La critique du productivisme dans les années 1930 : mythe et réalitéslivresAnnée : 2015Auteur : Philippe PelletierEditeur : NOIR ROUGE ROUJDescription : L'auteur de ce livre, Philippe Pelletier critique la tendance «antiproductiviste» de l'écologisme, très en vogue aujourd'hui. Il y pointe tout ce que ce courant doit à la critique des « non-conformistes » des années 30, à commencer par le groupe L'Ordre nouveau, introducteur en France de la notion de productivisme ainsi que de sa critique. Il ne se borne pas à faire oeuvre d'historien mais procède aussi à une « critique de la critique » écologiste : ce n'est pas seulement à cause de ses accointances avec les fascismes d'autrefois qu'on doit refuser la pensée antiproductiviste d'aujourd'hui, mais aussi, et surtout, parce qu'elle ne permet pas de comprendre la vraie nature du capitalisme et de mener le bon combat contre lui. L'âge de l'ersatz : et autres textes contre la civilisation modernelivresAnnée : 1996Auteur : William MorrisEditeur : EDITIONS DE L ENCYCLOPEDIE DES NUISANCES EDISION ANSIKLOPEDI NUISANSDescription : Ce livre permet de découvrir quelques articles et conférences critiques sur la civilisation industrielle et le travail.
L'explication du titre est donnée par cette conférence prononcée le 18 novembre 1894 à Manchester :
"De même que l'on nomme certaines périodes de l'histoire l'âge de la connaissance, l'âge de la chevalerie, l'âge de la foi, etc..., ainsi pourrais-je baptiser notre époque "l'âge de l'ersatz". En d'autres temps, lorsque quelque chose leur était inaccessible, les gens s'en passaient ne souffraient pas d'une frustration, ni même n'étaient conscients d'un manque quelconque. Aujourd'hui en revanche, l'abondance d'informations est telle que nous connaissons l'existence de toutes sortes d'objets qu'il nous faudrait mais que nous ne pouvons posséder et donc, peu disposés à en être purement et simplement privés, nous en acquérons l'ersatz. L'omniprésence des ersatz et, je le crains, le fait de s'en accommoder forment l'essence de ce que nous appelons civilisation."