Alexandre Marius Jacob : le forçat intraitable

Jacques Colombat

« Il y a bien longtemps qu'on n'avait vu aux assises un beau voleur, un voleur accompli, un voleur de métier ayant la fierté de son art et comme un orgueil professionnel. Voulait-on citer un type de brigand ' Il fallait remonter aux classiques du droit commun, à Mandrin, à …

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Description

Titre(s)
Alexandre Marius Jacob
le forçat intraitable
Auteur(s)
Jacques Colombat (Auteur)
Collation
1 vol. (151 p.) ; ill., couv. ill. ; 21 cm
Année
2012
Sujet(s)
Jacob, Alexandre Marius (1879-1954)BagneIllégalisme
Livres et Vidéos
320.571
Identifiant
2-360-13085-4
Langue(s)
français
Notes
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Bibliogr. p. 147-148
Résumé
« Il y a bien longtemps qu'on n'avait vu aux assises un beau voleur, un voleur accompli, un voleur de métier ayant la fierté de son art et comme un orgueil professionnel. Voulait-on citer un type de brigand ' Il fallait remonter aux classiques du droit commun, à Mandrin, à Cartouche : c'était bien loin. Le XIXe nous avait donné Vidocq mais celui-là avait mal tourné, il avait fini dans la police. Jacob {...} pourrait finir d'autre sorte. {'} Mais il est indispensable d'essayer de tracer la silhouette de cet accusé qui restera comme le type du bandit joyeux. {'} Jacob est un blagueur, un « gavroche » de la Canebière. On n'est pas anarchiste quand on s'appelle Marius, qu'on a dans la voix, dans l'allure, dans le geste, la gaieté méridionale et un débordant besoin de rigolade. Jacob avoue tous les brigandages qu'il a commis. Il est voleur, c'est son métier et il prétend le connaître. {'} Mais où l'on retrouve vraiment en lui, non le cabot de cours d'Assises, mais le voleur de nuit, c'est quand, {'} on retrouve dans l'énergie de son attitude, dans le feu de son regard, le chef de bande. On cesse de rire et l'on s'inquiète. » Le Figaro 14 mars 1905 A 23 ans, ils reconnaissent, lui et ses collaborateurs « les travailleurs de la nuit », 156 vols qualifiés. « Le vol c'est la restitution. Je m'estimais un agent thérapeutique du corps social. Le droit de vivre ne se mendie pas, il se prend. » Après 20 ans de bagne aux Îles du Salut, cet anarchiste irréductible retrouve l'air libre. Jacques Colombat, cinéaste, a adapté pour l'écran D.A.F. de Sade, Daniel Defoë, Ambrose Bierce et Marcel Aymé.
Prix
15 EUR
Editeur(s)
Riveneuve éd.
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Auteur principal : Jacques Colombat

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