
Une belle grève de femmes : les Penn Sardin, Douarnenez, 1924
Anne Crignon
Affiner le résultat de recherche avec le type de document livres Afficher tous les documents ayant la date d'édition : , commele document Une belle grève de femmes : les Penn Sardin, Douarnenez, 1924 2023Rechercher tous les documents ayant comme Sujet: Grèves et lock-out : Douarnenez (Finistère, France) : 1900-1945Rechercher tous les documents ayant comme Sujet: Conserveries de poisson : Personnel féminin : Douarnenez (Finistère, France) : 1900-1945Rechercher tous les documents ayant comme Sujet: Travailleuses : Conditions sociales : Douarnenez (Finistère, France) : 1900-1945
Douarnenez (Finistère), l'hiver 1924. Dans les vingt conserveries de sardines, deux mille « filles d'usine » úuvrent nuit et jour, au gré des arrivages, à emboîter au plus vite ce poisson fragile. Elles sont là entre dix et quatorze heures d'affilée pour une paye minuscule versée par des industriels - …
Description
- Titre(s)
- Une belle grève de femmesles Penn Sardin, Douarnenez, 1924
- Auteur(s)
- Anne Crignon (Auteur)
- Collation
- 163 p. ; ill. en coul. ; 18 cm
- Année
- 2023
- Sujet(s)
- Grèves et lock-out : Douarnenez (Finistère, France) : 1900-1945Conserveries de poisson : Personnel féminin : Douarnenez (Finistère, France) : 1900-1945Travailleuses : Conditions sociales : Douarnenez (Finistère, France) : 1900-1945
- Livres et Vidéos
- 331.892.944
- Identifiant
- 2-377-29290-9
- Langue(s)
- français
- Notes
- Bibliogr. p. 155-159. Index
- Résumé
- Douarnenez (Finistère), l'hiver 1924. Dans les vingt conserveries de sardines, deux mille « filles d'usine » úuvrent nuit et jour, au gré des arrivages, à emboîter au plus vite ce poisson fragile. Elles sont là entre dix et quatorze heures d'affilée pour une paye minuscule versée par des industriels - dont même le ministre du Travail dit qu'ils sont « des brutes et des sauvages ». Le 21 novembre, un patron refuse de recevoir des ouvrières exténuées. Les femmes de toutes les « fritures » descendent dans la rue. Le maire de la ville, un communiste, est à leurs côtés, et les marins-pêcheurs - leurs maris - aussi. Bientôt, toute la France suit dans les journaux le détail de cette « grève de la misère » devenue un feuilleton national. La solidarité s'organise. Le patronat aussi. Des mercenaires armés arrivent de Paris. Les Penn sardin auraient dû perdre ; la pauvreté leur commandait chaque jour de reprendre le travail. Après plus de six semaines à battre le pavé en sabots, elles ont pourtant gagné. Récit d'une grève victorieuse.
- Prix
- 10 EUR
- Editeur(s)
- Libertalia