Les noms des rois : Les pauvres de Paris à la veille de la Révolution
Jeffry Kaplow
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Paris à la fin de l'Ancien Régime, deuxième ville d'Europe, centre du rayonnement des Lumières, mais surtout ville d'avant le triomphe de la révolution capitaliste. Ville "préindustrielle" par excellence, où s'entassaient des centaines de milliers de pauvres gens à la recherche d'un abri, d'un moyen de gagner leur vie. Qui …
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Description
- Titre(s)
- Les noms des roisLes pauvres de Paris à la veille de la Révolution
- Auteur(s)
- Jeffry Kaplow (Auteur)
- Collation
- 285 p. ; 22 cm
- Collection(s)
- Textes à l'appui
- Année
- 1974
- Sujet(s)
- Société d'Ancien RégimeRévolution française (1789-1793)Paris (France)Classe ouvrièrePauvreté : Paris (France) : Classe ouvrière
- Livres et Vidéos
- 305.562.084
- Langue(s)
- français
- Résumé
- Paris à la fin de l'Ancien Régime, deuxième ville d'Europe, centre du rayonnement des Lumières, mais surtout ville d'avant le triomphe de la révolution capitaliste. Ville "préindustrielle" par excellence, où s'entassaient des centaines de milliers de pauvres gens à la recherche d'un abri, d'un moyen de gagner leur vie. Qui étaient ces pauvres, ces classes laborieuses, dont l'auteur propose de faire le concept clé de son analyse ? Ni peuple, ni prolétariat, ni canaille. Quelles étaient leurs conditions de vie et de travail ? Qu'est-ce qui les unissait les uns aux autres, tout en les séparant des nobles et bourgeois, des "messieurs" dont ils savaient qu'ils étaient d'un autre monde ? Tout en décrivant les rapports sociaux de production qui caractérisaient les classes laborieuses, l'auteur attire l'attention sur l'autre problème, essentiel pour la compréhension de l'action quotidienne, celui des mentalités collectives, ou mieux encore, de domination idéologique. Les classes laborieuses n'ont jamais jeté de défi à la société de l'Ancien Régime, du moins sur le plan du pouvoir d'Etat. Qu'elles aient servi - même de façon hésitante et pas toujours conscientes de la portée de leur action - à l'éclosion de la révolution bourgeoise est déjà un signe avant-coureur de leur propre évolution. Cette prise de conscience n'intervient qu'au moment de la désintégration de la formation sociale - la France de l'Ancien Régime - dont dépendait l'existence même des classes laborieuses en tant qu'unité sociale. Ce fut un exercice d'autodestruction nécessaire à la création de la nouvelle société où le prolétariat, et non plus les classes laborieuses, aura droit de cité.
- Editeur(s)
- François Maspero
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Médias
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