Oublier FukushimalivresAnnée : 2021Auteur : Arkadi FilineEditeur : LES EDITIONS DU BOUT DE LA VILLE LE EDISION BOU VILDescription : Nature et anarchielivresAnnée : 2023Auteur : Jack DéjeanEditeur : JACK DEJEAN JAK DEJANDescription : Dire que l'anarchisme est dès son origine une pensée "écolo" relèverait de l'anachronisme. Il a même parfois prôné l'industrialisation. En revanche, il est dès le départ un assaut contre le développement capitaliste, avec tous ses désastres. C'est justement pour cela qu'il n'est pas écologiste, et contribue au contraire à éviter le piège d'une pensée réformiste et gestionnaire. Il fournit des armes aussi bien contre la gestion salement industrielle du capital, ou celle plus novatrice qui se colle l'étiquette "verte" ou "durable". Il n'est par ailleurs jamais question de la nature sans celle de la liberté. Nature & liberté : Introduction à la pensée de Bernard CharbonneaulivresAnnée : 2022Auteur : Daniel CérézuelleEditeur : EDITIONS L ECHAPPEE EDISION ECHAPDescription : Des années 1930 à sa mort, en 1996, Bernard Charbonneau pense les dangers pour la nature et pour la liberté qui résultent de la montée en puissance du progrès technique, scientifique et industriel. Longtemps, cette préoccupation fera de lui un marginal dans le monde intellectuel ''comme son ami Jacques Ellul. Cependant, plus le temps passe et plus son 'uvre s'avère pertinente et actuelle'; ainsi les problèmes écologiques et politiques qu'il n'a cessé de révéler avec tant de clairvoyance ne font que s'aggraver. Ce livre présente les clés d'une 'uvre tout entière consacrée à la nécessité et aux difficultés de la révolution pour réorienter notre civilisation. Adresse à tous ceux qui ne veulent pas gérer les nuisances mais les supprimerlivresAnnée : 2020Auteur : Encyclopédie des nuisancesEditeur : LE MONDE A L ENVERS MOND ANVERDescription : Les écologistes sont sur le terrain de la lutte contre les nuisances ce qu'étaient, sur celui des luttes ouvrières, les syndicalistes : des intermédiaires intéressés à conserver les contradictions dont ils assurent la régulation, des négociateurs voués au marchandage (la révision des normes et des taux de nocivité remplaçant les pourcentages des hausses de salaire), des défenseurs du quantitatif au moment où le calcul économique s'étend à de nouveaux domaines (l'air, l'eau, les embryons humains ou la sociabilité de synthèse) ; bref, les nouveaux courtiers d'un assujettissement à l'économie dont le prix doit maintenant intégrer le coût d'un « environnement de qualité ». On voit déjà se mettre en place, cogérée par les experts « verts », une redistribution du territoire entre zones sacrifiées et zones protégées, une division spatiale qui réglera l'accès hiérarchisé à la marchandise-nature. Quant à la radioactivité, il y en aura pour tout le monde. Parution originale en juin 1990. ÉcofascismeslivresAnnée : 2022Auteur : Antoine DubiauEditeur : GREVIS GREVIDescription : L'écofascisme semble réductible à sa fonction d'insulte politique. Cet usage masque les appropriations concrètes des enjeux écologiques par les idéologies et les organisations fascistes. Si l'extrême-droite paraît à première vue hostile à toute politique environnementale, il existe bien un risque écofasciste s'adossant à une véritable conviction écologique ainsi qu'à de robustes bases idéologiques. Contrairement à sa conception politique courante, l'écologie n'est donc pas naturellement de gauche. Le discours écologique doit être clarifié pour échapper aux différentes formes de fascisation de l'écologie Nature et anarchielivresAnnée : 2019Auteur : Jack DéjeanEditeur : LOCAL APACHE LOKAL APACHDescription : Dire que l'anarchisme est dès son origine une pensée "écolo" relèverait de l'anachronisme. Il a même prôné parfois l'industrialisme. En revanche, il est dès le départ un assaut contre le développement capitaliste, avec tous ses désastres. C'est justement pour cela qu'il n'est pas écologiste, et contribue au contraire à éviter le piège d'une pensée réformiste et instrumentale. Il fournit des armes aussi bien contre la gestion salement industrielle du capital, ou celle plus novatrice qui se colle l'étiquette "verte" ou "durable". Il n'est par ailleurs jamais question de la nature sans celle de la liberté. Romantisme anticapitaliste et naturelivresAnnée : 2022Auteur : Robert SayreEditeur : PAYOT RIVAGES PAIO RIVAJDescription : Bien plus qu'un mouvement littéraire du XIXe siècle, le romantisme est une vision du monde, une protestation culturelle contre la civilisation capitaliste et une critique radicale des dégâts infligés par celle-ci à la planète qui court de la fin du XVIIIe siècle à aujourd'hui. Pour montrer cette continuité dans le temps, ce livre analyse six thématiques à travers six figures très diverses : la critique environnementale avec le botaniste-voyageur William Bartram ; le désastre écologique avec le peintre Thomas Cole ; l'utopie écologique avec l'artisan William Morris ; la dénonciation du « meurtre » de la nature avec Walter Benjamin ; l'écologie socialiste avec le critique littéraire Raymond Williams ; et la guerre climatique avec l'essayiste militante Naomi Klein. Homo confort : le prix à payer d'une vie sans efforts ni contrainteslivresAnnée : 2022Auteur : Stefano BoniEditeur : L ECHAPPEE ECHAPDescription : La recherche d'un mode de vie centré sur le confort, c'est-à-dire débarrassé de toute forme de contrainte, de fatigue ou d'effort, est devenue un idéal absolu. Désormais, le confort ne sert plus seulement à satisfaire nos besoins réels, mais constitue le coeur d'une logique économique, sociale et psychologique dans laquelle notre sentiment de bien-être repose sur l'accumulation d'objets pratiques et sur le recours systématique à la technologie. Répandu dans la plupart des classes sociales des pays développés, le confort fait l'objet d'un consensus que brise ce livre original, qui se situe à la croisée de l'anthropologie et de la philosophie. Stefano Boni réactualise les analyses d'Ellul, Anders, Illich ou Latouche, pour révéler le prix à payer de l'expansion du confort moderne : affaiblissement de nos capacités cognitives et sensorielles, perte d'autonomie au profit de dispositifs technologiques, renforcement de l'individualisme, appauvrissement et instrumentalisation des relations sociales, mise à distance de la nature et destruction des écosystèmes. En nous privant de toute expérience considérée comme désagréable ou négative, le confort nous enferme dans un cocon protecteur qui nous coupe du monde extérieur et de nous-mêmes, de tout ce qui fait le « sel de la vie » et contribue à nous rendre pleinement humains Une juste colère : interrompre la destruction du mondelivresAnnée : 2019Auteur : Jérôme BaschetEditeur : EDITIONS DIVERGENCES EDISION DIVERJANSDescription : Si l'on récuse l'idée d'un effondrement fatal et déjà acquis, la mise en évidence d'une dynamique de crise structurelle implique que l'emprise du monde de l'économie peut continuer à se perpétuer, quoiqu'au prix d'une décomposition politique et sociale, d'une pression sur les « ressources humaines » et d'une dévastation écologique sans cesse exacerbées. Écrit sous l'effet du soulèvement des Gilets jaunes, le présent livre argumente que ce mouvement, tout comme les mobilisations pour le climat dont l'essor est presque simultané, est annonciateur de nouvelles formes d'explosion sociale qui sont vouées à se multiplier au cours des années à venir. Observations sur les techniques agricoleslivresAnnée : 2021Auteur : L'Atelier paysanEditeur : L ATELIER PAYSAN ATELI PAISANDescription : Le complexe agro-industriel au prisme de son arme de guerre : la machine agricole...
Ce rapport est le résultat d'un travail inédit et collectif au sein de notre coopérative. Il porte l'acte de naissance de l'Observatoire des technologies agricoles. Effondrement : Capitalisme terminal, transition éco-sociale, éco-fascismelivresAnnée : 2021Auteur : Carlos TaiboEditeur : LES EDITIONS LIBERTAIRES LE EDISION LIBERTAIRDescription : La discussion sur un possible effondrement général du système n'est actuellement pas très présente dans les médias de non-communication. Elle ne l'est pas non plus dans le discours des responsables politiques, même de ceux qui se font passer pour innovateurs et alternatifs. Par contre, elle se révèle dans la littérature et dans le cinéma, mais elle renvoie avant tout au divertissement et n'a pas pour objectif d'articuler une discussion critique.
Dans "Effondrement", le concept qui donne son titre à ce livre est examiné, les causes présumées du phénomène analysées - dont en premier lieu, le changement climatique et l'épuisement des matières premières énergétiques - et les traits pressentis de la société de l'après-effondrement étudiés. Mais l'auteur porte aussi attention à deux réponses différentes face à l'écroulement général du système : celle propre aux mouvements pour la transition éco-sociale et celle de l'écofascisme. Les premiers défendent un horizon qui, à travers une combinaison d'éléments précapitalistes et anticapitalistes, se caractérise par des verbes comme décroître, désurbaniser, détechnologiser, dépatriarcaliser, décoloniser et décomplexifier.
"Effondrement" est un manuel utile pour se repérer dans un débat qui se fait urgent. L'ouvrage a été aussi publié en Argentine, au Brésil, au Chili, au Mexique et au Portugal. La nature du combat : Pour une révolution écologiquelivresAnnée : 2021Auteur : Bernard CharbonneauEditeur : L ECHAPPEE ECHAPDescription : Figures majeures de l'écologie, Bernard Charbonneau et Jacques Ellul ont édifié une 'uvre commune. Leur pensée en dialogue, publiée dans le journal Combat Nature, témoigne de leur vie d'engagements pour la défense de l'homme et de la Terre. Tout en livrant une critique fondamentale du développement exponentiel, ils ouvrent des perspectives pour une nécessaire révolution, car chez eux, la théorie n'est jamais séparée de l'action. Bouleversement de la condition humaine par la technoscience, idéologie du changement perpétuel, course à la puissance militaire et industrielle, artificialisation galopante de notre milieu de vie, massification de la culture, centralisation politique et économique... Face à un prétendu «'Progrès'» qui menace à la fois la nature et la liberté, Jacques Ellul et Bernard Charbonneau mettent en cause la civilisation de croissance. Ils nous exhortent à résister au bulldozer du développement, à transformer nos modes d'existence, à préserver la paysannerie et les sociétés locales. C'est à une véritable conversion, dans les principes comme dans les pratiques, que chacun est appelé. à l'heure où l'écologie est largement dévoyée dans sa traduction politicienne, ces penseurs phares continuent de nous guider. Pour ne jamais perdre de vue la nature du combat. Noir & vert : anarchie et écologie, une histoire croiséelivresAnnée : 2020Auteur : Philippe PelletierEditeur : LE CAVALIER BLEU ED KAVALI BLDescription : Altermondialistes, zadistes, environnementalistes, anarcho-primitivistes... Anarchie et écologie semblent partager de nombreux points communs. Une même aspiration à un monde meilleur, plus proche de la nature, respectant les espèces vivantes et les paysages, fait de communautés solidaires et tolérantes. Une même détestation d'un monde dominé par l'argent, les guerres et la soif du pouvoir. Pourtant, les choses sont loin d'être aussi simples qu'il n'y paraît. Elles sont parfois même antagoniques si l'on considère, comme Philippe Pelletier en fait l'hypothèse dans cet ouvrage, que la finalité de l'injonction au « tous écologistes » n'est autre que de faire évoluer le système actuel vers un capitalisme vert, bien éloigné de l'idéal anarchiste.. La source : et autres histoires d'un ruisseaulivresAnnée : 2021Auteur : élisée ReclusEditeur : GALLIMARD GALIMARDescription : « L'histoire d'un ruisseau, même de celui qui naît et se perd dans la mousse, est l'histoire de l'infini. » « La source », « Le torrent de la montagne », « Les rives et les îlots », « Le cycle des eaux »' De chapitre en chapitre, suivant « les sinuosités et les remous » d'un ruisseau, depuis le ru jusqu'à la mer, Reclus ouvre le précis de géographie et le métamorphose, au fil de l'eau, en un singulier écrit d'écologie poétique. Dans cette édition abrégée, se trouvent dix fragments d'une seule histoire : celle de l'Histoire d'un ruisseau d'Élisée Reclus (1830-1905), géographe arpenteur, communard exilé et figure pionnière d'une pensée écologique où se confondent connaissance de la nature et quête ardente de la liberté. Pour en finir avec l'économie : décroissance et critique de la valeurlivresAnnée : 2015Auteur : Serge LatoucheEditeur : LIBRE SOLIDAIRE LIBR SOLIDAIRDescription : Cet ouvrage est écrit à deux mains par Serge Latouche et Anselm Jappe. Durant toute sa carrière universitaire, Serge Latouche a enseigné l'épistémologie des sciences économiques. En se penchant de manière critique sur ces fondements, il s'est rendu compte que l'ensemble des présupposés de l'économie était très mal assuré. Anselm Jappe, quant à lui, est arrivé à une conclusion très proche à travers une relecture des catégories de l'économie, telles que la marchandise, le travail, l'argent ou la valeur, qui sont en même temps des formes de vie sociale. La vie économique qui nous apparaît comme la base naturelle de toute vie humaine et le fondement de toute vie sociale existait-elle dans les sociétés précapitalistes ' L'objet même de la réflexion des économistes n'est-il pas plutôt une « trouvaille de l'esprit », une invention, un imaginaire qui a désormais colonisé notre esprit et nos vies ' Si l'économie est une création historique finalement assez récente, comment fonctionnaient les sociétés pré-économiques ' Comment s'est inventée, au fil du temps, cette économie dans la pratique comme dans la réflexion ' Réfléchir à un futur différent pour notre société implique de penser l'impensable, de réaliser l'improbable, pour enfin selon le mot de Serge Latouche « sortir de l'économie ». Un enjeu majeur pour notre avenir... Préliminaires : une perspective anti-industriellelivresAnnée : 2015Auteur : Miguel AmorosEditeur : EDITIONS DE LA ROUE EDISION ROUDescription : La plupart des textes de ce recueil ont été conçus pour être dits, au cours des dernières années, lors de causeries dans des lieux de résistance en Espagne.
Ce sont des textes de combat, de propagation par l?analyse, faits pour servir à la compréhension et au refus du projet répétitif, présent dans chaque aspect de la domination, de réduire l?humanité à un simple rouage de la mégamachine.
Leur but est simple : contribuer à élaborer et diffuser des armes théoriques et pratiques afin que la critique anti-industrielle puisse être utile « aux nouveaux collectifs et aux communautés rebelles, germes d?une civilisation différente, libre du patriarcat, de l?industrie, du Capital et de l?État ». Survivre et vivre : critique de la science, naissance de l'écologielivresAnnée : 2014Auteur : Céline PessisEditeur : L ECHAPPEE ECHAPDescription : Dans l?après 68, Survivre et Vivre, le mouvement de scientifiques critiques rassemblés autour du grand mathématicien Alexandre Grothendieck, dénonce la militarisation de la recherche et l?orientation mortifère du développement technoscientifique. Rapidement devenus les fers de lance d?une fronde antiscientiste, ces « objecteurs de recherche » sont des acteurs de premier plan dans l?émergence du mouvement écologique français. Aux côtés de Pierre Fournier, ils participent à l?essor du mouvement antinucléaire. Lié aux objecteurs de conscience, à des mouvements hygiénistes et naturistes, à des agrobiologistes et des naturalistes, Survivre et Vivre prône la subversion culturelle et essaime en une vingtaine de groupes locaux. Proche de Robert Jaulin, Serge Moscovici et Bernard Charbonneau, il s?affirme comme le « laboratoire idéologique de la révolution écologique ».
Ce livre présente les principaux textes de la revue Survivre... et Vivre. Éditée par le mouvement de 1970 à 1975, elle fut la première revue d?écologie politique influente. Des contributions d?anciens membres de Survivre et Vivre mettent en perspective cette expérience collective et ses cheminements d?hier à aujourd?hui.
Textes à l?appui, ce livre offre aussi un panorama plus large de la critique des sciences des années 1970. à l?heure du capitalisme vert, il invite ainsi à renouer avec les racines critiques de l?écologie politique et à s?abreuver à sa joyeuse radicalité. Chronique d'un jardin solidaire : une aventure humaine et botaniquelivresAnnée : 2016Auteur : Olivier PinalieEditeur : EDITIONS CNT RP EDISION KNDescription : Ouvert au printemps 2000 par Olivier Pinalie, le « Jardin solidaire » de l?impasse Satan, à Paris dans le XXe arrondissement de Paris, est vite devenu une respiration dans ce quartier populaire de la capitale.
Dans ce livre, il raconte lui-même ce lieu pour lequel il n?avait d?autres ambitions que de créer un jardin ouvert à tous, pour la promenade comme pour la plantation, mais qui est vite devenu un poste d?observation de la vie du quartier.
On voit la débrouillardises des jardiniers autoproclamés, des jeunes du quartiers qui viennent passer un moment. On sent aussi les mutations qui s?amorcent, la gentrification qui point, les politiques qui prennent ombrage de ce lieu à l?autogestion joyeuse. Aux origines de la décroissance : cinquante penseurslivresAnnée : 2017Auteur : Cédric BiaginiEditeur : L ECHAPPEE ECHAPDescription : La civilisation industrielle ne s?est pas imposée sans résistances. De grands esprits critiques se sont toujours levés contre la liquidation des artisans et des paysans, contre la destruction de l?environnement et le bouleversement des modes de vie, contre l?emprise du marché et des machines sur les individus. La contestation de l?idéologie du Progrès que porte aujourd?hui le courant de la décroissance se situe dans cette longue filiation.
Parmi ces illustres devanciers, les cinquante penseurs présentés ici ? dont les ?uvres très diverses se déploient sur les deux derniers siècles ? ont de quoi alimenter les réflexions actuelles de toutes celles et tous ceux qui aspirent à une société centrée sur l?humain, et non plus soumise à la mégamachine. Leurs pensées, profondes, intemporelles et clairvoyantes, exposées dans ce livre de manière claire et didactique, remettent radicalement en cause le culte de la croissance, l?esprit de calcul, la foi dans les technologies, l?aliénation par la marchandise... Elles en appellent à une sagesse immémoriale : il n?y a de richesse que la vie.
Edward Abbey Cent mille ans : Bure ou le scandale enfoui des déchets nucléaireslivresAnnée : 2020Auteur : Gaspard d' AllensEditeur : EDITIONS DU SEUIL EDISION SEILDescription : C'est l'un de ces petits villages qui n'a jamais eu droit à sa carte postale. Et pourtant... L'endroit fait parler de lui jusqu'au sommet de l'État, la zone est quadrillée, ses 80 habitants surveillés. à Bure, 85 000 mètres cubes de déchets radioactifs doivent être enfouis à 500 mètres sous terre et y passer les cent mille ans à venir. Pour l'État français, l'enjeu est colossal : il en va de la survie de l'industrie nucléaire. De gré ou de force, ce projet titanesque doit aboutir. Face à ce rouleau compresseur, la Meuse n'était pas censée résister. Les millions d'euros déversés sur le territoire devaient faire taire la contestation. En vain. à mesure que celle-ci s'intensifiait, Bure est devenu le théâtre d'une sidérante répression. Entre clientélisme et autoritarisme, le plus grand projet industriel d'Europe avance au mépris de la démocratie. C'est ce que révèle l'enquête implacable des journalistes Pierre Bonneau et Gaspard d'Allens mise en scène par Cécile Guillard. Journaliste pour le site Reporterre, Gaspard d'Allens est l'auteur de plusieurs livres traitant d'écologie. Le dernier en date : Main basse sur nos forêts, a paru au Seuil en 2019. Journaliste indépendant, Pierre Bonneau travaille sur les mouvements sociaux et la criminalisation des luttes. Il contribue notamment à Reporterre, Bastamag ou l'Humanité. Après avoir étudié l'illustration et le cinéma d'animation, Cécile Guillard se consacre à la bande dessinée. Cent mille ans est son deuxième album après Une vie de moche, avec François Bégaudeau, paru chez Marabulle en 2019. La collapsologie ou L'écologie mutiléelivresAnnée : 2020Auteur : Renaud GarciaEditeur : EDITIONS L ECHAPPEE EDISION ECHAPDescription : Même si l'effondrement des sociétés industrielles devient probable, le discours effondriste doit être critiqué car il occulte une part de l'écologie politique, pourtant déterminante. La course aux énergies : ce qu'on vous dit et ce qu'on vous cachelivresAnnée : 2010Auteur : Jean-Marc SérékianEditeur : LES ED LIBERTAIRES LE LIBERTAIRDescription : L'énergie ? Que recouvre véritablement cette notion jamais questionnée ? Jusqu'à aujourd'hui, les aspects techniques, économiques et les chiffres des experts censuraient les dimensions humaines, éthiques, écologiques et politiques de la problématique énergétique. Mais le décor a changé et disqualifie les " experts ": " crise de l'énergie ", " choc pétrolier ", " marées noires ", " effet de serre ", " réchauffement climatique ", " finitude des ressources ".
Dans la caste des technocrates c'est la cacophonie, et la zizanie règne entre sommités scientifiques. Pour essayer de sauver ce qui peut encore l'être sans remettre pour autant en question la logique globale du système capitaliste, une nouvelle écolocratie prône le " verdissage " des machines énergétiques et tente de promouvoir un " capitalisme vert " centré sur le marché de " l'efficience énergétique ".
Mais que découvre-t-on lorsque l'énergie est prise comme fil conducteur de l'histoire ? Dans ce livre, avec juste ce qu'il faut de chiffres, l'optique est explicitement politique. La " course à l'énergie " est analysée comme la continuation de " la course aux armements ". Et de ce fait, le capitalisme se retrouve orphelin de sa fonction autoproclamée (le développement des forces productives) et apparaît n'être plus qu'une " vaste entreprise de destruction massive ".
Cette thèse, et d'autres encore, soutenues dans ce livre, en explicitant le passé et le présent, ouvrent la voie d'un avenir susceptible de nous éviter la catastrophe annoncée. En tout cas, avec le temps, nul n'échappera à ses conclusions ! La critique du productivisme dans les années 1930 : mythe et réalitéslivresAnnée : 2015Auteur : Philippe PelletierEditeur : NOIR ROUGE ROUJDescription : L'auteur de ce livre, Philippe Pelletier critique la tendance «antiproductiviste» de l'écologisme, très en vogue aujourd'hui. Il y pointe tout ce que ce courant doit à la critique des « non-conformistes » des années 30, à commencer par le groupe L'Ordre nouveau, introducteur en France de la notion de productivisme ainsi que de sa critique. Il ne se borne pas à faire oeuvre d'historien mais procède aussi à une « critique de la critique » écologiste : ce n'est pas seulement à cause de ses accointances avec les fascismes d'autrefois qu'on doit refuser la pensée antiproductiviste d'aujourd'hui, mais aussi, et surtout, parce qu'elle ne permet pas de comprendre la vraie nature du capitalisme et de mener le bon combat contre lui. Désobéir à la voiturelivresAnnée : 2012Auteur : Les DésobéissantsEditeur : LE PASSAGER CLANDESTIN PASAJ KLANDESTINDescription : Effondrement et capitalisme vert : la collapsologie en questionlivresAnnée : 2020Auteur : Philippe PelletierEditeur : NADADescription : Face à une situation environnementale préoccupante (pollutions, espèces menacées, risques majeurs, etc.), partisans de la collapsologie et institutions politiques non démocratiques (Club de Rome, GIEC, etc.) annoncent l'effondrement de notre société et propagent un discours de la peur relayé de façon acritique par les médias. Mais quels sont les enjeux scientifiques, géopolitiques et économiques qui sous-tendent ces prises de position ' Refusant de dissocier un savoir supposé neutre d'un monde où dominent la lutte des classes, les rivalités impérialistes et la concurrence entre différents secteurs du capitalisme, le géographe Philippe Pelletier analyse le discours collapsologue et démonte la machine idéologique qui nous soumet au catastrophisme. Philippe Pelletier est un géographe libertaire, enseignant-chercheur à l'université Lyon 2. Ses travaux portent sur le Japon, l'histoire de la géographie et de l'écologie, les rapports entre anarchisme et géographie. L'homme au péril de lui-même : histoire d'une rupture qui pourrait très mal se terminerlivresAnnée : 2020Auteur : Jean-Pierre TertraisEditeur : LES EDITIONS LIBERTAIRES LE EDISION LIBERTAIRDescription : Certains pensent que la question écologique se résoudra par la multiplication des éoliennes et la généralisation des toilettes sèches. D'autres la perçoivent comme simple question 'sociétale', risquant même de diviser les travailleurs, donc à l'ignorer consciencieusement. La réalité, c'est qu'aujourd'hui le désastre écologique, doublé d'un naufrage anthropologique, offre comme perspective la plus crédible un effondrement de l'usine à gaz montée depuis longtemps. Qu'on en fasse remonter les fondations à la révolution industrielle avec les énergies fossiles, au néolithique avec l'agriculture et l'élevage, ou même aux chasseurs-cueilleurs avec les dégâts sur la méga-faune, l'accélération fulgurante produite depuis la Seconde Guerre mondiale ne laisse pas d'autre choix que de sortir du capitalisme si un futur désirable est encore à l'ordre du jour. Reste à savoir si les ruines laissées par deux siècles d'une croissance économique effrénée et la rupture grandissante survenue entre l'homme et la nature peuvent encore nourrir l'espoir et l'enthousiasme des jeunes générations pour se forger un avenir qui ressemble plus à un projet d'émancipation qu'à des stratégies de survie. 'L'ensemble des travailleurs doit choisir ce qu'il veut consommer pour savoir ce qu'il doit produire' : pour que ces propos de mai 68 prennent corps, il y a beaucoup d'idoles à déboulonner ! L'imposture de la modernitélivresAnnée : 2017Auteur : Jean-Pierre TertraisEditeur : LES EDITIONS LIBERTAIRES LE EDISION LIBERTAIRDescription : La modernité, le progrès... nous sont présentées comme UNE évidence contre laquelle on ne peut pas aller. Sauf qu'il y a plusieurs conceptions de la modernité, du progrès... Si la machine à laver fait l'unanimité ce n'est pas le cas du nucléaire. Alors, quid de tout cela ? C'est à ce genre de problématique que ce livre répond à l'aune des questions qui tuent. La modernité, le progrès... en quoi, pour quoi et surtout pour qui ? Qu'on ne s'y trompe pas, ce livre est un hymne à la seule modernité, au seul progrès... qui vaillent. La modernité, le progrès... à la mode d'un abrutissement du peuple au seul profit des multinationales, non. La modernité, le progrès au bénéfice matériel et culturel du peuple, oui. Un livre rare, donc, à l'époque de la marchandisation des choses et de la vie et de la novlangue qui parle de plan de retour à l'emploi à l'occasion des plans de licenciements. Internet ou Le retour à la bougielivresAnnée : 2018Auteur : Hervé KriefEditeur : QUARTZ KARTZDescription : Sur quoi repose la société de l?Internet? Quels enjeux environnementaux et sociaux soulève le bonheur de la connexion permanente? à quels renoncements, à quels sacrifices mène la numérisation de nos vies? Les technologies se sont multipliées sans véritable délibération sur leurs implications sociétales. Dans ce conditionnement généralisé, nous nous sommes résignés à ce que le numérique façonne notre existence.
L?ambition de cet essai est d?ouvrir le débat sur ce sujet, mais aussi de faire découvrir des auteurs passionnants (Jacques Ellul, Hartmut Rosa, Philippe Bihouix, Bernard Charbonneau, Jaime Semprun?) afin de prendre la mesure de cette démesure qui semble achever l?expropriation des humains d?eux-mêmes et la destruction du monde vivant. Ce pamphlet, véritable critique radicale de l?Internet et de la société technicienne, se mêle à un récit de vie élaboré à partir d?une observation attentive des transformations de nos vies quoti?diennes au travail, dans l?espace social et dans le domaine privé. Jusque-là tout va bien ! : décroissance, révolution sociale, changement de civilisationlivresAnnée : 2016Auteur : Jean-Pierre TertraisEditeur : LES EDITIONS LIBERTAIRES LE EDISION LIBERTAIRDescription : Jusque là tout va bien ! C'est ce que disait l'homme tombé du vingtième étage en arrivant au deuxième. Telle est notre situation actuelle par rapport aux crises écologiques qui menacent les conditions mêmes de la vie sur notre planète. L'auteur analyse le pourquoi de cette logique suicidaire du capitalisme et il appelle à la décroissance, à une révolution sociale et à un changement de civilisation. Nous voulons des coquelicotslivresAnnée : 2018Auteur : Fabrice NicolinoEditeur : EDITIONS LES LIENS QUI LIBERENT EDISION LE LIN KI LIBERANDescription : « Les pesticides sont des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant. Ils sont dans l'eau de pluie, dans la rosée du matin, dans le nectar des fleurs et l'estomac des abeilles, dans le cordon ombilical des nouveau-nés, dans le nid des oiseaux, dans le lait des mères, dans les pommes et les cerises.
Les pesticides sont une tragédie pour la santé. Ils provoquent des cancers, des maladies de Parkinson, des troubles moteurs ou cérébraux chez les enfants, des infertilités, des malformations à la naissance.
L' exposition aux pesticides est sous-estimée par un système devenu fou, qui préfère la fuite en avant. Quand un pesticide est interdit, dix autres prennent sa place. Il y en a des milliers.
Nous ne reconnaissons plus notre pays. La nature y est défigurée. Le tiers des oiseaux ont disparu en quinze ans ; la moitié des papillons en vingt ans ; les abeilles et les pollinisateurs meurent par milliards ; les grenouilles et les
sauterelles semblent comme évanouies ; les fleurs sauvages deviennent rares.
Rendez-nous nos coquelicots et nos bleuets !
Rendez-nous la beauté du monde !» Pierre et vacances center parcslivresAnnée : Auteur : Editeur : BELLIMAZ BELIMAZDescription : Rencontrer un Center Parc, c'est comme rencontrer un iceberg ? : le danger est dessous. L'objet du livre est de dévoiler les dessous à tous. Pourquoi et comment de tels projets arrivent dans des territoires et quelles stratégies sont en oeuvre pour les soutenir, les porter et tenter de les faire aboutir ?? Suffit-il de surfer sur les besoins de l'emploi, sur la consommation ludique organisée pour le citadin et ses enfants en manque de nature, sur la notion d'attractivité mal comprise, sur les recettes fiscales, pour convaincre du bien-fondé de ce type de projet ?? Faut-il se contenter du marketing et de la communication de Center Parcs et de Pierre et Vacances pour se forger une opinion ?? Faut-il se laisser manipuler en confiance par le lobbying du promoteur ?? Quels sont les intérêts de ses partenaires publics ou privés ?? Quel est le type d'ingénierie de ce genre de projet ?? Ici, les facettes financières, comptables, juridiques et sociales sont analysées, décortiquées et mises en relation avec les intérêts particuliers, qu'ils soient nationaux ou internationaux.
Ce sont les vrais moteurs à l'arrière-plan, ceux dont le dévoilement et la compréhension nous immergent dans les dédales du monde contemporain. L'enquête sur "? Pierre et Vacances et Center Parcs ? " nous amènent jusqu'à ce niveau. L'examen approfondi des projets, de leur contexte et des parties prenantes, révèle plusieurs faiblesses ? : duplicité du discours, captage brutal des finances publiques, inadéquation avec l'intérêt général, tromperie sur la prise en compte du changement climatique, de la préservation des ressources et de la biodiversité et déni des engagements internationaux de la France.
Tous aspects qui sont exposés ici aujourd'hui et seront rappelés demain aux malvoyants qui auront participé à cette affaire sans l'attention qu'elle exige. Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce : réflexions sur l'effondrementlivresAnnée : 2019Auteur : Corinne Morel DarleuxEditeur : LIBERTALIADescription : « Notre société déborde de trop-plein, obscène et obèse, sous le regard de ceux qui crèvent de faim. Elle est en train de s?effondrer sous son propre poids. Elle croule sous les tonnes de plaisirs manufacturés, les conteneurs chargés à ras bord, la lourde indifférence de foules télévisées et le béton des monuments aux morts. Et les derricks continuent à pomper, les banques à investir dans le pétrole, le gaz, le charbon. Le capital continue à chercher davantage de rentabilité. Le système productiviste à exploiter main-d??uvre humaine et écosystèmes dans le même mouvement ravageur. Comment diable nous est venue l?idée d?aller puiser du pétrole sous terre pour le rejeter sous forme de plastique dans des océans qui en sont désormais confits ? D?assécher les sols qui pouvaient nous nourrir, pour alimenter nos voitures en carburant ? De couper les forêts qui nous faisaient respirer pour y planter de quoi remplir des pots de pâte à tartiner ? »
Dans cet essai philosophique et littéraire rédigé à la première personne, la militante écosocialiste Corinne Morel Darleux questionne notre quotidien en convoquant le navigateur Bernard Moitessier, les lucioles de Pasolini ou Les Racines du ciel de Romain Gary. Elle propose un choix radical : refuser de parvenir et instaurer la dignité du présent pour endiguer le naufrage généralisé. Pour sauver la planète, sortez du capitalismelivresAnnée : 2009Auteur : Hervé KempfEditeur : EDITIONS DU SEUIL EDISION SEILDescription : Certains pensent que la question écologique se résoudra par la multiplication des éoliennes et la généralisation des toilettes sèches. D'autres la perçoivent comme simple question 'sociétale', risquant même de diviser les travailleurs, donc à l'ignorer consciencieusement. La réalité, c'est qu'aujourd'hui le désastre écologique, doublé d'un naufrage anthropologique, offre comme perspective la plus crédible un effondrement de l'usine à gaz montée depuis longtemps. Qu'on en fasse remonter les fondations à la révolution industrielle avec les énergies fossiles, au néolithique avec l'agriculture et l'élevage, ou même aux chasseurs-cueilleurs avec les dégâts sur la méga-faune, l'accélération fulgurante produite depuis la Seconde Guerre mondiale ne laisse pas d'autre choix que de sortir du capitalisme si un futur désirable est encore à l'ordre du jour. Reste à savoir si les ruines laissées par deux siècles d'une croissance économique effrénée et la rupture grandissante survenue entre l'homme et la nature peuvent encore nourrir l'espoir et l'enthousiasme des jeunes générations pour se forger un avenir qui ressemble plus à un projet d'émancipation qu'à des stratégies de survie. 'L'ensemble des travailleurs doit choisir ce qu'il veut consommer pour savoir ce qu'il doit produire' : pour que ces propos de mai 68 prennent corps, il y a beaucoup d'idoles à déboulonner ! Les prédateurs du béton : enquête sur la multinationale VincilivresAnnée : 2013Auteur : Nicolas de La CasinièreEditeur : LIBERTALIADescription : Créé en 2000, Vinci est vite devenu un champion du CAC 40 et l?un des leaders mondiaux du BTP. Autoroutes, parkings, aéroports (dont celui de Notre-Dame-des-Landes), voies ferrées, industrie nucléaire et réseaux d?eaux constituent les marchés de Vinci pour la phase construction et pour l?exploitation. Pour les partenariats public-privé et les grands chantiers, Vinci a constitué avec quelques autres majors une oligarchie très restreinte, surpuissante, imposant son ordre au monde économique et aux collectivités. Vinci incarne le capitalisme moderne avec un discours de façade écolo, une rhétorique bien rodée sur l?humain au c?ur de l?entreprise, des ?uvres de bienfaisance bien orchestrées. Ce qui n?empêche pas des pratiques de prédateur en profitant des opportunités ouvertes par la crise financière et économique, l?exploitation de la précarité des salariés, les proximités avec le pouvoir et quelques ennuis devant les tribunaux. Vers une vie simplelivresAnnée : 2020Auteur : Edward CarpenterEditeur : EDITIONS L ECHAPPEE EDISION ECHAPDescription : Publié en 1887, ce livre est un réquisitoire contre l'idéal qui prédomine alors en Angleterre : s'enrichir en fournissant le moins d'efforts possible. Toute une population rêve en effet de parvenir à l'état de consommateur passif qui vit aux crochets des autres.
à l'économie politique bourgeoise qui détruit la fraternité, Carpenter oppose un tout autre idéal : que chacun se dépouille du superflu et se retrousse les manches pour répondre à ses besoins, tout en partageant et en s'entraidant avec ses prochains. S'appuyant à la manière d'un Henry David Thoreau sur sa propre expérience de retour à la terre, sur sa sensibilité à la nature et sur les principes de la simplicité volontaire qu'il expose ici, l'écrivain-maraîcher plaide pour un socialisme anti-industriel. Soit une production à petite échelle fondée sur le travail des paysans et des artisans, qui maîtrisent leurs moyens de subsistance.
Non seulement une telle société décentralisée serait plus juste et égalitaire, mais elle permettrait aussi une plus grande liberté et un épanouissement des individus. Car l'homme n'est pas fait pour s'enfermer dans des villes fumantes, mais pour vivre au grand air et travailler avec ses mains. Voici l'une des leçons de ce magnifique traité de philosophie pratique. Village toxiquelivresAnnée : 2015Auteur : Grégory JarryEditeur : EDITIONS FLBLB EDISIONDescription :