Jean Lacouture

Introduction

p>b>Jean Lacoutureb>, né le time class="nowrap bday" datetime="1921-06-09" data-sort-value="1921-06-09">9 juin 1921time> à Bordeaux et mort le time class="nowrap dday" datetime="2015-07-16" data-sort-value="2015-07-16">16 juillet 2015time> à Roussillon, est un journaliste et écrivain français. p> h2 id="Biographie">Biographieh2> h3 id="Famille,_études_et_débuts">span id="Famille.2C_.C3.A9tudes_et_d.C3.A9buts">span>Famille, études et débutsh3> p>Jean Lacouture est le fils du chirurgien Joseph Lacouture et d'Anne-Marie Servantie. Sa famille est catholique et ancrée à droite, propriétaire viticole et issue en partie de la noblesse. L'un de ses oncles est général dans l’armée coloniale (en poste à Madagascar), l'autre magistrat en Indochine. Ses parents sont abonnés à i>Gringoirei> et à i>La Victoirei> mais ne sont pas antisémites. p>p>Il fréquente le collège Sainte-Marie Grand Lebrun, tenu par les marianistes, à Caudéran. Il fait ses études secondaires chez les jésuites du lycée Saint-Joseph de Tivoli, puis des études supérieures à Paris. Il est diplômé en lettres, en droit et de l'École libre des sciences politiques (promotion 1941). En 1969, il soutient une thèse de doctorat en sociologie. p>p>Attaché de presse du général Leclerc à la fin de la Seconde Guerre mondiale, il découvre l'Indochine et y fait ses débuts dans le journalisme où il rencontre les chefs du Vietminh révolutionnaire, dont Hô Chi Minh. p> h3 id="Journalisme_engagé">span id="Journalisme_engag.C3.A9">span>Journalisme engagéh3> p>Après un séjour de deux ans à la résidence générale de France à Rabat au Maroc (1947-1949), Jean Lacouture commence sa carrière de journaliste et de reporter à i>Combati> en 1950, qu'il poursuit au journal i>Le Mondei> en 1951 puis à i>France-Soiri>, en tant que correspondant au Caire entre 1953 et 1956. p>p>Il revient au i>Mondei> en 1957 où il est chef du service outre-mer puis grand reporter jusqu'en 1975. Il collabore également au i>Nouvel Observateuri>. p>p>D'abord sympathisant de droite, deux évènements l'ont conduit, selon lui, à se tourner vers la gauche. En premier lieu, le procès intenté à son père, influent chirurgien ayant accepté à sa retraite de prendre la tête d'une clinique mutualiste, par le corps médical bordelais sous un prétexte futile : « la vraie raison était qu'il trahissait sa classe. Il passait chez des gens qui font payer le même prix à tous les malades. Une médecine qui sentait le syndicalisme. » Puis, après avoir rejoint l’armée française en Indochine à la fin de la Seconde guerre mondiale, la découverte de la réalité du colonialisme français. Son engagement à gauche, contre le général de Gaulle et la abbr class="abbr" title="Cinquième">Vsup>esup>abbr> République, mais surtout pour le Vietcong et les Khmers rouges (span>« le meilleur Cambodge »span>), seront l'objet d'ardents débats et de justifications i>a posteriorii> de sa part. Il déclarera plus tard s'être trompé et reconnaîtra le caractère génocidaire du régime. p> h3 id="Biographe">Biographeh3> p>Biographe de nombreuses personnalités, Jean Lacouture revendique, lors d'un débat en 2001 avec Philippe Bertrand sur France Inter (émission i>Café littérairei>) sa subjectivité et son empathie pour les personnages dont il écrit la biographie (par exemple la personnalité « savoureuse » d'Hô Chi Minh). Ainsi, dit-il, s'il ne peut faire de biographie de personnages qu'il n'apprécie pas, il reconnaît écrire des biographies d'admiration et pour lesquelles il n'hésite pas à s'écarter de la règle de l'objectivité. Partant ainsi du constat que « le biographe est dominé par son personnage », il ne croit pas à cette règle (défendue par Pierre Milza) et reconnaît traiter le sujet de manière engagée et personnelle. p>p>Pour Jean Lacouture, l'art du biographe consiste à laisser des zones d'ombre pour permettre au lecteur de se faire une idée. p>p> Écrivain ou historien de l'histoire immédiate ou contemporaine, Jean Lacouture a regretté de ne pas avoir mis l'accent sur « l'encagement » des hommes au Viêt Nam. En revanche, il ne cache pas certaines dérives du régime nassérien dans i>L'Égypte en mouvementi> (éditions du Seuil, 1956), coécrit avec sa femme Simonne Lacouture : p>blockquote> p>« Toute censure est haïssable. Mais, pratiquée comme elle l'est en Égypte, fantasque, irrésolue, pataugeante et féroce sitôt que décidée, elle fait de la presse l'une des dernières formes de la servitude. » p> blockquote>p style="margin:-0.7em 0 0.3em 6em">— Jean Lacouture, i>L'Égypte en mouvementi>, (abbr class="abbr" title="page">p.abbr> 282).p> h3 id="Parcours_professoral">Parcours professoralh3> p>Jean Lacouture enseigne à l'Institut d'études politiques de Paris. p> h3 id="Mélomane_et_passionné_d'Ovalie">span id="M.C3.A9lomane_et_passionn.C3.A9_d.27Ovalie">span>Mélomane et passionné d'Ovalieh3> p>Grand mélomane, passionné de musique et surtout d'opéra, après avoir écrit sur i>Carmeni>, Jean Lacouture est le président de l'Association des amis de Georges Bizet. p>p>Il est aussi depuis toujours un fin connaisseur du milieu rugbystique français en commentant notamment, dans le journal i>Le Mondei>, les matchs du tournoi des Cinq nations. Il écrit sur ce sujet un livre i>Voyous et gentlemen, Une histoire de rugbyi> en 2006. p> h3 id="Décès">span id="D.C3.A9c.C3.A8s">span>Décèsh3> p>Jean Lacouture meurt à 94 ans le time class="nowrap" datetime="2015-07-16" data-sort-value="2015-07-16">16 juillet 2015time>, quatre ans jour pour jour après son épouse, Simonne, née Simonne Grésillon. Il est inhumé le time class="nowrap" datetime="2015-07-20" data-sort-value="2015-07-20">20 juillet 2015time> au cimetière de Roussillon dans le Vaucluse, en présence notamment de l'ancien secrétaire d’État et historien Jean-Noël Jeanneney, de l'ex-ministre de la Justice Élisabeth Guigou et du journaliste Jean-Louis Servan-Schreiber. p> h2 id="Engagements">Engagementsh2> h3 id="Anti-colonialiste">Anti-colonialisteh3> p>C'est sa rencontre avec Hô Chi Minh — span>« personnalité charismatique »span>, selon lui, — qui détermine l'engagement de Jean Lacouture dans la cause de la décolonisation. C'est ainsi que, dans les années 1950, il est un des premiers partisans de la décolonisation de l'Algérie et de toutes les autres colonies encore françaises. p>p>Il est membre du comité de soutien du centre Primo-Levi (soins et soutien aux personnes victimes de la torture et de la violence politique). p> h3 id="L'anti-américanisme_des_années_1970_et_ses_conséquences">span id="L.27anti-am.C3.A9ricanisme_des_ann.C3.A9es_1970_et_ses_cons.C3.A9quences">span>L'anti-américanisme des années 1970 et ses conséquencesh3> p>En 1970, dans i>Le Nouvel Observateuri>, Jean Lacouture fait l'éloge du nouveau gouvernement nationaliste de Penn Nouth (lequel sera rapidement renversé par un coup d’État appuyé par les États-Unis), mis en place au Cambodge et du programme politique du Front uni national du Kampuchéa (FUNK). Il n'est alors pas le seul intellectuel à prendre parti pour les régimes hostiles à « l'impérialisme américain ». Il côtoie Jacques Decornoy, Jacques Julliard, Jean-Paul Sartre, etc. p>p>En 1975, après avoir salué la chute de Saïgon, il salue la venue imminente d'un « meilleur Cambodge » avec les Khmers rouges alors que l'édition du time class="nowrap" datetime="1975-04-17" data-sort-value="1975-04-17">17 avril 1975time> du i>Mondei> titre : « L'écroulement des illusions » (de Long Boret, successeur de Lon Nol) et que les Khmers rouges entrent dans Phnom Penh. p>p>À cette époque, pour Jean Lacouture, les Khmers rouges sont span>« un mouvement de résistance contre un gouvernement fabriqué par les Américains »span>. p>p>Il faudra deux ans à Lacouture pour appréhender la réalité de l'idéologie des Khmers rouges et des Vietnamiens du nord et plus encore pour admettre les massacres perpétrés au Cambodge. En 1977, Jean Lacouture prend connaissance du livre de François Ponchaud i>Cambodge année zéroi>, qui fait découvrir au monde l'horreur du régime institué par les Khmers rouges. Dans un article consacré à cet ouvrage publié d'abord dans i>Le Nouvel Observateuri> avant d'être traduit dans une revue américaine, la i>New York Review of Booksi> (time class="nowrap" datetime="1977-03-31" data-sort-value="1977-03-31">31 mars 1977time>), il mêle dénonciation du régime khmer et i>mea culpai> personnel. Cet article connaît un certain succès dans la presse d’outre-Atlantique qui lui consacre bon nombre d’éditoriaux. Néanmoins, Noam Chomsky compara l'article avec le livre de Ponchaud et s'aperçut « que la plupart des affirmations de Lacouture n’avaient pas de fondement dans l’ouvrage cité ». Lacouture fit amende honorable quant aux inexactitudes dévoilées en justifiant son action par l'urgence de dénoncer et condamner le régime de Pol Pot, fût-ce au prix d'erreurs. p>p> En time class="nowrap" datetime="1978-11" data-sort-value="1978-11">novembre 1978time>, revenant sur sa présentation du Viêt Nam et des Khmers rouges dans un entretien à i>Valeurs actuellesi>, il déclare : p>blockquote> p>« avoir pratiqué une information sélective en dissimulant le caractère stalinien du régime nord-vietnamien. Je pensais que le conflit contre l'impérialisme américain était profondément juste, et qu'il serait toujours temps, après la guerre, de s'interroger sur la nature véritable du régime. Au Cambodge, j'ai péché par ignorance et par naïveté. Je n'avais aucun moyen de contrôler mes informations. J'avais un peu connu certains dirigeants actuels des Khmers rouges, mais rien ne permettait de jeter une ombre sur leur avenir et leur programme. Ils se réclamaient du marxisme, sans que j'aie pu déceler en eux les racines du totalitarisme. J'avoue que j'ai manqué de pénétration politique. » p> blockquote> p>Toutefois en 1980, après quelques hésitations dues à des rumeurs sur la continuation du génocide des Cambodgiens par l'armée vietnamienne, il approuve l'intervention du Viet-Nam communiste de l'hiver 1978-1979 au Cambodge. Il exprime ainsi dans i>le Mondei> son incompréhension devant le soutien, relatif, de l'ONU aux Khmers rouges qui semble ressortir de la formule span>« l'ancien gouvernement Pol Pot est le seul représentant du peuple cambodgien »span>. p>p>Au moment où le Cambodge est en peine de reconnaissance et où les États-Unis soutiennent PolPot revenu dans l'oppositon pour compliquer la tâche des vietnamiens, cette « position » lui paraît span>« non seulement absurde et immorale mais sur le terrain nuisible aux organisations humanitaires »span>. p> h3 id="De_Gaulle">De Gaulleh3> p>Dans les années 1950 et 1960, il fut l'un des plus vigoureux détracteurs du général de Gaulle et un fervent partisan de François Mitterrand. p>p>À la fin des années 1980, sa biographie de De Gaulle (i>De Gaulle ou l'éternel défii>) tranchait avec ses opinions de jeunesse. Il reconnut alors avoir évolué et être devenu un de ses plus grands admirateurs. p> h3 id="L'affaire_Boudarel">span id="L.27affaire_Boudarel">span>L'affaire Boudarelh3> p>En 1991, il prend la défense de Georges Boudarel, universitaire, visé par une plainte pour « crimes contre l'humanité » déposée par d'anciens prisonniers français d'un camp vietminh où celui-ci était commissaire politique au début des années 1950. p> h3 id="Tauromachie">Tauromachieh3> p>Jean Lacouture se qualifie lui-même de revistero-amateur dans l'introduction de son livre i>Signes du taureaui> qui est un recueil des chroniques tauromachiques qu'il a fait paraître dans i>Le Mondei> de 1968 à 1979. Il a également préfacé un grand nombre d'ouvrages tauromachiques dont i>La Tauromachiei> de Claude Popelin et Yves Harté dans une introduction qui porte le titre i>Notre ami Claude (Popelin)i>, avec François Zumbiehl. Il a aussi publié avec Robert Ricci, i>Corridas, détails de passioni>, où il revient sur la nature de l'i>aficióni>. p>p>Il continue d'être un ardent défenseur de la tauromachie, s'insurgeant contre l'interdiction catalane qu'il considère comme une décision politique. Les opposants ne manquent pas de l'attaquer notamment au moment où la tauromachie a été inscrite au patrimoine culturel immatériel de la France, parce qu'il fait partie des signataires de la lettre que les intellectuels et les artistes ont signée pour remercier Frédéric Mitterrand. p> h4 id="Ouvrages_de_référence_sur_la_tauromachie">span id="Ouvrages_de_r.C3.A9f.C3.A9rence_sur_la_tauromachie">span>Ouvrages de référence sur la tauromachieh4> ul>li>span id="Lacouture1965">span id="Jean_Lacouture1965">Jean span>Lacouturespan>, cite class="italique">Signes du taureaucite>, Paris, Julliard, time>1965time> small style="line-height:1em;">(ISBN span>1-883145-00-7span>)small>span title="ctx_ver=Z39.88-2004&rft_val_fmt=info%3Aofi%2Ffmt%3Akev%3Amtx%3Abook&rft.genre=book&rft.btitle=Signes+du+taureau&rft.place=Paris&rft.pub=Julliard&rft.aulast=Lacouture&rft.aufirst=Jean&rft.date=1965&rft.isbn=1-883145-00-7&rfr_id=info%3Asid%2Ffr.wikipedia.org%3AJean+Lacouture">span>span>span>li> li>span id="PopelinHarté1994">span id="Claude_PopelinYves_Harté1994">Claude span>Popelinspan> et Yves span>Hartéspan>, cite class="italique">La Tauromachiecite>, Paris, Seuil, time>1994time>, 311 abbr class="abbr" title="pages">p.abbr> small style="line-height:1em;">(ISBN span>2-02-021433-4span>)small>span title="ctx_ver=Z39.88-2004&rft_val_fmt=info%3Aofi%2Ffmt%3Akev%3Amtx%3Abook&rft.genre=book&rft.btitle=La+Tauromachie&rft.place=Paris&rft.pub=Seuil&rft.aulast=Popelin&rft.aufirst=Claude&rft.au=Hart%C3%A9%2C+Yves&rft.date=1994&rft.tpages=311&rft.isbn=2-02-021433-4&rfr_id=info%3Asid%2Ffr.wikipedia.org%3AJean+Lacouture">span>span>span>li>ul> h2 id="Publications">Publicationsh2> ul>li>i>L'Égypte en mouvementi>, en collaboration avec Simonne Lacouture, Le Seuil, 1956li> li>i>Le Maroc à l'épreuvei>, en collaboration avec Simonne Lacouture, Le Seuil, 1958li> li>i>La Fin d'une guerrei>, en collaboration avec Philippe Devillers, 1960, nouvelle édition en 1969li> li>i>Cinq hommes et la Francei>, Le Seuil, 1961li> li>i>Le Poids du Tiers-Mondei>, en collaboration avec Jean Baumier, Arthaud, 1962li> li>i>De Gaullei>, 1965, Le Seuil, nouvelle édition en 1971li> li>i>Le Viêt Nam entre deux paixi>, Le Seuil, 1965li> li>i>Hô Chi Minhi>, Le Seuil, 1967, nouvelle édition en 1976li> li>i>Israël et les Arabes, le troisième combati>, avec Francis Held, Simonne Lacouture, Éric Rouleau, coll. L’histoire immédiate, 1967li> li>i>Quatre Hommes et leurs peuples, sur-pouvoir et sous-développementi>, Le Seuil, 1969li> li>i>Viêt Nam, de la guerre française à la guerre américainei>, avec Philippe Devillers, coll. Esprit, 1969li> li>i>Nasseri>, Le Seuil, 1971li> li>i>L'Indochine vue de Pékini>, entretiens avec le Prince Sihanouk, Le Seuil, 1972li> li>i>Un sang d'encrei>, Stock-Seuil, 1974li> li>i>Les Émirats miragesi>, en collaboration avec Gabriel Dardaud et Simonne Lacouture, Le Seuil, 1975li> li>i>Viêt Nam, voyage à travers une victoirei>, en collaboration avec Simonne Lacouture, Le Seuil, 1976li> li>i>André Malraux, une vie dans le sièclei>, Prix aujourd'hui, Le Seuil, 1973 ; abbr class="abbr" title="collection">coll.abbr> « Points histoire », 1976li> li>span id="CormierJean_DenisDuthenLacouture1977">span id="Jean_Cormieravec_Jean_DenisGeorges_DuthenJean_Lacouture1977">Jean Cormier, avec Jean Denis, Georges Duthen, Jean Lacouture, Denis Lalanne, Jean-Jacques Simmler et Jean Desclaux (abbr class="abbr" title="illustrations">ill.abbr> Roger Blachon), cite class="italique">Grand Chelemcite>, éditions Denoël, time class="nowrap" datetime="1977-04-05" data-sort-value="1977-04-05">5 avril 1977time>, 144 abbr class="abbr" title="pages">p.abbr> small style="line-height:1em;">(ISBN span>978-2-207-22370-3span>)small>span title="ctx_ver=Z39.88-2004&rft_val_fmt=info%3Aofi%2Ffmt%3Akev%3Amtx%3Abook&rft.genre=book&rft.btitle=Grand+Chelem&rft.pub=%C3%A9ditions+Deno%C3%ABl&rft.aulast=Cormier&rft.aufirst=Jean&rft.au=avec+Jean+Denis&rft.au=Georges+Duthen&rft.au=Jean+Lacouture&rft.au=Denis+Lalanne&rft.au=Jean-Jacques+Simmler&rft.au=Jean+Desclaux&rft.date=1977-04-05&rft.tpages=144&rft.isbn=978-2-207-22370-3&rfr_id=info%3Asid%2Ffr.wikipedia.org%3AJean+Lacouture">span>span>span>.li> li>a href="/bibliorachi/recherche/viewnotice/code_rebond/A2656/id/46810" title="Accéder au document: Léon Blum" class="text-secondary">Léon Bluma>, Le Seuil, 1977 ; abbr class="abbr" title="collection">coll.abbr> « Points histoire », 1979, abbr class="abbr" title="Deuxième">2sup>esup>abbr> Prix Fondation Pierre-Lafue 1978,li> li>i>Survive le peuple cambodgien !i>, 1978li> li>i>Le rugby, c'est un mondei>, Le Seuil, 1979li> li>i>Signes du Taureaui>, Julliard, 1979li> li>i>François Mauriaci>, « Bourse Goncourt de la biographie », Le Seuil, 1980 ; abbr class="abbr" title="collection">coll.abbr> « Points essais », 2 volumes, 1990li> li>i>Julie de Lespinasse, mourir d'amouri>, en collaboration avec Marie-Christine d'Aragon, Ramsay, 1980 ; Complexe, 2006li> li>i>Pierre Mendès Francei>, Le Seuil, 1981 et 2003li> li>i>Le Piéton de Bordeauxi>, ACE, 1981li> li>i>En passant par la Francei>, Journal de voyage, en collaboration avec Simonne Lacouture, Le Seuil, 1982li> li>i>Profils perdusi>, 53 portraits contemporains, A.M. Métailié, 1983li> li>i>De Gaullei>, (3 volumes) : 1 — Le Rebelle (1890-1944), 2 — Le Politique (1944-1959), 3 — Le Souverain (1959-1970), Le Seuil, 1984, 1985 et 1986. Paris ; abbr class="abbr" title="collection">coll.abbr> « Points histoire », 1990.li> li>i>Algérie : la guerre est finiei>, éd. Complexe, Bruxelles, 1985 et 2002li> li>i>De Gaulle ou l'éternel défii>, en collaboration avec Roland Melhl, 1988li> li>i>Corridas : détails de passioni> avec Robert Ricci éditions Aubier (1988)li> li>i>Champollion : Une vie de lumièresi>, Grasset, 1989li> li>i>Jésuitesi>, tome 1, Les Conquérants, 1991li> li>i>Jésuitesi>, tome 2, Les Revenants, 1992li> li>i>Le Citoyen Mendès Francei>, en collaboration avec Jean Daniel, coll. L’histoire immédiate, 1992li> li>i>Le Désempire, Figures et thèmes de l'anticolonialismei>, en collaboration avec Dominique Chagnollaud, Denoël, abbr class="abbr" title="collection">coll.abbr> « Destins croisés », 1993li> li>i>Voyous et gentlemen, une histoire du rugbyi>, coll. « Découvertes Gallimard / Culture et société » (abbr class="abbr" title="numéro">nsup>osup>abbr> 164), Gallimard, 1993li> li>i>Une adolescence du sièclei>, Jacques Rivière et la NRF (1900-1925), 1994li> li>i>Le Grand Théâtre de Bordeaux ou L'opéra des vendangesi>, Caisse nationale des monuments historiques et des sites, abbr class="abbr" title="collection">coll.abbr> « Monuments en paroles », photographies de Dominique Thillard, 1994 small style="line-height:1em;">(ISBN span>2-85822-125-1span>)small>li> li>i>Mes héros et nos monstres, Le abbr class="abbr" title="Vingtième">20sup>esup>abbr> siècle ou Le Temps des démiurgesi>, 1995li> li>i>Montaigne à chevali>, abbr class="abbr" title="collection">coll.abbr> « Points », 1996li> li>i>L’Histoire de France en 100 tableauxi>, Hazan, 1996li> li>i>François Mitterrand, une histoire de Françaisi>, 2 tomes, Éditions du Seuil, 1998, 434 et 625 p. ul>li>i>François Mitterrand, une histoire de Françaisi> (vol 1) : « Les risques de l’escalade », 1998li> li>i>François Mitterrand, une histoire de Françaisi> (vol 2) : « Les vertiges du sommet », 1998li>ul>li> li>i>Greta Garbo, La Dame aux camérasi>, Liana Levi, 1999li> li>i>John F. Kennedyi>, Nathan, 2000li> li>i>Germaine Tillion, la traversée du mal : entretiens avec J. Lacouturei>, Arléa, 2000li> li>i>Le Témoignage est un combat : une biographie de Germaine Tillioni>, 2000li> li>i>Le Roman du pouvoir : Mitterrand raconté par…i>, en collaboration avec Patrick Rotman, 2000li> li>i>Voyage dans le demi-sièclei>, avec Gérard Chaliand, entretiens croisés avec André Versaille, éditions Complexe, 2001li> li>i>La Raison de l'autre, sur Montaigne, Montesquieu, Mauriaci>, Confluences, 2002li> li>i>De Gaulle raconté à Benjamini>, Indigène, 2002li> li>i>Montesquieu, Les Vendanges de la libertéi>, 2003li> li>i>Stendhal, le bonheur vagabondi>, Le Seuil, 2004li> li>i>Une vie de rencontresi>, 2005li> li>i>Éloge du secreti>, en coll. avec Hugues Le Paige, éd. Labor, abbr class="abbr" title="collection">coll.abbr> « Trace », 2005li> li>i>Alexandre Dumas à la conquête de Parisi>, Complexe, 2005li> li>i>Paroles de Présidentsi>, Dalloz, 2006, small style="line-height:1em;">(ISBN span>978-2247070435span>)small>li> li>i>Lois et mœurs du rugbyi>, Dalloz 2007li> li>i>Albums de la Pléiade : Montaignei>, bibliothèque de la Pléiade, éditions Gallimard, 2007li> li>i>Le Monde est mon métier : Le journaliste, les pouvoirs et la véritéi>, avec Bernard Guetta, Broché, 2007li> li>i>L'Algérie algérienne : fin d'un empire, naissance d'une nationi>, Gallimard, 2008 small style="line-height:1em;">(ISBN span>978-2070120031span>)small>li> li>i>Malraux : itinéraire d'un destin flamboyanti>, entretiens avec Karin Müller, A. Versaille éditeur, 2008 small style="line-height:1em;">(ISBN span>978-2874950056span>)small>li> li>i>Jean Lacouture ou Le goût des autres : entretiens avec Gilbert et Nicole Balavoinei>, Confluences, 2009 small style="line-height:1em;">(ISBN span>978-2-35527-019-2span>)small>li> li>i>Les Impatients de l'histoirei>, Grasset 2009, small style="line-height:1em;">(ISBN span>978-2-246-74451-1span>)small>li> li>i>Nos Orients, Le rêve et les conflits. Entretiens avec Ahmed Youssefi>, en coll. avec Ahmed Youssef, éd. du Rocher, 2009 small style="line-height:1em;">(ISBN span>978 2 268 06471 0span>)small>li> li>i>Sont-ils morts pour rien? : Un demi-siècle d'assassinats politiquesi>, en coll. avec Jean-Claude Guillebaud, éd. du Seuil, 2010 small style="line-height:1em;">(ISBN span>978-2020998321span>)small>li> li>i>Paul Flamand, éditeuri>, Les Arènes, 2010 small style="line-height:1em;">(ISBN span>978-2-35204-118-4span>)small>li> li>i>Carmen. La révoltéei>, Ed. du Seuil, 2011 small style="line-height:1em;">(ISBN span>978-2-0210-4720-2span>)small>li> li>i>Le Tour du monde en 80 ans, entretiens avec Stéphanie Le Baili>, éd. France-Empire, 2012li> li>i>L'Ami oublié de Malraux en Indochine, Paul Monin (1890-1929)i>, éd. Les Indes savantes, 2014, préface d'Yves Le Jariel.li>ul> h2 id="Filmographie">Filmographieh2> ul>li>1974 : i>La République est morte à Diên Biên Phui> (coréalisateur et narrateur)li>ul> h2 id="Distinctions">Distinctionsh2> h3 id="Décorations">span id="D.C3.A9corations">span>Décorationsh3> ul>li>span typeof="mw:File">span> Grand officier de la Légion d'honneur, 2013 ul>li>span typeof="mw:File">span> Commandeur de la Légion d'honneur le time class="nowrap" datetime="2007-07-13" data-sort-value="2007-07-13">13 juillet 2007time>).li>ul>li> li>span typeof="mw:File">span> Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettresli>ul> h3 id="Récompenses">span id="R.C3.A9compenses">span>Récompensesh3> ul>li>Grand Prix de la littérature de la ville de Bordeaux, 1974li> li>Prix Henri Desgrange de l'Académie des sports, 1976li> li>Prix Fondation Pierre Lafue, 1978li> li>Bourse Goncourt de la biographie, décernée par la ville de Nancy pour son ouvrage sur François Mauriac, 1980li> li>Prix Sola Cabiati de la ville de Paris, 1996li> li>Grand Prix d'histoire de l'Académie française, 2003li>ul> h2 id="Notes_et_références">span id="Notes_et_r.C3.A9f.C3.A9rences">span>Notes et référencesh2> h2 id="Liens_externes">Liens externesh2> p class="mw-empty-elt"> p> ul>li class="mw-empty-elt"> li>span>span>Ressources relatives à la littératurespan> : ul>li>Académie française small>(lauréats)small>li> li>Étonnants voyageursli> ul>span>li> li>span>span>Ressources relatives à la recherchespan> : ul>li>Canal-Uli> li>Perséeli> ul>span>li> li>span>span>Ressource relative à la vie publiquespan> : ul>li>Documents diplomatiques suisses 1848-1975li> ul>span>li> li>span>span>Ressource relative à plusieurs domainesspan> : ul>li>Radio Franceli> ul>span>li> li>span>span>Ressource relative à l'audiovisuelspan> : ul>li>Africulturesli> ul>span> li> li> li> li>i>Vidéo:i> Jean Lacouture en 1974, il évoque les grands hommes politiques, une archive de la Télévision suisse romandeli> li>AAR - Un biographe engagé : sur le site des Archives audiovisuelles de la rechercheli> li>« Malraux : itinéraire d'un destin flamboyant » : Jean Lacouture et Karin Müller nous parle du livre d'entretiens qu'ils ont réalisé ensemble autour de Malraux abbr class="abbr indicateur-format format-vidéo" title="Vidéo au format mpg, avi...">[vidéo]abbr>li>ul> ul id="bandeau-portail" class="bandeau-portail">li>span>span>span typeof="mw:File">span>span> span>Portail de la littérature françaisespan> span>li> li>span>span>span typeof="mw:File">span>span> span>Portail de l’historiographiespan> span>li> li>span>span>span typeof="mw:File">span>span> span>Portail du journalismespan> span>li> li>span>span>span typeof="mw:File">span>span> span>Portail de la tauromachiespan> span>li> li>span>span>span typeof="mw:File">span>span> span>Portail de Bordeauxspan> span>li> ul>

Ce contenu est mis à disposition selon les termes de Licence Creative Commons Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 3.0

Source : Article Jean Lacouture de Wikipédia

Contributeurs : voir la liste