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    POLITIQUE DE CONFIDENTIALITE

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AccueilCritiques rédigées par Bénédicte

Critiques rédigées par Bénédicte

 

La fille qui n'aimait pas Noël (Zoé Brisby)

note: 4roman de noël Bénédicte - 29 mars 2023

Il est vrai que ce n'est pas la période pour lire ce genre de roman. Mais on a bien droit aux téléfilms de noël à partir d'octobre alors pourquoi pas des livres de noël jusqu'à Pâques. Surtout que pour une fois, le narrateur et héros de cette histoire est un homme et non une femme (malgré le titre). J'ai beaucoup aimé ce roman qui met en scène un homme dégingandé, timide, un peu en dehors de la vie mais aussi rêveur. Il se met, malgré lui dans des situations cocasses qui m'ont fait rire, sinon sourire.

Plus jamais sans moi (Maud Ankaoua)

note: 2Où il est question d'amour de soi et des autres Bénédicte - 29 mars 2023

Ce n'est pas du tout le livre auquel je m'attendais. Il est très centré développement personnel et je dois dois dire que cela m'a beaucoup gêné dans ma lecture.
L'intrigue n'est là que pour servir une théorie de l'amour de soi, servie par de trop nombreux aphorismes et citations qui rendent la lecture indigeste parfois. Les personnages sont caricaturaux auxquels j'ai eu beaucoup de mal à m'identifier, à adhérer.
Conclusion, ce genre de livre n'est pas pour moi.

De sang, d'écume et de glace (Alexiane de Lys)

note: 5Une belle découverte Bénédicte - 22 avril 2022

Pas la peine d'en dire plus que ce qui est dit dans le résumé sous peine de déflorer l'histoire. Si vous êtes plutôt observateur, vous devinerez le sujet du roman rien qu'en regardant la couverture. Ca est vous y êtes?
Quelle imagination, quel sens du détail ! L'auteur nous immerge (au sens littéral du terme) dans son univers. On a l'impression d'y être tant les descriptions sont détaillées, vivantes, que ce soit les paysages ou la société dans laquelle évolue les personnages (et non, je ne vous en dirai pas plus). Lorsqu'on lit le livre, on a vraiment les images qui se déroulent sous nos yeux, c'est assez rare pour le souligner surtout quand il s'agit de romans pour jeunes adultes.
Après l'intrigue elle-même est convenue qui rend prévisibles certains méandres de l'histoire : fille canon + mec tout aussi canon mais pas sympa + se détestent mutuellement = romance latente. C'est cliché mais ça fonctionne toujours et avouons-le, je n'ai pas boudé mon plaisir.

D'or et d'oreillers (Flore Vesco)

note: 3Revisite de la Princesse au petit pois mais pas que... Bénédicte - 22 avril 2022

J'ai d'abord été attirée par la très belle couverture puis par les critiques plutôt dithyrambiques de ce roman.
Alors même si ce n'est pas le coup de coeur que j'attendais, le roman revisite habilement (et de façon plutôt poétique) le conte La Princesse au petit pois mais pas que . Pourquoi? parce qu'il foisonne de références à d'autres contes, à la mythologie. Il casse aussi le cliché de la princesse fragile qui a besoin d'un beau chevalier pour la secourir. Ici, Sadima, notre héroïne, n'est pas une princesse mais une femme de chambre à la beauté exotique, courageuse, vive d'esprit et qui n'hésite pas à s'habiller en garçon pour aller chasser.
Cependant, l'auteure n'évite pas les longueurs et une certaine lourdeur dans la découverte de la sexualité de la jeune fille: ce n'est pas explicite mais ce n'est pas subtile non plus.
N'oublions pas que c'est un roman pour adolescent. Ceci explique peut-être cela

La vie rêvée de Margaret (Katherine Center)

note: 4Drôle et émouvant Bénédicte - 22 avril 2022

Margaret perd le contrôle de sa future vie de rêve le jour où son fiancé l'emmène faire un tour d'avion. Une bourrasque de vent, un pilote novice et c'est la catastrophe! Fini le job de rêve, adieu fiancé (il s'est défilé le traître). Il faut réapprendre à vivre avec son handicap, s'adapter, se trouver de nouvelles motivations. Et Margaret en a trouvé une! Apprivoiser l'ours mal léché qui lui sert de kiné.
ce roman ne tombe jamais dans le pathos : il est sensible, émouvant mais plein de vie, de rire et d'espoir. Les personnage sont attachants (mention spéciale pour la mère de Margaret)

Le dernier message (Nicolas Beuglet)

note: 5Un thriller bien maîtrisé Bénédicte - 22 avril 2022

Nouvelle trilogie, nouvelle héroïne. Nicolas Beuglet nous régale une nouvelle fois avec un thriller surprenant.
Grâce, enquêtrice au passé tourmenté et accessoirement placardisée au sein de la police, est envoyée sur une île écossaise enquêter sur le meurtre d'un homme dans un monastère. Ce meurtre va s'avérer être une affaire beaucoup plus complexe impliquant une entreprise, aux ramifications mondiales et gouvernementales.
Comme toujours dans ses romans, l'auteur nous propose une théorie surprenante sur les origine de l'univers . Et comment en arrive-t-on à évoquer un tel sujet? Et bien c'est en cela que les romans de Nicolas Beuglet sont surprenants : il parvient à relier enquête et hypothèses scientifiques, philosophiques mais avec beaucoup de maestria.
Ca remue,ça bouge, ça vous fait réfléchir.

Oeuvre non trouvée

note: 4Petit plaisir de Noël Bénédicte - 22 avril 2022

Les romans de Jenny Colgan sont comme des petits bonbons de guimauve entourés de chocolat. Ils sont réconfortants et nous font fondre de plaisir. Ils fleurent bon la campagne anglaise dans laquelle s'épanouissent des personnages au caractère un peu rude mais au coeur tendre. Et ce roman ne déroge pas à la règle : une île belle mais rude, des habitants tout aussi rudes mais cocasses et attendrissants, des quiproquos et de l'amour.
A déguster sous la couette ou au coin du feu.

Et ces êtres sans pénis ! (Chahdortt Djavann)

note: 5A dévorer Bénédicte - 22 avril 2022

Tout est dans le titre: il nous fait ressentir tout le mépris des hommes à l'égard des femmes mais aussi la culpabilité des femmes de ne pas être nées garçon. L'auteure, iranienne de naissance, dénonce dans ce roman la condition féminine et l'hypocrisie d'une société où il ne fait pas bon d'être née femme.
Il s'inspire de faits divers et de la propre histoire de l'auteure.
Je l'ai dévoré.

Je suis l'abysse (Donato Carrisi)

note: 5Tiré de faits réels Bénédicte - 22 avril 2022

L'homme qui nettoyait, la chasseuse de mouches, la fille à la mèche violette et Micky sont les 4 personnages autour desquels s'articule ce thriller glaçant.
Le premier, invisible aux yeux de la société, en profite pour traquer les femmes seules et les rabattre vers Micky, serial killer. La seconde pourchasse ce genre de prédateurs afin de sauver les femmes.
Aussi, quand l'homme qui nettoyait sauve de la noyade la fille à la mèche violette, il laisse des traces que la chasseuse de mouche ne laissera pas passer.
L'intrigue est bien ficelée et ne fait pas étalage de scènes gores même si la violence est bien présente. Tout est dans l'ambiance angoissante, glauque.

Code 612 (Michel Bussi)

note: 5Hommage au Petit Prince Bénédicte - 22 avril 2022

Qu'est-il arrivé vraiment à Saint-Exupéry? Quel message a-t-il voulu délivrer dans son conte Le Petit Prince?
C'est ce que tente de découvrir un duo d'enquêteurs aidé des 6 membres du club Code 612, les plus grands fans et experts du texte de Saint-Exupéry.
Cette enquête policière riche nous replonge avec nostalgie dans l'enfance et nous fait découvrir le conte sous un nouveau jour et invite ceux qui ne l'auraient pas encore lu à le découvrir.
Fascinant

Oeuvre non trouvée

note: 5Thriller fantastique et surnaturel Bénédicte - 22 avril 2022

Une île mystérieuse, une couronne de démon prête à lâcher les hordes même de l'enfer sur le monde. Attention, danger!
Voici un roman dans un monde où les insectes sont devenus les rois de la planète et les humains leurs proies fragiles.
Pour les fans d'enquête à la mode fantastique saupoudré d'apocalypse.

La mort sans visage (Kathy Reichs)

note: 3Peut mieux faire Bénédicte - 22 avril 2022

Une nouvelle aventure e Temperance Brennan. Un polar qui se lit facilement et en lien avec l'actualité des Etats-Unis. Il est question de complots, de pédophilie, de prédications et de dark-web.
Un roman qui se lit bien mais qui n'est pas du niveau des précédents.

Le cri (Nicolas Beuglet)

note: 5un polar aux accents philosophiques Bénédicte - 20 mai 2020

J'ai d'abord été attirée par la couverture (on ne se refait pas) puis intriguée par le résumé: une enquête sur fond de secrets de la CIA à laquelle se mêlent des essais scientifiques, une course contre la montre, des questions théologiques et philosophiques. Qu'est-ce que ça pouvait bien donner? J'ai hésité puis je me suis lancée et finalement je ne regrette pas du tout. J'ai été littéralement emballée dès les premières lignes.
Sans faire de résumé, l'intrigue est menée tambour battant, sans temps mort, avec pléthore de rebondissements : on se demande même comment les héros font pour ne pas tomber d'épuisement. Des héros auxquels on s'attache rapidement : l'inspectrice, torturée par son passé et obsédée par l'envie d'un enfant qui lui fait perdre son compagnon et le journaliste qui lui se retrouve père de substitution pour son neveu suite à la mort "accidentelle" de son frère et de sa belle-soeur.
A la lecture des premières pages, on ne s'attend vraiment pas à arriver là où nous emmène l'auteur.
C'est un roman captivant, riche, qui nous emmène loin dans les réflexions scientifiques et philosophiques.

La vie a plus d'imagination que nous (Clarisse Sabard)

note: 5un moment de bonheur Bénédicte - 20 mai 2020

Nous retrouvons Léna qui avait trouvé l'amour auprès de Clément, restaurateur à Vallenot. Mais, voilà, alors qu'elle comptait s'installer avec lui, l'incendie de son restaurant est venu contrecarrer ses plans et Clément l'a quittée. La voilà donc de nouveau célibataire pour les fêtes de fin d'année qu'elle passe avec sa famille. Mais, encore une fois, cela risque de ne pas être de tout repos pour notre héroïne. En effet, après la disparition de sa mère, l'année précédente, partie vivre ses rêves, c'est au tour de son père de filer du mauvais coton en faisant une crise existentielle. En plus, Jacotte a décidé de présenter au reste de la famille sa demi-soeur, Catherine,dont ils n'avaient jamais entendu parler. Jacotte qui folâtre avec Lulu, un SDF recueilli par Xavier, oncle de Léna et curé de son état. Bref, Léna ne risque pas de s'ennuyer ni de s'apitoyer sur son sort avec une famille pareille.

Et nous non plus, on ne s'ennuie pas à la lecture de ce roman où l'humour est au rendez-vous à chaque page.

J'ai ri du début à la fin.

La vie est belle et drôle à la fois (Clarisse Sabard)

note: 5une bulle de légèreté et de bonne humeur Bénédicte - 20 mai 2020

Léna, trentenaire célibataire, vit à Nice où elle travaille comme designer textile pour les vêtements bébé. Elle déteste Noël sans vraiment savoir pourquoi. Pourtant, sur l'invitation/injonction de sa mère, elle se retrouve contrainte de passer les fêtes de Noël en famille à Vallenot, le village de son enfance dans les Alpes de Haute Provence. A son arrivée, point de mère. Elle a disparu en laissant juste un petit message sibyllin. Voilà Léna coincée entre son freère, Tom dont le mariage bat de l'aile, sa nièce, Violette, adolescente dans toute sa splendeur et sa grand-mère, Jacotte, qui cherche l'âme soeur sur Meetic. Bref, une famille haute en couleur. Mais Léna va jouer le jeu des fêtes, aidée en cela par Jacotte, petite bombe de bonne humeur et de sagesse. Pourtant, des secrets familiaux, des non-dits vont alourdir l'atmosphère.

J'ai vraiment adoré cette comédie familiale avec ces personnages loufoques et décalés (la palme revenant quand même à mamie Jacotte). Elle mets parfaitement en avant les liens intergénérationnels, le bonheur d'être en famille. La plume de l'auteur lègère et pleine d'humour y contribue beaucoup. Du bonheur en page.

Les blessures du silence (Natacha Calestreme)

note: 4Pervers narcissique Bénédicte - 20 mai 2020

L'histoire commence par la déclaration à la police de la disparition d'une femme employée à la mairie du XVème arrondissement de Paris, épouse d'un professeur de français et mère de 3 petites filles.

Le mari n'a prévenu la police que plusieurs jours après la disparition. Lui-même évoque la possibilité d'un suicide alors que les parents affirment qu'elle a été assassinée et probablement par son mari.

Au fur et à mesure que l'on avance dans la lecture, on découvre que le véritable sujet du livre, hormis l'enquête policière, est surtout l'analyse de la violence conjugale et des différentes manières qu'elle peut être orchestrée. La dite violence est en fait du harcèlement moral qui est insidieusement aussi, sinon, plus grave que les coups portés au conjoint. En effet, tout au long du roman, l'auteur nous dévoile toute la perversion du mari pour harceler son épouse, en la rabaissant sans arrêt, que ce soit pour son travail, l'éducation de ses filles: elle dépense l'argent sans compter, elle exerce un métier sans intérêt. Il va juste qu'à lui faire douter de sa santé mentale et lui fait prendre des anxiolytiques. Il souffle le chaud et le froid, est prévenant avec elle pour être cassant l'instant d'après.

L'auteur nous fait, en fait, un cours de psychanalyse de la perversion, de l'art distiller du harcèlement; ce qui nous donne des envies de meurtres envers le harceleur.

Le colis (Sebastian Fitzek)

note: 4Folie? Manipulation? Bénédicte - 20 mai 2020

Une jeune femme a été violée dans sa chambre d'hôtel par un tueur en série : le Coiffeur, ainsi nommé parce qu'il scalpe ses victimes avant de les assassiner. Elle n'a pas été tuée. Pourquoi? Après le drame, elle se réfugie dans sa maison de Berlin située au bord d'un lac.

Jusqu'au moment où le facteur lui demande s'il peut lui laisser un colis à remettre à l'un des voisins dont elle ne connaissait même pas le nom bien qu'elle habite la résidence depuis des années.

Tout l'intérêt du roman repose sur l'héroïne. Elle est psychiatre, spécialiste de la mythomanie et de la paranoïa, et tout au long du livre, on va hésiter sur la véracités des évènements vécus par l'héroïne: est-elle folle? manipulatrice? victime d'hallucinations?

Le livre est rempli de fausses pistes. Quand on croit avoir trouvé le coupable, un coup de théâtre nous fait repartir sur une autre piste. On doute sans arrêt, on va de rebondissements en rebondissements jusqu'à la fin inattendue. (par Mr Hochain)

Oeuvre non trouvée

note: 4Palpitant et angoissant Bénédicte - 20 mai 2020

Après les morts du créateur de la nanotechnologie et du PDG financeur de cette technologie, Jane tient enfin un homme influent parmi les Arcadiens et sa traque va enfin avancer mais ce qu'elle va découvrir va l'horrifier. Pour la faire tomber, les Arcadiens sont prêts à tout et pour cela ils veulent retrouver son fils: de ce côté là aussi l'étau se resserre.

L'intrigue reprend du rythme et c'est plaisant. Je me demande encore comment l'héroïne tient parce que depuis le 1er volet, son sommeil est plutôt rare. On la sens aussi plus fragile même si elle ne lâche rien. Les conspirateurs prennent de plus en plus de place dans l'histoire et cela rend le récit plus palpitant, plus angoissant . Le fait qu'il y ait moins de fausses pistes et de voies sans issue rend le roman moins frustrant à lire.

Mais l'histoire n'est toujours pas terminée.

Mers mortes (Aurélie Wellenstein)

note: 5Fable écologique Bénédicte - 25 avril 2019

Encore une fois magnifique.
J'ai découvert Aurélie Wellenstein avec son roman le Dieu Oiseau qui m'avait mis une belle claque.

Mers mortes, aussi sombre mais moins torturé (un peu moins), m'a noué l'estomac lorsque j'ai tourné la dernière page. Quelle imagination, quelle plume!

Dans un monde où il n'a pas plu depuis 15 ans, où toutes les mers, les lacs se sont asséchés à cause de la surexploitation des ressources maritimes, de la pollution, de l'orgueil de l'humanité qui se prétend si supérieur à la nature, survivent quelques poches humaines, disséminées sur la planète. Ces derniers bastions doivent faire face non seulement à la sécheresse, aux ressources qui s'amenuisent mais aussi à la vengeance des mers fantômes. Seuls quelques êtres doués de dons particuliers, les exorcistes dont fait partie Oural, jeune homme d'une vingtaine d'années qui prend son rôle très au sérieux: sa mission, son sacerdoce même, protéger la vie humaine. Jusqu'à ce qu'il soit enlevé par Bengale, pirate-prophète, qui lui a pour mission de ressusciter les mers au prix de nombreux sacrifices humains.

Au-delà de la diatribe écologique, l'auteur livre une fable magnifique sur la solidarité, l'esprit de sacrifice et l'amitié. Malgré la noirceur de ses univers, Aurélie Wellenstein nous emporte, nous hypnotise littéralement de son écriture vivante, vibrante.

Personnellement, je trouve qu'elle est plusieurs crans au-dessus de ce que l'on peut trouver dans la littérature dite "young adult", de par l'originalité des intrigues, son écriture addictive qui vous emmène toujours plus loin dans la lecture, loin des stéréotypes et de la mièvrerie du genre.

Bref, J'aime, j'aime, j'aime... un point c'est tout.

Oeuvre non trouvée

note: 4Une uchronie au charme suranné Bénédicte - 6 février 2019

Ce 1er tome de la trilogie du subtil changement est une uchronie . Ce changement intervient au moment du désastre de la bataille de Dunkerque en 1940 alors que l'armée britannique ne peut être évacuée et que Hitler menace d'envahir l'Angleterre. Churchill n'a pas eu l'occasion de mobiliser les alliés et a été écarté du gouvernement tandis qu' un groupe d'hommes, surnommés le Cercle de Farthing, emmenés par Sire James Thirkie est parti en France négocier la paix avec Hitler. Désormais, Hitler règne en maître sur tout l'Europe jusque la Russie qui n'est pas encore tombée sous sa coupe. Linbergh, sympathisant du Führer, est devenu président des Etats-Unis. Voilà posé le fond de l'Histoire.

L'intrigue du roman se situe neuf ans plus tard lorsque le Cercle de Farthing se réunit au manoir de Farthing juste avant des élections qui pourraient changer la face de l'Angleterre. Durant ce week-end, Sire James Thirkie est assassiné.
Lucy Kahn, la fille de Lord et Lady Eversley, a contracté une mésalliance en se mariant avec un Juif. Pourtant, sa Mère a insisté pour que le couple assiste à cette petite réunion. Déjà oppressant pour Lucy, le séjour va se transformer en cauchemar lorsque les soupçons de la police vont se tourner vers son mari, malgré les nombreuses incohérences. Seul, Carmichael, policier du Yard chargé de l'enquête, semble penser qu'il est un coupable trop parfait et que derrière le masque lisse et hypocrite de l'aristocratie se cache quelque chose de plus sombre.

Ce roman dont le contexte uchronique sert une intrigue policière où foisonnent les faux semblants donne la part belle à deux personnages atypiques et attachants: Lucy qui, loin d'être la jeune femme écervelée qu'elle paraît être, est très intuitive, pleine de compassion et d'empathie et surtout clairvoyante quant au milieu dont elle est issue et Carmichael, policier tenace qui ne se laisse pas facilement manipuler et dont le secret le conduira, pourtant, a renié ses convictions.

Alors, même si l'on devine aisément l'épilogue, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman.

La reine des quiches (Sophie de Villenoisy)

note: 4Feel good book Bénédicte - 6 février 2019

Derrière ce titre plutôt léger, se cache un roman qui l'est beaucoup moins.

Murielle, quarantenaire, mène une vie sans éclat et elle s'en contente. de toute façon, elle n'aime pas être le centre de l'attention : elle rougit trop facilement, exagérément. Elle a davantage l'habitude de gérer les échecs que les bonnes nouvelles : sa relation avec sa mère depuis sa naissance, ses 7 fausses couches et ses romans jamais publiés. Aussi, lorsqu'un éditeur souhaite publier son livre le plus intime, sa vie bascule et celle de sa famille aussi. Ce roman ne mettra pas seulement Murielle en lumière mais il sera aussi le révélateur des secrets enfouis et travers de son entourage.

Même si le sujet du roman n'est pas facile, l'auteur ne tombe jamais dans le pathos. Bien au contraire, elle parvient à mettre dans son écriture et dans son récit une touche d'humour. Tout d'abord, la bonne nouvelle, le bonheur, les réactions positives des autres que Murielle ne sait pas gérer, créent des situations cocasses.
Mais ce sont les personnages secondaires entourant notre couple malheureux et éclairant leur situation d'un autre point de vue, qui font le sel du récit.
Comme l'ami de Jérôme, le mari de Murielle, qui n'en peut plus de ses jumeaux nourrissons et de sa femme qui s'est laissée convaincre par la Leche League de pratiquer l'allaitement maternel exclusif : la description qu'il fait de son rôle de père est à mourir.
Le roman est jalonné de passages tels que celui-ci.

Le seul bémol que j'émettrai est la relation mère-fille et la révélation du grand secret qui sont traitées succinctement; même si la quasi absence de la mère dans le roman illustre bien l'indifférence, le désintérêt de celle-ci pour sa fille.

Light years n° 1 (Kass Morgan)

note: 4A suivre Bénédicte - 6 février 2019

Je suis entrée dans cette lecture sans a priori, n'ayant ni lu ni vu la série précédente de l'auteure. Et je dois avouer que j'ai beaucoup apprécié ce 1er tome, d'autant que je ne suis pas adepte des intrigues spatiales.

Je me suis laissée emporter par les histoires de Cormack, Vesper, Orélia et Arann. Chacun vient d'une planète différente de la Fédération du Système Tétra : Cormack de Déva, Orélia de Looss, Arann de Chétire et Vesper, la privilégiée, de Tri. Ils viennent d'être admis à l'Académie aérospatiale de Tétra qui ouvre, pour la 1ère fois, depuis des centaines d'années, ses portes à des élèves issus d'autres planètes que Tri. Ce qui ne va pas sans poser des problèmes, d'autant que chacun de nos protagonistes a, soit quelque chose à cacher, soit quelque chose à prouver. On ne peut en dire plus sans dévoiler une partie de l'histoire même si l'on sait très rapidement qui cache quoi. Ce qui nous tient en haleine, ce n'est pas tant ce qu'il cache que la façon dont ils vont s'en tirer, comment ils vont s'adapter et comment va évoluer leur vision de l'autre.

La conduite à quatre voix de l'intrigue, qui alterne les points de vue de Cormack, Vesper, Arann et Orélia met du rythme à l'histoire et permet de donner de l'épaisseur à ses personnages : en se focalisant successivement sur chacun d'eux, l'auteure développe leur histoire , construit leur personnalité, leur donne tout simplement vie. La lecture n'en est que plus attrayante.

Le club des feignasses (Gavin's Clemente Ruiz)

note: 5entre rire et larmes Bénédicte - 4 octobre 2018

Le club des feignasses, c'est la rencontre de 4 personnalités que tout oppose : Béa, l'extravertie et exubérante quinquagénaire; Sam, le trentenaire amoureux de Greg et renié par sa famille, Elizabeth, la bourgeoise en révolte contre sa vie et Alice, jeune femme sensible et introvertie.
Aucun ne se serait rencontré sans ce qui les réunit aujourd'hui dans cette salle où 4 fauteuils, sur lesquels ils sont allongés, se font face. On se croirait presque au bord de la mer à siroter un cocktail? Ainsi est né le club des feignasses.
Le titre et le résumé n'augurent en rien de la gravité du thème développé dans le roman.
Je dois dire que j'ai eu un petit mouvement de recul quand la raison de ce club très spécial est apparue. J'ai même suspendue ma lecture un certain temps. Et puis, comme les autres protagonistes, je me suis laissée emportée par la nature joviale, la joie de vivre de Béa. Sa philosophie de vie, sa façon de voir toujours le verre à moitié plein leur a permis de se révéler à eux-mêmes, de prendre conscience que, même s'il y a certaines choses sur lesquelles ils n'ont pas prise, ils peuvent contrôler la façon de mener leur vie.
J'ai beaucoup ri et eu aussi les larmes aux yeux : ce sont les montagnes russes ce livre. Je ne regrette vraiment pas d'en avoir poursuivi la lecture jusqu'à le dévorer. Pour moi, un petit bonheur.

Le Dieu oiseau (Aurélie Wellenstein)

note: 4sombre et bouleversant Bénédicte - 12 mai 2018

C'est le premier roman que je lis de cette auteure et j'en suis encore toute retournée quand j'y repense. C'est bien la première fois que certains passages m'ont arraché des larmes tant l'auteure a su rendre la détresse, la souffrance de Faolan, le héros de cette histoire, tangible, authentique.

Justement en parlant d'histoire, celle-ci se déroule en des temps indéterminés, sur une île indéterminée (mais qui se meure) sur laquelle vivent dix clans. Tous les dix ans a lieu la Quête de l'oeuf d'or, en l'honneur du dieu Mahoké, à laquelle participe chaque clan. le clan vainqueur dirigera l'île et les autres clans pour les dix années à venir. L'issue de cette quête est un grand "banquet" mené par le clan vainqueur au détriment des autres. En fait de banquet, il s'agit de cannibalisme, de massacre et de viols parmi les autres clans. Faolan a, lui, eu le malheur d'y échapper à cause de ses yeux bleus et il est devenu l'esclave, le souffre-douleur de Torok, fils du chef du clan du Bras de Fer.
Le récit commence à quelques jours de la nouvelle édition de la Quête, Faolan a décidé d'y participer pour sa liberté, prendre sa revanche.

C'est un roman dur, sombre, violent, sanglant à l'image de la superbe première de couverture. Il règne sur tout le récit une atmosphère lourde, angoissante qu'aucune lumière ne parvient à percer. le lecteur accompagne Faolan, complètement brisé, l'esprit torturé, mais animé d'une telle rage de vaincre que cela l'amène aux limites de la folie. L'auteure retranscrit très bien cette lente descente dans les ténèbres de l'esprit avec l'image des grilles qui se referment les unes derrière les autres jusqu'au moment où Faolan et nous-mêmes, lecteurs, ne puissions plus distinguer la réalité de l'onirique.

C'est un roman qui vous happe, vous prend aux tripes. Sa lecture m'a tellement perturbée que j'ai dû la lâcher un jour ou deux pour lire quelque chose de plus léger.

Je le conseillerai quand même pour des lecteurs avertis.

Dark web (Dean Ray Koontz)

note: 4thriller d'anticipation Bénédicte - 12 mai 2018

Je n'ai jamais lu le Dean Koontz des écrits fantastiques. Je serai donc bien incapable de dire qui du Koontz du surnaturel ou du thriller je préfère. Mon coeur ayant quand même plus d'inclination pour le suspense.
C'est donc une totale découverte de cet auteur.

Quand j'ai entamé ce roman, je pensais évoluer dans l'univers sombre du deep web avec ce que cela peut impliquer des malversations, de complots... Jusqu'à ce ce que j'apprenne qu'il ne faut pas confondre dark web et deep web et que deep web n'est pas synonyme d'illégalité (ce n'est qu'une idée reçue). Mais surtout, jusqu'à je me rende compte que le dark web n'est qu'une infime partie de l'intrigue, une porte d'entrée vers la résolution de l'enquête.
C'est donc une mauvaise traduction du titre anglais "The silent Corner" (Le recoin silencieux) plus parlant une fois qu'on a lu le livre.

Dans ce roman, nous suivons Jane Hawk, agent du FBI, qui enquête sur le suicide de son mari, colonel chez les marines. Rien ne présageait un tel acte: une vie de famille équilibrée, amoureux de sa femme, une belle carrière dans l'armée. Seules ces dernières phrases écrites dans un carnet ne cadrent pas avec le personnage. Elle a mis son nez là où il ne fallait pas : elles a découvert un nombre alarmant de suicides chez des personnes qui n'y étaient prédisposées. Maintenant "Ils" la menacent, elle et son petit garçon. Depuis elle oeuvre sous les radars, en mode furtif après avoir pris un congé sans solde pour avoir les mains libres mais surtout parce qu'elle s'est rendu compte que l'affaire remonte haut dans les méandres de l'Etat et du gouvernement.

C'est une intrigue basique mais efficace, menée tambour battant qui mêle complot national, nanotechnologie et mégalomanie . L'héroïne forte, intelligente et belle de surcroît (bref elle est badass) se sort de toutes les situations même les plus désespérées : Black Widow peut aller se rhabiller. C'est peut-être là que le bât blesse: les scènes d'action sont bien décrites, immersives mais je trouve qu'elles manquent de réalisme, d'authenticité dans certaines situations comme savent si bien le faire les blockbusters américains gonflés à la testostérone.

L'épilogue donne à penser qu'il y aura une suite que je lirai volontiers car l'ensemble reste d'une lecture agréable.

La gloire des maudits (Nicolas d' Estienne d'Orves)

note: 5Une part sombre de l'Histoire romancée Bénédicte - 20 avril 2018

L'histoire se déroule en 1955 .Gabrielle Valoria dont le père a été fusillé à la libération habite avec son jeune frère dans le splendide appartement de ses parents. Un jour elle reçoit une lettre signée Léon Drameille qu’elle ne connait ni d’Eve ni d’Adam et dans laquelle il raconte comment il est devenu alors qu’il avait une dizaine d’années, l’ami d’une petite fille ,Sidonie. Ensemble , ils vont passer des heures à dévorer des livres d’ aventures, puis , en grandissant les lectures vont devenir plus sérieuses. Cette lettre va être suivie de 4 autres où Drameille va révéler que lui et son amie vont eux même écrire , à l’Age de vingt ans des romans qui vont connaître un immense succès et qui sont un mélange de Fantômas et d’Arsène Lupin. Viendra ensuite l’écriture d’un cycle romanesque plus ambitieux . Quand la guerre de 14 éclate, Léon Drameille est mobilisé. En rentrant au pays , il découvre que le livre a été publié mais sous le seul nom de Sidonie Porel. Dans la dernière de ses lettres , Drameille va demander à Gabrielle de devenir la protégée de Sidonie Porel devenue présidente de l’académie Goncourt.Car ce qu’il veut c’est se venger et prouver au monde son imposture. Elle devra fouiller dans la vie de l’écrivaine afin de trouver des preuves pour la confondre.
Elle va devenir sa biographe et se prendre d’amitié pour elle.
Elle va alors côtoyer toute une faune de personnages célébres,certains réels , d’autres imaginaires. On va alors croiser un monde de menteurs, de vrais et faux résistants , de collaborateurs.
Et dire que tout ce beau monde a réussi à se tirer d’affaire et même pour certains à en tirer des bénéfices conséquents.
Je ne vous dévoilerai pas ce qu’il adviendra de Sidonie Porel et de Léon Drameille .
Pour cela ,lisez le livre. (Mr Julien Hochain)

Entre deux mondes (Olivier Norek)

note: 5sombre mais d'actualité Bénédicte - 20 avril 2018

Policier en Syrie ,Adam sert le régime du président au pouvoir. En réalité , il fait partie d ‘une organisation secrète qui a pour but de renverser le régime en place .
Il se prépare à quitter le pays , avant cela , il a envoyé sa femme et sa fille à six mille kilomètres de là, à un endroit où elles devront l’attendre. Mais arrivé là bas il ne les trouve pas.
Ce qu’il découvre , c’est un monde entre deux mondes. Là , un assassin va profiter de la situation qui règne dans le camp. Le policier Syrien décide d’intervenir, parce qu’il est flic. Il va demander de l’aide à Bastien , un policier français qui va accepter de l’aider.
Plus qu’un polar , le livre est un témoignage sur la jungle de Calais, zone de non-droit, de violence , de crimes sexuels, de clans ethniques , de combines.
Ils essaient la nuit de grimper dans les camions pour rejoindre l’Angleterre , l’eldorado à leurs yeux .face à eux, les policiers Calaisiens sont démunis , impuissants à réfréner de tels comportements. Ils en sont réduits à employer un nombre impressionnant de grenades lacrymogènes face aux exactions des passeurs.
La population de Calais est à bout de nerfs. La peur s’installe dans la ville.
L’ouvrage est très bien documenté , l’auteur , olivier Norek , ancien policier a séjourné à Calais pour se plonger dans l’univers sombre de la jungle . Il a écrit un très bon livre , cruel , sombre , sur un sujet qui malheureusement , va encore rester longtemps d’actualité . (Mr Julien Hochain)

Le collier rouge (Jean-Christophe Rufin)

note: 5Magnifique Bénédicte - 3 avril 2018

Eté 1919, dans le Berry, un homme attend le juge dans sa geôle. Dehors, sur la place, un chien aboie sans arrêt. Cet homme, héros de guerre, a reçu la légion d'honneur. Qu'a-t-il fait pour se retrouver là? Quel rôle a joué le chien dans cette histoire?

Ne dit-on pas toujours qu'il ne faut pas juger un livre à sa couverture? Rien n'est plus vrai avec ce roman à la couverture austère (marque de fabrique des éditions Gallimard).

C'est un roman fort et touchant. La force de l'auteur est de nous en dire beaucoup plus que ce qu'il écrit. Son écriture simple et concise nous raconte et fait ressentir tellement de choses en si peu de mots.

Le soldat fantôme (Jean-Guy Soumy)

note: 4encore un moment d'histoire méconnu Bénédicte - 3 avril 2018

Aux dernières heures de la guerre, Hanna, jeune berlinoise, cherche à fuir son pays. Steven, lui, est américain, et son régiment marche sur Berlin.

C'est l'histoire d'une rencontre, d'un cheminement vers son destin avec en toile de fond la 2ème Guerre Mondiale.

Le récit à deux voix illustre le parcours de ces 2 personnages l'un vers l'autre et leur rencontre comme point d'orgue du roman.

Ce qui me plaît dans les romans de Jean-Guy Soumy, c'est de nous dévoiler des moments d'Histoire qui peuvent paraître accessoires mais qui donnent un éclairage nouveau sur certaines périodes.

Ici, l'auteur met en scène l'Armée Fantôme, un contingent de plus de 1000 hommes, artistes, ingénieurs issus des plateaux de cinéma, envoyés après le débarquement pour faire croire aux allemands, au moyen d'illusions et de nombreux effets , que les forces alliées étaient plus nombreuses que la réalité.

Et même si le récit est moins intense que "Le Congrès" ou "La Promesse", il n'en reste pas moins très documenté et j'ai passé un agréable moment à sa lecture.

Oeuvre non trouvée

note: 5simplement beau Bénédicte - 3 avril 2018

Plus de dix ans après s'être perdus de vue, Camille, héritier d'une riche famille de négoce, apprend que sa cousine, Jeanne, qu'il a tendrement aimée, adolescent, s'est suicidée. Or à cette époque, le suicide était un crime envers Dieu et le Roi. La victime criminelle est donc emprisonnée dans l'attente de son procès et pour sa défense, Camille est désigné pour la représenter c'est-à-dire qu'il va devoir prendre sa voix, non pas parler pour elle mais parler comme si c'était elle qui expliquait son geste.
L'enquête qu'il va mener pour comprendre ce qui s'est passé va l'obliger à replonger dans ses souvenirs, à opérer une introspection, à se remettre en question.

Après "Le Congrès", Jean-Guy Soumy nous fait découvrir une pratique incongrue de la justice au temps de la royauté absolue.
L'écriture délicate, pleine de pudeur m'a tiré des frissons à la lecture du roman.
Ce roman est un véritable coup de coeur, avec une narration fluide nous offrant un dialogue entre Camille et Jeanne par-delà la mort. Simplement beau.

Oeuvre non trouvée

note: 5Belle rencontre avec un auteur japonais Bénédicte - 3 avril 2018

Une jeune femme, Sayaka, mariée à un homme souvent absent, ne sait plus comment gérer les pulsions de violence qu'elle a envers sa fille. Elle se doute que cela est lié à son enfance dont elle ne garde aucun souvenir. Pour trouver des réponses à ses questions, elle demande au narrateur de l'accompagner pour voir ce qui se cache derrière un plan et une clé que lui a laissé son père.

J'ai d'abord été intriguée par le titre puis par l'ambiance qui se dégage du récit, tout en retenue alors qu'on sent la violence derrière. Dès qu'on entre dans la maison, l'atmosphère s'alourdit et s'installe une sorte de huis-clos. Commence alors une lente remontée dans le passé grâce aux éléments que la maison laisse à découvrir (façon chasse au trésor).

A l'époque, j'avais été marquée par ce roman tant par sa construction, comme un puzzle dont les pièces s'emboîtent à chaque découverte que l'atmosphère mystérieuse, étrange.

Merlin n° 1
Les années oubliées (T. A. Barron)

note: 4l'enfance de Merlin Bénédicte - 3 avril 2018

Vous connaissez Merlin et la légende du roi Arthur. Mais connaissez-vous la jeunesse de Merlin? Savez-vous d'où il vient? Ce qu'il était avant d'être ce vénérable enchanteur?
L'auteur vous propose, à travers ce récit, sa vision de la jeunesse de Merlin, jeune garçon, prénommé Emrys, maltraité par les autres, sentant confusément que quelque chose cloche dans sa vie. Il sait qu'il doit partir, qu'un destin l'attend par delà les mers : une aventure dangereuse qui mettra sa vie en péril.

J'adore tout ce qui touche de près ou de loin à la légende arthurienne et j'étais intriguée de voir comment l'auteur traitait la jeunesse de Merlin dont il n'est jamais question dans le cycle arthurien.
Le roman présente beaucoup de longueurs et je trouve que le personnage tergiverse beaucoup quant à ses pouvoirs qu'il ne veut pas assumer : on a l'impression de tourner en rond par moment et je dois avouer que j'ai failli lâcher la lecture. Mais l'envie de découvrir l'île de Fyncaria a été la plus forte et je ne regrette pas de m'être accrochée car les descriptions sont fabuleuses, très imagées et vivantes, que ce soit les paysages ou les personnages. Et l'action arrive dans les derniers chapitres.

Ce roman est un récit initiatique, une quête de soi où l'amitié tient une place centrale. Nul doute que les jeunes ado se reconnaîtront.

The curse (Marie Rutkoski)

note: 5coup de coeur Bénédicte - 3 avril 2018

Dans un monde dominé par l'Empire valorien, Kestrel, fille d'un général valeureux, vit en Herran, pays conquis par les valoriens, et dont les habitants ont tous été réduits en esclavage. Comme toute valorienne qu'elle soit de haut rang ou non, son avenir repose sur 2 choix possibles : se marier ou s'engager dans l'armée. Mais à 17 ans, Kestrel ne pense pas encore au mariage et, de plus, elle n'est pas douée dans le maniement des armes. Les seuls domaines dans lesquels elle brille : jouer au piano mais c'est une occupation réservée aux esclaves et jouer à Crocs et venin, jeu de stratégie, qui lui vaut quelques inimitiés chez la gent masculine.

Lors d'une sortie au marché avec son amie Jess, elle se retrouve dans la partie réservée au marché aux esclaves, prise dans la frénésie de la surenchère pour l'acquisition d'un jeune esclave herrani du nom d'Arin dont elle ne sait que faire après coup.
Faite d'indifférence et de mépris mutuel, leur relation va évoluer de maîtresse/esclave à de l'amitié puis....

Mais tout ne paraît jamais si simple car, dans l'ombre, une révolte gronde et certaines pièces d'un vaste complot se mettent en place pour faire tomber l'empire.

Encore une dystopie!! Oui mais je la trouve plus aboutie que "The Book of Ivy", moins gnangnan que "La sélection" et moins nébuleuse que "La 5ème vague" , même si j'ai apprécié chacune d'entre elles ( et non, je n'ai pas lu "Divergente" ni "Hunger games". Je ne lisais pas de young adulte avant, mais ça c'était avant!).

C'était un vrai plaisir à lire. Les descriptions nombreuses (mais pas ennuyeuses) de la cité, de la société, des paysages... rendent très vivant l'univers dans lequel évoluent les personnages. on s'imagine parfaitement la demeure de Kestrel, les vêtements, les rues de la ville jusqu'à sentir les odeurs sur le marché, dans le jardin. Pour dire à quel point j'étais immergée dans l'histoire!
L'empire valorien m'a fait penser à l'empire romain par son gigantisme, fortement militarisé (restes de mes cours de civilisation latine)

C'est l'un de ces livres qui m'ont fait perdre le fil du temps, m'ont empêchée de dormir : j'ai suivi avec avidité la vie de Kestrel, jeune fille de caractère, généreuse, pas superficielle, courageuse et qui défend ses idées avec opiniâtreté. J'ai adoré ce personnage.

J'aurais hurlé de désespoir à la fin de ce tome. C'est pas humain.

Déracinée (Naomi Novik)

note: 5100% coup de coeur Bénédicte - 3 avril 2018

Encore un livre avalé, dévoré, dégusté. Une petite pépite que ce roman qui m'a habité longtemps après la fin de la lecture.
L'univers riche et merveilleux, les nombreux personnages au caractère bien défini, l'intrigue qui reprend de nombreux éléments du conte, la plume fluide et poétique de l'auteur contribue à rendre ce livre captivant.

J'ai adoré ce récit initiatique où l'on accompagne une jeune fille gauche, simple mais généreuse devenir une jeune femme accomplie, déterminée et courageuse. Les face à face entre Agnieszka impétueuse, imprévisible et le Dragon, bougon et psychorigide quand il s'agit de magie, m'ont beaucoup fait rire : on le sent totalement désarmé face à elle et sa magie intuitive.

Et le bois, personnage à part entière du roman, l'auteur a su le rendre littéralement vivant tant par les descriptions que par son histoire.

pour moi, c'est un livre 100% coup de coeur.

La chute de la maison aux flèches d'argent (Aliette de Bodard)

note: 4Uchronie Bénédicte - 3 avril 2018

Dans un Paris dévasté, il y a plus de 60 ans, par une guerre magique à laquelle se sont livrées toutes les Maisons (sortes de communautés dirigées par des anges déchus), à une époque où aurait dû avoir lieu la 1ère Guerre Mondiale, nous faisons la connaissance de Philippe, exilé annamite, membre d'un gang et d'Isabelle, ange nouvellement déchu.

Leur rencontre ne se fait pas sous les meilleurs hospices puisque, alors qu'Isabelle, suite à sa chute, gît, brisée, au milieu des décombres d'un grand magasin, le gang dont fait partie Philippe se précipite pour la démembrer et récupérer ainsi toute sa magie. Avant que le pire n'arrive, ils sont "récupérés" par la Maison Flèches d'Argent, dirigée par Séléné. Philippe, parce qu'il soulève beaucoup d'interrogations, en est un invité-prisonnier tandis qu'Isabelle y est envoyée pour être soignée et protégée.

Un lien va unir ses deux figures malgré des différences inconciliables (ils se respectent mais ne se comprennent pas): ils n'ont pas les mêmes croyances, n'utilisent pas la même magie; Philippe, vieux de plusieurs siècles, a une vision du monde sombre et désabusée tandis qu'Isabelle, jeune déchue (presqu'un nouveau-né), est naïve et innocente; le premier est épris de liberté et ne veut pas être inféodé alors que la deuxième a besoin de la protection d'une maison puissante pour survivre.
Tous ces thèmes sont des leitmotivs dans ce roman.

Le drame va se nouer autour de ces personnages et Philippe va être l'outil, malgré lui, d'une malédiction vieille de 20 ans alors qu'Etoile-du-Matin, premier des déchus, était encore à la tête de la Maison.

Mélange d'uchronie post-apocalyptique et de fantasy urbaine, le roman m'a laissée un peu perplexe dans les premières pages au point où je me demandais si je n'avais pas loupé un tome tant l'univers du livre est bien installé : Paris en ruine à cause d'une guerre magique dont on ne connaît pas les raisons, une société reposant sur des Maisons dont on ne comprend pas bien le fonctionnement... J'avais l'impression d'arriver comme un cheveu sur la soupe dans la lecture de ce roman.

Et puis passée cette phase de questionnement, la magie a opéré grâce à l'écriture de l'auteur. Elle est parvenue à tisser et faire vivre un univers riche et complexe, à donner de la force et de la profondeur à chacun de ces personnages (bizarrement je n'en ai trouvé aucun de vraiment antipathique), tous avec leurs fêlures, leurs passions... Tout en apportant une certaine profondeur à son récit grâce aux thèmes de l'Autre, la différence culturelle (voire religieuse), l'exil, la déchéance mais aussi le lien omniprésent décliné sous toutes ses formes : subordination, amitié, amour, maître à élève, équilibre...

J'attends la suite avec impatience.

La maladroite (Alexandre Seurat)

note: 5Bouleversant Bénédicte - 3 avril 2018

La maladroite, c'est ainsi que l'appellent ses parents et son frère lorsqu'une enseignante demande aux parents d'une petite fille de 8 ans pourquoi elle a des bleus sur le corps.

Cette histoire m'a vraiment retournée, révoltée surtout quand l'on sait qu'elle est tirée d'un fait divers. Implacablement, l'auteur montre la lenteur du système de signalement, les hésitations de chacun, mais surtout du principe de précaution qu'on applique à tour de bras sauf quand il s'agit d'enfants parce qu'il ne faut pas briser les liens familiaux ni stigmatiser la famille avec les conséquences que l'on connaît.

Le livre est construit un peu comme une déposition où chacun explique les circonstances de son implication, tentant de se justifier face à l'innommable.

Il m'a donné la chair de poule.

Oeuvre non trouvée

note: 4roman prenant Bénédicte - 3 avril 2018

Angie, jeune ado de 13 ans, disparaît lors d'un camp scout en forêt. Contre toute attente, elle réapparaît non loin de chez ses parents 3 ans plus tard, sans aucun souvenir sur cette période. Pour elle, elle est Angie, partie en camp la veille. Qu'a-t-il pu donc se passer? D'autant que son comportement étrange inquiète tout autant ses parents qu'elle-même : elle a d'inexplicables absences, des béances dans son emploi du temps, des réactions incontrôlées. Pour l'aider et faire avancer l'enquête, elle consulte une psy qui va alors découvrir peu à peu ce qu'elle a vécu, et pas seulement durant ces 3 ans.

C'est un passionnant roman sur les troubles dissociatifs de l'identité (autrement dit les personnalités multiples). L'auteur paraît s'être bien documenté sur le sujet et le met en scène de façon digeste pour nous, néophytes en psy. Il présente quelques longueurs et/ou quelques raccourcis faciles, certes, mais une fois entré dans le roman, on a beaucoup de mal à s'en détaché.
Ce livre n'est pas un thriller : il y a en toile de fond une enquête mais ce n'est pas l'essentiel du roman. Celui-ci s'attache davantage à suivre une victime et sa difficile reconstruction.

Oeuvre non trouvée

note: 3pas mal Bénédicte - 3 avril 2018

Neuf planètes-nations dirigent une galaxie dans laquelle circule le ruban-flux, sorte d'aura d'énergie qui donne aux hommes et femmes, à l'adolescence, des dons particuliers.
L'histoire se déroule sur la planète Thuvé où vivent 2 peuples sous tension permanente: les Thuvésits, pacifiques et les Shotets, peuple de guerriers cruels dont le souverain, non reconnu par l'Assemblée des neuf planètes, souhaite mettre à genoux ses voisins et diriger la planète.
C'est dans ces circonstances que nous faisons la connaissance de Cyra, soeur du tyran shotet et de Akos, fils de l'oracle thuvésit. Ils font partie des élus, c'est-à-dire, qu'ils ont un destin qui s'accomplira quoiqu'il arrive, quels que soient les futurs possibles.

Je n'ai pas lu "Divergente" donc je n'avais pas d'idée préconçue, ni d'attente particulière quant à ce roman. Donc, je ne peux pas dire que je suis déçue; juste que, d'après le résumé, je m'attendais à mieux, à plus d'actions: Il n' y a pas de vrais rebondissements, de vrai suspense: l'intrigue est plutôt convenue et on sait rapidement ce que l'auteur va réserver à ces personnages. Mais soyons honnêtes, il s'agit d'un premier tome et, en général, il s'agit du tome de présentation et de la mise en place de l'intrigue et des personnages. Donc à ce niveau, il tient ses promesses.
J'ai aimé tout particulièrement l'univers inventif créé par l'auteur: les descriptions des planètes, des peuples qui y vivent, chacun avec leur particularité, des différents rites liés au ruban-flux, jusqu'au vocabulaire utilisé. Tous ces détails ajoutés à une écriture fluide permettent une immersion totale dans le monde du roman.

Je n'ai qu'un seul bémol, je n'ai eu aucune empathie pour les personnages pourtant bien dessinés, pas d'envie de les gifler ou les secouer (comme ça m'arrive souvent), ni ressenti de petits papillons dans le ventre (ou alors je suis blasée).

J'attends le tome 2, non pas avec impatience, mais avec intérêt pour voir si l'histoire va s'emballer.

Sang-de-lune (Charlotte Bousquet)

note: 3un peu monotone Bénédicte - 3 avril 2018

Sur Alta, les Sang-de-Lune (les femmes) vivent sous la domination des fils-du-Soleil (les hommes). Eduquées avec la peur de se laisser dominer par les Ténèbres à cause de leur faiblesse, elles en sont réduites à servir d'esclaves à leur père puis à leur mari. Dans cette société, les sentiments (amour, compassion,...) sont considérés comme des faiblesses donc susceptibles d'amener les Ténèbres: ils ont donc été bannis.
Gia et Arienn, deux soeurs, sont deux jeunes filles élevées selon ces principes. Mais la première, quoique soumise à la tradition, se pose beaucoup de questions et la seconde a un tempérament rebelle et Gia craint pour sa sécurité.
Un beau jour, pour protéger cette soeur qu'elle aime, elle décide de fuir avec elle vers les régions libres.

Je ne sais pas quoi penser de ce roman. le thème de la soumission de la femme est bien amené; l'auteur a réussi à recréer un monde qui nous parle parce qu'il est d'actualité. Il est peut-être même plus parlant parce que vécu de l'intérieur, à côté de Gia qui nous livre ses pensées, ses remises en questions.

Mais le livre est monotone, pas vraiment d'actions. Et finalement, on sait pourquoi cette société a été créée mais on ne sait pas pourquoi elle s'est tournée vers le traditionalisme.

Oeuvre non trouvée

note: 4belle reconstitution Bénédicte - 3 avril 2018

A Paris, fin du XIXème, Zélie, une jeune femme désargentée mais de bonne famille fréquente la première académie de peinture ouverte aux filles.
Un commissaire du quartier du Palais Royal lui commande le portrait de sa filleule et lui demande d'espionner pour son compte cette famille où l'on veut attenter à la vie du maître de maison. En retour, elle demande qu'il enquête sur la disparition du bébé de la nourrice dont elle fait le portrait.

Ce n'est pas à proprement parler un roman policier : les intrigues qui se croisent ne sont que des éléments secondaires qui mettent en valeur cette plongée dans la société parisienne de l'époque, des beaux quartiers aux faubourgs peu reluisants.

On se laisse prendre par l'écriture classique mais élégante de l'auteur, très imagée à tel point que, par moments, on parvient à sentir les effluves des quartiers, le froid piquant de l'hiver.

Oeuvre non trouvée

note: 1L'histoire de Troie revisitée Bénédicte - 3 avril 2018

Avec ce tome 4, je me suis replongée avec plaisir dans les volumes précédents. Je ne me souvenais que de l'intrigue générale . Leur relecture m'a permis de redécouvrir certains éléments que j'avais oubliés.

Cet ultime tome est l'épilogue du mythe de la Guerre de Troie revisité par Jarry à savoir qu'elle est l'apogée d'un vaste complot fomenté par Cronos pour permettre au Chaos primordial de s'étendre et se venger de son fils Zeus.
Personnellement, je le trouve à la hauteur des précédents, des adaptations du mythe bien trouvées (le cheval de Troie par exemple), des dessins superbes mais desservis par des couleurs sans relief. Dommage. Je ne parlerai pas des cadrages ou autres termes techniques propres à la BD, je ne m'y connais pas assez.
Petit bémol, cela se résout trop vite à mon goût: les tomes précédents amenaient à une bataille un peu plus épique.

Sinon, N'Y A-T-IL PAS DE RELECTURE AVANT IMPRESSION CHEZ CET EDITEUR? c'est une honte! c'est bourré de fautes d'orthographe!
Petit aperçu :
page 4 : Hercalès
page 9 : Zeus n'aura d'autres choix de de venir
page 13 : l'hivers - nous pourrions être obligé
pages 26-27 : le temps nous ai compté - désormais sa vis appartiens - il a renier
page 32 : on les a tous égorgé
page 38-39 : d'autres créatures avide de sang - tué par des assassin
page 42 : tu as plongée le monde

Pour moi, c'est aussi rédhibitoire que les arêtes dans le poisson: une fois, que j'en ai vu une, je cherche les autres et ça gâche tout le plaisir.

Amour, cupcakes & célébrité ! (Katie Fforde)

note: 3amour et cuisine Bénédicte - 3 avril 2018

Ou quand "L'amour est dans le pré" (pour le terroir) rencontre "Masterchef".
Voilà une gentille bluette sans prétention, plutôt stéréotypée et convenue mais qui permet de se vider l'esprit.

The crime (Marie Rutkoski)

note: 3un tome 2 de transition Bénédicte - 3 avril 2018

J'avais tellement hâte de lire ce tome 2 après le gros coup de coeur pour le 1er que je ne peux m'empêcher d'être déçue. Même si l'on découvre des personnages fort intéressants tels que Roshar ou l'empereur qui donnent du relief et du piment au récit, ce tome tourne en rond entre les sentiments et les non-dits qui alourdissent l'intrigue. J'ai eu l'occasion l'impression de relire encore et encore la même scène. On verra avec le tome 3.

Oeuvre non trouvée

note: 4un agréable moment de lecture Bénédicte - 3 avril 2018

J'ai lu ce roman le sourire aux lèvres tout au long, ponctué de beaux éclats de rire. Rien que d'y repenser, je me marre toute seule.

Quelle histoire rocambolesque. Julie, 26 ans, est pigiste dans la rubrique santé-beauté-bien être d'un magazine. Elle qui se rêvait journaliste de mode mais bon, il faut bien manger surtout que Julie, hébergée par sa cousine, adore la bouffe.
Accessoirement, Julie est aussi issue d'une longue lignée de croque-morts normands, d'une famille et d'une ville hautes en couleurs: une mère tyrannique, sans aucun tact mais excellente cuisinière; un père qui adore son métier et qui surtout ne veut pas faire de vagues; un grand-père lubrique; un bourg, rempli de vieux, où tout le monde se connaît et sait tout sur tout le monde et dont le sport favori est le partage de ragots. Bref, on comprend pourquoi Julie y retourne le moins souvent possible. Sauf que là, elle y est obligée puisque c'est l'anniversaire de mariage de ses parents.
Sur la route, un homme, dans un sale état, est jeté hors d'une voiture sous ses yeux. Elle est alors contrainte de l'amener à l'hôpital. Journaliste, l'homme lui demande de continuer l'enquête qu'il mène sur le meurtre d'une jeune femme mariée à un notable des environs. Les ennuis vont alors se succéder pour Julie.

Ne vous attendez pas à une intrigue policière avec un grand suspense car on devine assez rapidement les tenants et aboutissants. Ce roman vaut surtout pour ces personnages fantasques, exubérants, les dialogues et les scènes ubuesques à mourir de rire.
Certains passages m'ont fait pensé à Exbrayat et ses personnages de Romeo et Giuletta Tarchinini (pour ceux qui connaissent).

J'ai vraiment passé un agréable moment.

Oeuvre non trouvée

note: 1Bof Bénédicte - 3 avril 2018

Bon, bon , bon. Je viens de finir Lotto Girl et vraiment je ne sais pas quoi en penser ni en dire. C'est un roman "coup d'épée dans l'eau", inutile. L'histoire revient à son point de départ sans que le lecteur ait vraiment pu s'imprégner de l'atmosphère, de l'univers. Tout est survolé, les personnages, l'intrigue (perso j'ai pas trop compris de quoi il retournait ou si peu), l'univers ne sont pas assez développés pour que l'on puisse s'attacher, s'émouvoir...

Je me suis même demandée si j'allais le terminer car pas passionnant du tout. A oublier.

Oeuvre non trouvée

note: 3un tome 2 à rebondissements Bénédicte - 3 avril 2018

j'ai lu ce tome dans la foulée du premier car je l'avais adoré. Bien que j'ai dévoré ce deuxième volet, je suis moins emballée car on devine assez facilement comment va évoluer l'intrigue. C'est assez convenu, avec des rebondissements et un retournement final sans surprise.

Le rythme du roman tient surtout dans la multiplication des points de vue, des récits suivant les personnages mis en lumière. D'ailleurs, les 2 héros de l'histoire sont quelque peu effacés.

Il a quand même ceci de positif, entamer une réflexion sur le fait que le bien commun n'est pas obligatoirement le bien de tous, que l'enfer est pavé de bonnes intentions, faire abstraction du passé, l'occulter c'est prendre le risque de reproduire les mêmes erreurs...

La sorcière (Camilla Läckberg)

note: 4fin surprenante Bénédicte - 3 avril 2018

Nea, une fillette de 4 ans, a disparu de la ferme isolée où elle habitait avec ses parents. Elle est retrouvée morte dans la forêt, à l’endroit précis où la petite Stella, même âge, qui habitait la même ferme, a été retrouvée assassinée trente ans plus tôt.
Nous retrouvons la trame classique de Camilla qui alterne entre deux histoires parallèles : l'une dans le présent, l'autre plus ancienne (ici, en l'occurrence, au XVIIe, en pleine chasse aux sorcières). Ajoutons à cela, un camp de réfugiés Syriens qui doivent faire face au racisme, des adolescents bizarres et vous avez un roman qui vous prend aux tripes avec une fin surprenante. (par Mme Loriot)

Le jour d'avant (Sorj Chalandon)

note: 5Bouleversant Bénédicte - 3 avril 2018

Le livre a pour toile de fond la catastrophe minière de Liévin survenue à la Fosse 3 Saint-Amé le 27 décembre 1974. Le roman est bâti sur cette tragédie. Le narrateur, Michel Flavent, est le fils cadet d'un cultivateur et son frère , mineur de fond, va mourir dans des circonstances qui ne seront dévoilées qu'à la fin du livre.
C'est l'histoire d'une vengeance pour que toute la vérité sur cette terrible journée soit faite. On ne sort pas indemne de ce livre hommage à tous les mineurs de fond. Bouleversant. D'après une critique de Mr Hochain.

Oeuvre non trouvée

note: 4un roman d'urban fantasy riche et foisonnant Bénédicte - 20 mars 2018

J'attendais cette suite de La Chute de la Maison aux flèches d'argent avec beaucoup d'intérêt.
Il est dit que ce roman peut se lire indépendamment mais, je pense qu'on ne peut pas faire l'impasse de la lecture du premier. Quelques personnages que l'on suivait reviennent dans cette suite et on ne comprendrait pas leur situation présente sans connaître leur passé.

Nous retrouvons donc Madeleine, alchimiste et accroc à l'essence d'ange, Philippe, immortel annamite et Asmodée, ange déchu et seigneur de la Maison Aubépine.
Après la chute de la Maison aux flèches d'argent, Madeleine est de retour malgré elle auprès d'Asmodée qui veut étendre son pouvoir en concluant une alliance avec le royaume dragon. Mais Asmodée, après avoir été en son temps auteur d'un coup d'état, se retrouve lui-même au coeur d'une intrigue politique. De son côté, Philippe, devenu "médecin", cherche un moyen de ressusciter Isabelle.
J'ai adoré retrouvé l'univers créé par Aliette de Bodard: le Paris post-apocalyptique, victime d'une guerre magique, sombre, froid mais tellement riche. Et Nous en apprenons un peu plus sur le Royaume Dragon déjà aperçu dans le tome 1.
Et j'ai d'autant plus apprécié cet opus que j'avais les clés pour pénétrer cet univers qui peut paraître un peu hermétique de prime abord.

Origine (Dan Brown)

note: 3Origine Bénédicte - 17 mars 2018

J'ai lu avec plaisir ce dernier opus des aventures de Robert Langdon même si je l'ai trouvé moins rythmé qu'Inferno ou Da vinci code.

On retrouve les ingrédients qui font le succès des romans de Dan Brown : une course contre la montre, un secret qui changera le monde, une conspiration religieuse, un peu de science, un peu d'Histoire, d'Histoire de l'Art...

Cette fois-ci, l'intrigue se situe en Espagne, entre Bilbao et Barcelone où Langdon est invité, par un ami et ancien étudiant, génie informatique et futurologue, à une conférence dont les révélations mettront à mal les croyances des différentes religions en répondant aux questions d'où venons-nous? et où allons-nous? Mais ce dernier est assassiné devant l'assemblée avant d'avoir pu faire sa grande révélation.
Langdon va mettre un point d'honneur, pour rendre hommage à son ami, à diffuser malgré tout sa découverte, aidé en cela par la futur reine d'Espagne et Winston, une IA.

Le roman mêle beaucoup de personnages, ce qui implique une présence moins large du personnage de Robert Langdon et une intrigue qui fait moins chasse au trésor (moins d'énigmes, symboles à résoudre) que dans les romans précédents. Donc petite déception de ce point de vue.
Puis, malgré la multitude de conspirateurs potentiels,on peut très vite deviner qui se cache toute l'histoire. Cela ne gêne pas vraiment la lecture (après tout, un rebondissement peut faire basculer l'histoire et notre théorie tombe à l'eau) et ce qui m'a vraiment tenu en haleine était de découvrir la teneur de cette fameuse découverte de l'origine et du devenir de l'humanité.

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note: 4La conspiration Livre III Bénédicte - 17 mars 2018

Avery a enfin découvert que son destin était lié à celui de Stellan, L'Elu, descendant d'Alexandre le Grand et de la treizième lignée, que leur sang mélangé donnait naissance à un virus mortel.
Bien plus, elle a découvert que Lydia Saxon, sa demi-soeur, était au coeur de toutes les morts survenues.
Après avoir perdu sa mère, elle se retrouve plus seule que jamais. Pourtant, pour rétablir l'équilibre dans le Cercle des Douze et sauver l'humanité du virus engendré, elle doit continuer sa quête du tombeau d'Alexandre à travers le monde. de nombreuses révélations (jusqu'à la fin) vont encore bouleverser sa vie.
J'ai beaucoup apprécié ce tome même si j'ai trouvé des inégalités dans l'intrigue (mêmes défauts que dans les autres tomes) les longueurs alternent avec des passages trop rapides et la chasse au tombeau est moins bien menée donc moins passionnante. le roman est davantage axé sur les souffrances et la détresse de Avery et sa relation ambiguë avec Stellan.
J'ai apprécié davantage le personnage de Avery, plus mûre, moins nunuche que dans les tomes précédents. Stellan a pris de l'ampleur, on découvre un personnage qui cache ses fêlures derrière des airs bravaches et fanfarons. Quant à Jack, il est relégué au second plan.
Le dénouement est approximativement tel que je l'imaginais, peut-être un peu trop vite amené à mon goût.

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