Mon corps m'appartient ! : respect, intimité, consentement, parlons-en
album
Année : 2022
Auteur : Isabelle Filliozat
Editeur : NATHAN NATAN
Description : Respect, Intimité, consentement, parlons-en ! Pour prévenir et mettre en garde contre les violences sexuelles faites aux enfants, Isabelle Filliozat et Margot Fried-Filliozat leur parlent sans tabou du corps, de son fonctionnement, de la sexualité, de l'intimité.Elles les alertent sur ce que dit la loi, sur ce qui n'est pas acceptable, et sur la difficulté de parler quand quelque chose d'interdit leur arrive. Des mots simples, des éclairages essentiels pour les aider à dire NON, et à faire respecter leur intégrité corporelle. Un livre pour éclairer les enfants, accompagner les parents et les enseignants. Les questions de l'intimité, des violences sexuelles, de l'inceste, de la pédophilie, sans tabou. Des situations concrètes, des exemples pour réfléchir, discuter, expliquer des notions fondamentales avec des mots simples et précis.

Tigre, tigre !
roman
Année : 2013
Auteur : Margaux Fragoso
Editeur : J AI LU
Description : Par une belle journée d'été, Margaux rencontre Peter à la piscine de son quartier. Ils commencent à jouer. Elle a sept ans ; il en a cinquante et un. Quand Peter l'invite chez lui avec sa mère, la petite fille découvre un paradis pour enfants composé d'animaux exotiques et de jeux. Charmeur et manipulateur, Peter endosse alors de manière progressive et insidieuse le rôle d'ami, de père, puis d'amant, transformant l'enfant affectueuse et vive en une adolescente torturée.

L'histoire de Bone
roman
Année : 1998
Auteur : Dorothy Allison
Editeur : 10 18
Description : En Caroline du Sud, les étés sont étouffants. Les soirées se passent sur la véranda, à boire du thé glacé et à raconter des histoires. Ruth Anne Boatwright, surnommée Bone par sa famille et estampillée " bâtarde " par le comté de Greenville, se souvient. Elle revoit sa grand-mère édentée, impertinente, ses tantes farouches, usées par leurs grossesses, ses oncles violents, ivrognes pris au piège de leur misère. Elle se souvient de l'amour qu'elle portait à sa mère et de la haine grandissante qu'elle éprouvait pour son beau-père. Elle se souvient et elle raconte, avec une brutale sincérité, les aspirations d'une petite fille, la violence insoutenable, l'amour obstiné. Ce premier roman largement autobiographique, écrit pour exorciser cette enfance brûlée, a été finaliste pour le National Book Award en 1992.

Interview
roman
Année : 1995
Auteur : Christine Angot
Editeur : POCKET POK
Description : Vous aviez quel âge ? Ça a duré combien de temps ? De quand à quand exactement ? Y a-t-il eu des reprises ? Étiez-vous surprise ? A-t-on des traces ? De quel type ? Vous faites allusion à quelle partie du corps exactement ? Vous êtes amoureuse ? Quel sentiment ? Vous êtes tombée amoureuse ? Quel sentiment ? Vous habitiez quelle ville ? Venait-il à Reims ou alliez-vous en train à Strasbourg ? Vous n'aviez évidemment pas de voiture. Votre mère vous laissait-elle ? Eh, oui, bien sûr. Prenait-il deux chambres ou une seule ? Comment faisait-il ? Vous aviez l'air toute jeune. A-t-on envie de tuer ? Vouliez-vous mourir ? Avez-vous transposé ?

La storia, II
roman
Année : 1980
Auteur : Elsa Morante
Editeur : GALLIMARD GALIMAR
Description : « Un jour de janvier de l'an 1941, un soldat allemand marchait dans le quartier de San Lorenzo à Rome. Il savait en tout 4 mots d'italien et du monde ne savait que peu de chose ou rien. Son prénom était Gunther. Son nom de famille demeure inconnu. » Dans cette fresque à la fois historique et populaire, Elsa Morante fait revivre à travers l'histoire d'Useppe, fruit d'un viol commis par un soldat allemand ivre, et de sa mère, les horreurs de la guerre, cet "interminable assassinat".

L'oeil le plus bleu
roman
Année : 1998
Auteur : Toni Morrison
Editeur : 10 18
Description : Avec L'oeil le plus bleu, saisissant premier roman vibrant de douleur et de révolte, Toni Morrison marque son entrée en littérature. à Lorain, dans l'Ohio des années 40, Claudia et Pecola, deux fillettes noires, grandissent côte à côte. La première déteste les poupées blondes, modèles imposés de perfection qui lui rappellent combien sa haine est légitime. L'autre idolâtre Shirley Temple et rêve d'avoir les yeux bleus. Mais face à la dure réalité d'une Amérique Blanche, le rêve de beauté d'une petite fille est un leurre qui ne cède le pas qu'au fantasme et à la folie. « Tous les thèmes essentiels de son oeuvre sont déjà là, en germe dans ce roman où les femmes, les petites filles même, sont les gardiennes d'une identité malmenée dans une terre hostile où les marguerites ne poussent pas : la misère inéluctable, les rapports mère-fille, la soif d'amour, l'oppression sexuelle, la mort des enfants, la folie. » Le Monde Traduit de l'américain par Jean Guiloineau Domaine étranger dirigé par Jean-Claude Zylberstein

Les mangues resteront vertes
roman
Année : 2016
Auteur : Christophe Léon
Editeur : TALENTS HAUTS TALAN O
Description : Odélise a dix ans lorsque, peu avant la saison des mangues, elle est arrachée à sa famille et à son île de la Réunion avec une centaine d'autres enfants. Elle est déportée et envoyée en métropole dans une famille d'accueil de la Creuse. Pour lutter contre le chagrin, l'isolement, mais aussi le froid et cette nourriture si différente de celle de son île, Odélise s'invente un double, Zeïla, qui ne la quittera plus. Quand à l'adolescence, sa triste vie tourne au cauchemar, Zeïla menace de prendre toute la place dans sa tête.

Qui aime bien
roman
Année :
Auteur : Isabelle Vouin
Editeur : TALENTS HAUTS TALAN O
Description : Aujourd'hui, Valentine a giflé sa mère et rien ne pourra plus être comme avant. Valentine repense à son enfance, aux coups qu'elle a reçus de sa mère au motif que « Qui aime bien, châtie bien », aux autres enfants devant lesquels elle fait semblant d'aller bien, aux kilos de bonbons avalés pour trouver de la douceur. Elle pense aussi à son père, trapéziste mort sur scène, et à sa rencontre avec Lorenzo qui l'aide à trouver sa vocation. Car, Valentine le sait, elle est faite pour être Colombine, pour effacer les chagrins des visages des enfants et faire surgir l'enfant oublié dans le coeur des adultes.

L'instant de la fracture
roman
Année : 2018
Auteur : Antoine Dole
Editeur : TALENTS HAUTS TALAN O
Description : Il a presque vingt ans. Il vit loin. Loin de sa famille, loin de lui. Mais il revient parfois : les repas de famille, Noël, il ne peut pas y échapper... Alors, en silence, il assiste à son show : celui du père parfait, celui qui ne rentre pas dans la chambre de son petit garçon, la nuit, pour le forcer à faire ce qu'aucun enfant ne devrait être obligé de faire avec quiconque, encore moins avec son père. Cette fois, il va parler, il le doit, il le faut. Pour lui et pour les autres enfants. Tant pis pour le vide, le malheur, pour ce réveillon de Noël gâché, pour la photo de la famille parfaite en mille morceaux. Il ne peut plus se taire. Mais ce n'est pas si simple de parler, de se libérer d'années de silence et de honte, de transmettre sa douleur. Peut-il y parvenir ?

La démesure : soumise à la violence d'un père
roman
Année : 2012
Auteur : Céline Raphaël
Editeur : MAX MILO MA
Description : « Céline est privée de nourriture, battue des années durant, enfermée. Elle craint chaque week-end pour sa vie, travaille, travaille encore, pour briller et jouer les pianistes prodiges en gardant le secret sur l?horreur de sa vie familiale et, autour d?elle, un silence assourdissant. Comment suspecter l?horreur de la servitude sous les atours de l?excellence ? L?exigence absolue de la perfection qui devient justification de tous les excès et de tous les abus et qui mystifie l?entourage d?autant plus facilement que cette esclave n?est pas affectée à une tâche de souillon mais à une production artistique réservée aux élites ? » Daniel Rousseau, postface

Vagabondes, voleuses, vicieuses : adolescentes sous contrôle, de la Libération à la libération sexuelle
essai
Année : 2019
Auteur : Véronique Blanchard
Editeur : EFB EDITIONS FRANCOIS BOURIN EDISION FRANSOI
Description : Luce : « vagabonde » ; Adèle : « voleuse » ; Émilienne : « vicieuse ». Trois mots, qui valent rappel à l'ordre, réquisitoire, sanction. Ou comment le langage, le système éducatif, la psychiatrie et l'institution judiciaire construisent le féminin, en lui opposant des contre-modèles. Dans les années 1950 et 1960, une adolescente a tôt fait de virer « mauvaise fille » : un flirt, une sortie au bal ou au café, voire une simple fugue de quelques heures peuvent suffire à enclencher l'engrenage judiciaire, qui la conduit devant le juge des enfants. Beaucoup seront ensuite placées en internat, hospitalisées, ou emprisonnées. Un mécanisme que Véronique Blanchard dévoile à travers l'analyse de centaines de documents exhumés des archives du tribunal pour enfants de la Seine. Les voix des jeunes filles qui en surgissent racontent autant de trajectoires brisées, de rêves réprimés - et de révoltes indomptées. Elles nous plongent dans les coulisses de la fabrique du genre et des inégalités. Car si les lois ont évolué, si les regards portés sur le genre ont changé, si les adolescentes d'aujourd'hui ne portent plus les mêmes prénoms, certains mécanismes, eux, perdurent : ces voix n'ont aujourd'hui rien perdu de leur force subversive.

160 000 enfants : violences sexuelles et déni social
brochure
Année : 2024
Auteur : Édouard Durand
Editeur : GALLIMARD GALIMAR
Description : « Le corps des enfants, le corps des femmes, négociables ou non négociables ' » Édouard Durand Le constat est effroyable, appuyé désormais sur d'innombrables témoignages : 160 000 enfants sont sexuellement violentés chaque année en France... Elles sont là, à nos côtés, sous nos yeux, ces victimes, s'ajoutant à la foule des traumatisés d'un passé qui ne passe pas. Quel crédit la société porte-t-elle à ces voix de souffrance, lorsqu'elles ont osé se faire entendre ' Le juge Édouard Durand, qui a dirigé les travaux de la Ciivise pendant trois ans avant de s'en voir retirer la charge, a observé les mécanismes de déni encore à l'úuvre dans la société. Il livre ici ses conclusions personnelles. Si, comme on l'entend encore trop souvent, « tout le monde savait », c'est que personne au fond ne voulait que ça se sache ; on préférerait que les victimes ne soient pas des victimes et que les criminels n'aient agressé personne. Mais entre l'impunité et la justice, il faut choisir. La parole des victimes doit être entendue sans arrière-pensée ; c'est là que tout commence, le premier geste non négociable de la protection de l'enfance. On ne pourrait aujourd'hui s'y soustraire sans créer un immense malaise.