce livre le statut de « classique », en résume le début : « Nous sommes en février 1949, et la Jdanovchina ? la purge des intellectuels décidée par Andréi Jdanov, le voyou en charge de la culture sous Staline ? commence. L?action se passe dans une maison de repos pour écrivains dans la partie russe de la Finlande. Nina Sergeievna, une traductrice, est l?une des privilégiés auxquels l?Union des écrivains a accordé un mois de repos à la campagne, loin du stress moscovite. Officiellement, elle est censée se reposer ou travailler à ses traductions. Ce qu?elle essaie en réalité de faire, c?est de se plonger dans la rédaction d?un récit de la disparition de son mari pendant les persécutions staliniennes de 1938, et de se libérer ainsi, au moins en partie, d?un long cauchemar. » à la torture face aux propos de ses compagnons de séjour, des intellectuels inféodés au régime qui crachent leur venin sur Pasternak ou dont les narines frémissent à la moindre rumeur des répressions qui sévissent à Moscou, elle se lie d?amitié, au cours de ses promenades dans la forêt enneigée, avec Bilibine, écrivain lui aussi, qui a vécu des années de camp et se trouve donc à même de l?aider pour sa « plongée », en lui apprenant ce que son mari a sans doute vécu. Un début d?idylle se noue. Jusqu?au jour où Bilibine lui confie le manuscrit du roman qu?il a écrit pendant son séjour : tout est travesti, elle reconnaît bien la mine où il lui dit avoir travaillé pendant ses années de camp, mais qui sert ici de décor à un livre de propagande réaliste-socialiste célébrant l?enthousiasme des travailleurs? Bilibine, qui s?est mis au service du mensonge, sortira de sa vie, et tous deux retournent à la noirceur de Moscou. Au pays du mensonge déconcertantlivresAnnée : 1977Auteur : Anton CiligaEditeur : 10 18Description : Le Goulag n'est pas né avec Soljénitsyne. Bien avant lui, en fait dès le lendemain de la révolution russe, des voix s'élèvent pour crier la trahison de l'idéal des Soviets. Et déjà les camps sont en place, prêt à étouffer, à ensevelir les oppositions, toutes les oppositions. Le livre de Ciliga - paru en 1938 - n'est pas le premier à démasquer "le mythe de la Russie soviétique". Mais ici, le témoignage se double d'une analyse politique de gauche sur la nature du léninisme et du parti dit d'avant-garde.
A la différence de l'immense majorité des intellectuels et leaders politiques occidentaux, Ciliga n'a pas accepté de se taire. Parti en URSS avec les yeux de la foi, il refuse le mensonge, la compromission, la bonne conscience facile. Du désenchantement à la désillusion et de la critique à la condamnation, Ciliga a, peu à peu, compris quel immense fossé séparait la nouvelle classe dirigeante du peuple des exploités et des opprimés, seul levain révolutionnaire.