L'impasse islamique : la religion contre la vielivresAnnée : 2009Auteur : Hamid ZanazEditeur : LES ED LIBERTAIRES LE LIBERTAIRDescription : En France, critiquer le christianisme est souvent de bon ton. Voire progressiste. Par contre, dès que l'on touche à l'islam ou à la religion juive, il en va tout autrement. Les accusations pleuvent, alors, drues. Islamophobie ! Racisme ! Antisémitisme !... Ben tiens ! Dans ce paysage bétonné de la critique à géométrie variable du religieux, les libertaires, ces mécréants qui ont le « Ni dieu, Ni maître » tatoué à l'âme, font une fois de plus, une fois encore, désordre. Pour eux, toutes les religions, sans exceptions aucune, constituent des insultes à l'intelligence qu'il convient de combattre en tant que telles. Disons-le tout net : ce livre assassine l'idéologie islamique comme jamais encore. La critique y est sans insulte, mais radicale, totale, implacable, féroce. Elle a la précision du scalpel d'un médecin légiste autopsiant...un cadavre ! Certaines bonnes âmes, de celles, « munichoises », qui tentent depuis toujours de passer entre le mur de la collaboration et l'affichette de la Résistance d'avant la 25e heure, ne manqueront pas de trouver le propos excessif. Que le diable les emporte ! Critiquer l'islam, aujourd'hui, en France, relève du devoir pour tous les esprits libres et pour tous les révolutionnaires. Comme le dit l'auteur, il faut appeler un chameau un chameau, et, donc, ceux qui adhèrent à l'amputation, à la circoncision, à la flagellation, au statut inhumain des femmes..., des obscurantistes religieux fascistes. Hamid Zanaz est un citoyen du monde né arabe en Algérie. Il a enseigné la philosophie (en arabe) à la faculté d'Alger jusqu'en 1989. Il a quitté l'enseignement pour travailler dans la presse indépendante naissante. Il vit en France depuis 1993. Extrémisme religieux et dictature : les deux faces d'un malheur historiquelivresAnnée : 2014Auteur : ÅlÅa al- AswÅanÅiEditeur : ACTES SUD AKT SUDescription : EXTRÉMISME RELIGIEUX ET DICTATURE sont les deux faces d?un même malheur historique. Voici plus de trente ans que les Égyptiens ? et avec eux tous les peuples arabes ? sont acculés face à ce dilemme : impossible sans démocratie d?en finir avec le fascisme religieux, impossible de bâtir la démocratie sans mettre fin au fascisme religieux. Entre ces maux d?égale nocivité il n?y a pas à choisir : il faut les combattre tous deux avec une même ardeur. C?est sur cette difficile ligne de crête que les Arabes doivent se maintenir s?ils souhaitent redevenir pleinement sujets de leur propre histoire. Cette problématique qui sous-tend toute l??uvre littéraire d?Alaa El Aswany est également le thème central de la chronique hebdomadaire par laquelle, depuis cinq ans, il poursuit au grand jour son double combat pour la liberté.
Tant que les femmes ne seront pas considérées comme des êtres humains à part entière, tant que les coptes et les bahaïs d?Égypte, tant que les chiites de Bahrein et d?Arabie Saoudite ne seront pas totalement égaux en droits avec les autres citoyens, les peuples arabes ne pourront pas secouer les chaînes de leur servitude. Liberté, égalité, justice, démocratie : pendant cinq ans ? avant la révolution de 2011, puis tout au long des péripéties qui ont suivi ?, l?auteur de «L?Immeuble Yacoubian» a martelé ces mots pour mieux les faire pénétrer dans la conscience de ses concitoyens.
Ces valeurs sont-elles incompatibles avec l?islam ? Non, nous dit-il, mais elles le sont avec ce que l?islam est devenu, au terme de siècles de décadence et de tyrannie, dans sa version la plus caricaturale, celle d?un salafisme sclérosé aux références médiévales propagé grâce à l?argent du pétrole sur le terrain propice de sociétés en crise. Au c?ur de la religion se trouvent des valeurs spirituelles ? ou humaines ? universelles. Tout le reste ? les rites, la charia ? est une construction opportuniste au service d?une volonté de pouvoir, un moyen d?asservir les hommes et de les aveugler.