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Virginia Woolf, née Adeline Virginia Alexandra Stephen le à Londres et morte le à Rodmell (Royaume-Uni), est une femme de lettres britannique. Elle fait partie des principaux écrivains modernistes du XXe siècle.
Dans l'entre-deux-guerres, elle est une figure marquante de la société littéraire londonienne et une membre centrale du Bloomsbury Group, qui réunit des écrivains, des artistes et des philosophes anglais. Ses romans Mrs Dalloway (1925), La Promenade au phare (1927), Orlando (1928) et Les Vagues (1931), ainsi que l'essai féministe Une chambre à soi (1929), demeurent parmi ses écrits les plus célèbres.
En 1941, à l'âge de 59 ans, elle se suicide par noyade dans l'Ouse, près de Monk's House dans le village de Rodmell, où elle vivait avec son mari Leonard Woolf.
Virginia Woolf est née à Londres de sir Leslie Stephen et Julia Stephen Duckworth (en) (dite aussi Julia Prinsep, née Julia Jackson : 1846-1895). Elle est éduquée par ses parents à leur domicile du 22, Hyde Park Gate, Kensington, dans une ambiance littéraire de la haute société.
Les parents de Virginia sont tous deux veufs lorsqu’ils se marient. Leur maison abrite les enfants de trois mariages différents. Il y a ceux de Julia et de son premier époux Herbert Duckworth : George Duckworth (en) (1868-1934) qui abusera de la toute jeune Virginia, Stella Duckworth (1869-1897) et Gerald Duckworth (1870-1937). La fille de Leslie et de sa première épouse Harriet (Minny) Thackeray : Laura Makepeace Stephen, diagnostiquée handicapée mentale, vit avec eux avant d’être placée dans un asile en 1891 jusqu’à la fin de ses jours. Viennent ensuite les enfants de Leslie et de Julia : Vanessa (1879-1961), Thoby (1880-1906), Virginia et Adrian (1883-1948).
Sir Leslie Stephen, écrivain, éditeur et alpiniste, était veuf de la fille aînée du romancier William Makepeace Thackeray. Julia Stephen était, quant à elle, descendante d’une famille (les sœurs Pattle) déjà connue pour son rôle dans la vie intellectuelle de la société victorienne, comme le salon tenu au milieu du XIXe siècle par sa tante Sarah Prinsep (mère du peintre préraphaélite Val Princep). La mère de Virginia Woolf pose comme modèle, dès son plus jeune âge, pour des artistes de l'époque (comme plusieurs autres membres féminins de la famille). Ainsi Henry James, George Henry Lewes, Julia Margaret Cameron (une autre tante célèbre de Julia morte en 1879) et James Russell Lowell (le parrain de Virginia) comptent parmi les relations de ses parents.
Outre cet entourage culturel, Virginia Woolf a libre accès à la vaste bibliothèque de son domicile du 22, Hyde Park Gate, où elle découvre les classiques et la littérature anglaise (à la différence de ses frères et de sa sœur qui reçoivent une éducation traditionnelle).
Dans ses mémoires, ses souvenirs d’enfance les plus vifs ne se situent pourtant pas à Londres, mais à St Ives en Cornouailles, où sa famille passe tous les étés jusqu’en 1895. Les souvenirs de vacances en famille, les impressions laissées par le paysage et le phare de Godrevy (Godrevy Lighthouse) sont des sources d’inspiration notables de ses romans, en particulier Voyage au Phare (To the Lighthouse). Ses journaux intimes et sa correspondance, relatent également l'inceste qu'elle a subi de ses demi-frères, de vingt ans ses aînés, à partir de ses 6 ans et jusqu'à son départ de la maison, qui la marqueront et la détruiront profondément.
La mort de sa mère, décédée de la grippe en 1895 alors que Virginia avait 13 ans, et celle de sa demi-sœur, Stella, deux ans plus tard, plongent l’adolescente dans sa première dépression nerveuse. La mort de son père en 1904 provoque un effondrement psychique majeur, et Virginia est brièvement internée.
Après la mort de leur père, Virginia, Thoby, Vanessa et Adrian vendent le 22 Hyde Park Gate et louent une maison au 46 Gordon Square dans Bloomsbury. Ils y font la connaissance de Lytton Strachey, E.M. Forster, Clive Bell, Saxon Sydney-Turner (en), Duncan Grant et Leonard Woolf (un ancien étudiant de Cambridge, membre des Cambridge Apostles, tout comme Strachey, Keynes et Sydney-Turner), avec lesquels ils formeront le noyau du cercle d'intellectuels connu sous le nom de Bloomsbury Group.
En 1910, Virginia Woolf participe au « canular du Dreadnought », destiné à attirer l'attention sur le Bloomsbury Group. Horace de Vere Cole et ses amis se font passer pour une délégation de la famille royale d'Abyssinie ; ils réussissent à tromper la Royal Navy, qui leur fait visiter le navire amiral, le HMS Dreadnought.
En 1912, elle épouse l'écrivain Leonard Woolf, qu'elle avait désigné, dans un courrier annonçant leurs fiançailles, comme un « Juif sans le sou ». Les époux sont extrêmement liés, et en 1937 Virginia Woolf fait état dans son journal de l’immense plaisir que lui procure sa qualité d'épouse et de la complétude de son mariage. Ensemble, les Woolf fondent en 1917 la maison d'édition Hogarth Press qui publie la plupart des œuvres de Virginia Woolf. Cependant, elle ne ressent pas d'attirance physique envers son mari, ce qu'elle lui précise au tout début de leur relation, dans une lettre en réponse à sa demande en mariage.
Leonard Woolf confesse quant à lui dans plusieurs lettres adressées à des amis que sa relation avec Virginia Woolf est platonique, après quelques essais infructueux d'intimité. Leur relation marquée par l'honnêteté et l'égalité sera tout de même une des grandes joies de la vie de Virginia Woolf.
En 1922, lors d'une soirée chez les Bell, Virginia Woolf rencontre Vita Sackville-West, aristocrate, écrivaine et poétesse connue pour les liaisons lesbiennes qu'elle entretient. Les deux femmes développent un lien particulier, mais compliqué, qui oscillera entre complicité intellectuelle et liaison amoureuse, tout au long des années 1920. Cette relation est connue de Leonard Woolf, qui ne s'y oppose pas, défenseur des relations ouvertes comme plusieurs des autres membres du Bloomsbury group. Sackville-West se joindra d'ailleurs au Bloomsbury durant cette période, même si elle sort quelque peu du lot. En 1928, Virginia Woolf s'inspire de Vita Sackville-West pour créer Orlando, une biographie fantastique, dans laquelle le héros éponyme traverse les siècles et effectue une transition de genre à peu près à mi-parcours à la suite d'une sorte de « dormition ». Nigel Nicolson, fils de Vita Sackville-West, a décrit le roman comme « la plus longue et la plus charmante lettre d'amour de la littérature ». Après leur liaison, les deux femmes restent amies. Leur correspondance extensive, s'étendant sur près de vingt ans, révèle une facette de Woolf plutôt méconnue du public, très différente de son image populaire de femme virginale et refermée sur elle-même.
D'après Vita, « [Virginia Woolf] dislikes the possessiveness and love of domination in men. In fact she dislikes the quality of masculinity; says that women stimulate her imagination, by their grace & their art of life » (Virginia Woolf n'aime pas la possessivité et l'amour de la domination des hommes. En fait elle n'aime pas la masculinité ; elle dit que les femmes stimulent son imagination par leur grâce et leur art de la vie).
Virginia Woolf eut des relations avec plusieurs femmes, la plus connue étant sa relation avec Vita Sackville-West,, mais aussi avec Sibyl Colefax, Ottoline Morrell ou encore Mary Hutchinson. Virginia avait aussi confié à Vita que Madge Symonds avait été l'une de ses premieres amours. Elle était aussi tombée amoureuse de Violet Dickinson.
Les Woolf ont beaucoup d'amis. Au-delà des membres du Bloomsbury Group, Virginia Woolf compte notamment parmi ses plus grandes amies Madge Vaughn (la fille de John Addington Symonds qui inspire le personnage Sally Seton dans Mrs Dalloway), Violet Dickinson, et la compositrice Ethel Smyth. Elle est aussi très proche de sa sœur Vanessa Bell.
Virginia Woolf se suicide le par noyade dans l'Ouse, la rivière près de Monk's House, sa maison de Rodmell. Elle laisse une note à son mari et une autre à sa sœur, où elle évoque sa certitude de « devenir folle », les difficultés de concentration et la détresse liées à la réapparition de symptômes psychiatriques graves, ainsi que la culpabilité qu'elle éprouve vis-à-vis de Leonard Woolf en raison de son état de santé. Son corps est retrouvé trois semaines plus tard, le . Leonard Woolf enterre ses cendres dans le jardin de Monk's House.
Virginia Woolf commence l'écriture comme activité professionnelle en 1905 pour le supplément littéraire du Times. Son premier roman, The Voyage Out (La Traversée des apparences, traduit aussi Croisière, ou Traversées), est publié en 1915. Ses romans et ses essais rencontrent un succès aussi bien auprès de la critique que du grand public. La plupart de ses œuvres sont publiées à compte d'auteur à la Hogarth Press. Virginia Woolf est considérée comme l'une des plus grandes romancières du XXe siècle et des plus grandes innovatrices dans la littérature anglaise. Dans ses œuvres, qui délaissent l'intrigue et la progression dramatique, elle expérimente la description des aspects sous-jacents de ses personnages, aussi bien psychologiques qu'émotionnels (rêveries, états d'âme, pensées contradictoires ou diffuses s'entremêlant), ainsi que les multiples possibilités de narration dans une chronologie diffractée ou morcelée ; un lyrisme intense et sa virtuosité stylistique génèrent une atmosphère où impressions auditives et visuelles foisonnent. Selon E. M. Forster, Woolf a poussé la littérature anglaise « un peu plus contre les ténèbres ». Cette écriture du « flux de conscience » marquera profondément le roman moderne au début du XXe siècle et son influence reste sensible aujourd'hui.
Mrs Dalloway est un roman de Virginia Woolf, publié en 1925, décrivant la journée d'une femme de la haute société dans l'Angleterre d'après la Première Guerre mondiale. Il s'agit d'un des romans de Woolf les plus connus.
La Promenade au phare (titre original : To the Lighthouse) est paru en mai 1927. Le récit se concentre sur la famille Ramsay, et sur leurs visites à l'île de Skye en Écosse entre 1910 et 1920. Il figure à la 15e place dans la liste des cent meilleurs romans de langue anglaise du xxe siècle établie par la Modern Library en 1998.
Orlando (titre original Orlando: A Biography) est un roman de Virginia Woolf, paru en 1928. Le livre se présente comme une biographie imaginaire et par moments parodique.
Les Vagues (titre original : The Waves), publié en 1931, est le roman le plus expérimental de Virginia Woolf. Il consiste en monologues parlés par les six personnages du roman. Les monologues sont interrompus par neuf brefs interludes à la troisième personne, qui détaillent une scène côtière à différents moments du jour, de l'aube au crépuscule.
Virginia Woolf a écrit de nombreuses nouvelles au fil de sa carrière. Elle publie son premier recueil de nouvelles en collaboration avec Leonard Woolf en juillet 1917 : Two Stories, il est composé de deux nouvelles, « The Mark on the Wall » par Virginia Woolf et « Three Jewish » par Leonard Woolf. L'ouvrage se composait de 32 pages, reliées et cousues à la main, et illustrées par des gravures sur bois conçues par Dora Carrington. D'autres nouvelles courtes ont suivi, y compris Kew Gardens en 1919, La Maison hantée (titre original : A Haunted House and Other Stories) en 1943 et Autour de Mrs. Dalloway ou Mrs. Dalloway dans Bond Street, selon la traduction, (titre original : Mrs. Dalloway's Party) publié à titre posthume en 1973.
Virginia Woolf a fait des recherches sur la vie de sa grand-tante, la photographe Julia Margaret Cameron, publiant ses découvertes dans un essai intitulé Pattledom (1925), et plus tard, dans son introduction à son édition de 1926 , des photographies de Cameron. Elle avait commencé à travailler sur une pièce basée sur un épisode de la vie de Cameron en 1923, mais l'avait abandonnée. Finalement, la pièce Freshwater fut jouée le 18 janvier 1935 au studio de sa sœur, Vanessa Bell, rue Fitzroy. Woolf l'a dirigée elle-même et les acteurs étaient principalement des membres du Bloomsbury group, y compris elle-même. Freshwater est une courte comédie en trois actes, réalisée une seule fois dans la vie de Woolf. Sous les éléments comiques, il y a une exploration satirique du changement de génération et du sujet de la liberté artistique. Cameron et Woolf se sont toutes deux battues contre la dynamique de classe et de genre du victorianisme. La pièce montre des liens avec le roman La Promenade au phare et l’essai Une chambre à soi qui suivirent.
Virginia Woolf a écrit plus de 500 essais et textes critiques. Tous ne furent pas publiés durant sa vie. Peu de temps après son décès, Leonard Woolf édite une édition de ses essais non publiés intitulée The Moment and other Essays.
Parmi les essais de Virginia Woolf, l'un des plus connus est Une chambre à soi (titre original : A Room of One's Own), ou Un lieu à soi dans la traduction de Marie Darrieussecq. Cet essai, publié pour la première fois en 1929, traite de la place des écrivaines dans la littérature. Ce texte est considéré comme tenant une place importante dans l'histoire du féminisme.
La correspondance de Virginia Woolf est assez conséquente, elle entretient notamment une correspondance avec l'écrivain et critique Lytton Strachey. Celle-ci est publiée entre 1975 et 1980 sous le titre The Letters of Virginia Woolf (en français : Ce que je suis en réalité demeure inconnu : lettres, 1901-1941).
Virginia Woolf a également entretenu une correspondance avec Vita Sackville-West de 1923 à 1941. La correspondance des deux femmes est publiée en 1984 sous le titre The Letters of Vita Sackville-West to Virginia Woolf (en français : Correspondance 1923-1941, avec Vita Sackville-West).
Certaines études sur Virginia Woolf sont centrées sur les thèmes féministes et lesbiens dans son travail, comme dans l'anthologie d'essais critiques en 1997 Virginia Woolf: Lesbian Readings (Virginia Woolf : Lectures lesbiennes), publiée par Eileen Barrett et Patricia Cramer. Louise A. DeSalvo suggère un abus sexuel incestueux que subit Virginia quand elle était jeune dans Virginia Woolf: The Impact of Childhood Sexual Abuse on her Life and World (Virginia Woolf : L'impact des abus sexuels subis pendant son enfance sur sa vie et son monde). Parmi les autres thèmes étudiés, on trouve le syndrome commotionnel, la guerre, les classes et la société britannique moderne. Les essais de Virginia tels qu’Une chambre à soi et Trois Guinées traitent de l'éducation féminine et du rôle joué par les femmes dans les canons littéraires occidentaux.
En 1982, chargée de célébrer le centenaire de la naissance de Virginia Woolf, Viviane Forrester fait jouer sa pièce Freshwater à Paris (elle choisit pour metteuse en scène Simone Benmussa) (représentations également à New York, Londres et Spoleto), interprétée par des écrivains, comme elle-même, Eugène Ionesco, Nathalie Sarraute, Alain Robbe-Grillet.
Le roman Orlando a fait l’objet, de deux adaptations récentes au théâtre, à savoir une adaptation créée en 1993 au Théâtre Vidy-Lausanne dans une mise en scène de Bob Wilson avec Isabelle Huppert, présentée à Paris à l’Odéon dans le cadre du Festival d’Automne la même année, et une adaptation créée en 2019 à la Schaubühne de Berlin dans une mise en scène de Katie Mitchell (en) avec la troupe de la Schaubühne, également présentée à l’Odéon-Théâtre de l’Europe la même année.
En 2002, le film The Hours, fondé sur la vie de Virginia Woolf et sur son roman Mrs Dalloway, est nommé pour l'Oscar du meilleur film. Celui-ci est adapté du roman de Michael Cunningham, publié en 1998 et prix Pulitzer. The Hours était le titre provisoire de Virginia Woolf pour Mrs Dalloway. Certains spécialistes de Virginia Woolf ont exprimé des critiques[réf. souhaitée] ; selon eux, ni le roman, ni le film ne sauraient être considéré comme un exposé correct ou une critique littéraire de Mrs Dalloway.
En 2011, paraît l'ouvrage collectif Virginia Woolf : L'écriture refuge contre la folie dirigé par Stella Harrison, avant-propos de Jacques Aubert avec Nicolas Pierre Boileau, Luc Garcia, Monique Harlin, Stella Harrison, Sophie Marret, Ginette Michaux, Pierre Naveau et Michèle Rivoire, Éditions Michèles, collection Je est un autre, Paris 2011.
En 2012, Gallimard publie dans sa collection de la Bibliothèque de la Pléiade une nouvelle traduction des œuvres romanesques de Virginia Woolf ainsi qu'un recueil de nouvelles, Lundi ou mardi, et quelques nouvelles isolées. Virginia Woolf est la neuvième femme de lettres à entrer dans la Pléiade.
En 2018, un film, Vita and Virginia, de Chanya Button, se focalise sur la relation des deux rôles titres. Virginia Woolf est représentée sous les traits d'Elizabeth Debicki face à Gemma Arterton dans le rôle de Vita Sackville-West.
Virginia Woolf est une des 39 convives attablées dans l'œuvre d’art contemporain The Dinner Party (1974-1979) de Judy Chicago.
En 1986, la chanteuse Jeanne Mas lui rend hommage sur la photo de la pochette de son deuxième album Femmes d'aujourd'hui. Sur cette pochette, on voit plusieurs livres dont Diario de una scrittrice, publication italienne de A writer's diary de Virginia Woolf. Jeanne Mas dira en interview, qu'à travers cette pochette et les différents objets qu'on peut y voir, elle a voulu rendre hommage à divers aspects des femmes, et que le livre de Virginia Woolf évoque la dimension intellectuelle des femmes.
Un cratère vénusien, Woolf, a été nommé en son honneur en 1991.
En musique, des chansons lui sont dédiées, comme la chanson Dans les rues de Londres (2005) de Mylène Farmer, What the Water Gave Me et Never Let Me Go du groupe anglais Florence and the Machine, ainsi que la chanson Virginia (2008) de la chanteuse finlandaise Vuokko Hovatta (fi).
Des notes et écrits inédits de Virginia Woolf, consignés sur divers carnets de notes tenus entre 1905 et 1941, ont été numérisées par différentes institutions avec le soutien de la Woolf Society. Le King's College de Londres a publié en ligne sur une plate-forme dédiée, WoolfNotes, les 7000 pages manuscrites et tapuscrites de brouillons, idées et notes de lecture de l'auteure.
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Source : Article Virginia Woolf de WikipédiaContributeurs : voir la liste
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