De la présence de signes et de formes fascistes, racistes, sexistes et eugénistes dans l'art contemporain. Des pulsions morbides hantent l'art contemporain, qui n'est plus pour l'essentiel qu'un jeu de guignols manipulés par l'idéologie libérale et l'argent. Pourtant des milliers d'artistes expérimentent et travaillent quotidiennement derrière le filtre de cet …
De la présence de signes et de formes fascistes, racistes, sexistes et eugénistes dans l'art contemporain. Des pulsions morbides hantent l'art contemporain, qui n'est plus pour l'essentiel qu'un jeu de guignols manipulés par l'idéologie libérale et l'argent. Pourtant des milliers d'artistes expérimentent et travaillent quotidiennement derrière le filtre de cet art officiel, cynique, ludique et futile. Ils produisent dans le silence des ateliers, des formes et des sens qui sont aux antipodes de ces "attitudes", de ces "démarches" un peu trop voyantes et institutionnalisée pour être honnêtes...
Alain Georges Leduc (né à Paris le ) est un écrivain et critique d’art français signant ses ouvrages Alain (Georges) Leduc – son patronyme étant Alain Leduc. Anthropologue de formation, il s'est consacré par la suite à l'enseignement et fut, jusqu'à fin 2015, professeur à l’École supérieure d’art de Metz, où il enseigne des pratiques littéraires et éditoriales, ainsi que l’analyse des formes. De ce fait, il participe encore à de nombreux colloques ou séminaires universitaires.
Biographie
Originaire d’une famille du Nord de la France dans le Cambrésis, Alain (Georges) Leduc a publié une trentaine d'ouvrages (recueils de poésie, essais, nouvelles et romans). Il vit à Paris mais réside fréquemment au Mans, où il anime un café littéraire mensuel, et à Collioure, où il se livre à des recherches sur les réfugiés espagnols républicains.
Membre de l'AICA, l'Association internationale des critiques d'art, et également membre de l'AISLF, l'Association internationale des sociologues de langue française, son premier roman, Le grand diable Mammon d'argent, a tout d'abord été publié en feuilleton dans le quotidien régional Liberté.
Il a obtenu le prix Roger-Vailland, en 1991, pour son second roman, Les Chevaliers de Rocourt, puis a publié La Grande Nuit et Calais, ville ouverte, respectivement édités chez Syros, en 1993, avec des photographies d'André Lejarre et une maquette d’Alex Jordan (Grapus) ; puis chez France Découvertes/Collectivités, en 1996, avec des photographies de François Van Heems.
Autres romans publiés ces dernières années : La Clef de Berne (1998), qui se déroule dans le milieu des cheminots du Nord de la France et Dans la mélasse (2000), un policier qui se situe dans l’univers des betteraviers du Hainaut/Cambrésis. Un nouveau roman (« plus érotologique qu’érotique », selon le psychanalyste Alain Goubron), Vanina Hesse, est paru d’abord en recueil aux éditions Le Temps des Cerises, puis reparu en 2004 à l’Atelier des Brisants. Il a publié en 2007 un ouvrage consacré à Roger Vailland – Roger Vailland, un homme encombrant – et participe avec Christian Petr, René Ballet, Marie-Noël Rio ou Jean Sénégas à l'association des Amis de Roger Vailland. Avec Élizabeth Legros, il a créé et dirige le site internet de Roger Vailland.
L’ouvrage consacré au peintre Paul Gauguin, mort cent ans plus tôt (Résolument moderne, Gauguin céramiste) est paru en . Il a également publié des articles et des ouvrages sur les arts plastiques contemporains, en particulier des monographies consacrées au peintre norvégien Kjell Pahr-Iversen en 2004 (traduction en anglais nord-américain), aux peintres Guiboyer et Cristian Sida ou aux peintres-plasticiennes et sculpteurs Odile Levigoureux et Céleste Bollack.
Alain (Georges) Leduc est aussi l’auteur d’un essai sur la présence de signes fascistes, racistes, sexistes et eugénistes dans l’art contemporain, Art morbide ? Morbid art (édité au Temps des Cerises puis réédité en poche en aux éditions Delga, Paris). Membre de la Société Octave Mirbeau, il a participé à divers ouvrages à l'occasion du centenaire du décès de cet auteur (†1917).
Publications
Recueils de poésie
Écorces, éd. Succion, Toulouse, 1975.
Cobalt, éd. Quetzalcoatl, Liège, 1977. Avec deux fusains d'Eugène Dodeigne.
Séracs, éd. du Castor Astral, Talence, 1978. Avec trois collages de Daniel Patin.
Torses, éd. Gambrinus, Proville, 1980. Avec douze photographies de Clotaire Deheul et de Jean-Michel Dorne.
Alors, lent, le cartulaire..., éd. Strass polymorphe, Lille, 1984. Avec une empreinte de Marie Thomas.
Langues et langages pour un silence, éd. Althéa, Lille, 1984 (en collaboration avec Xavier Amoudru), sur l'œuvre de Pierre Rousseille. 347 reproductions dont 157 quadrichromies. Préface d'Eugène Ionesco.
Miscellanées, Chez l'auteur, Paris, 1986. Avec une sérigraphie de Michel Karpowicz.
Les 13 meurtrières, éd. 10X13, Salesches (Nord), 1988. Tirage H.C. Avec deux dessins de Roger Frézin.
Les olives sucrées du Yang-tsé-Kiang, éd. Ecbolade, 1989.
Arums, éd. Gambrinus, 1989.
Géorgie, Georgie. Éditions du Faisan doré, 1992. Postface de Raymond Perrot. Avec des collages de Yolaine Carlier (livre de bibliophilie).
Géodes. 1997. Avec le peintre Albert Chaminade (livre de bibliophilie).
Portraits de pierre. 1999. Avec le peintre Jacques Brianti (livre de bibliophilie).
Les Oléandres. 2000. Avec le peintre Balbino Giner (livre de bibliophilie). Texte italien en regard, traduction de Bruno Rombi.
Nouvelles
Billonneux, Westhœck-éditions des Beffrois, 1983.
La salle de bal, in Europe, no 720, .
Essais, monographies
Les Anges de mélancolie. Éditions des Amis de l'Orgue baroque d'Arleux-du-Nord, Arleux, 1985 (en collaboration avec André Simon). Avec quarante-cinq photographies de Clotaire Deheul et de Christine Van Hauwaert.
Liberté de presse. Musée de poche, Escaudœuvres/Haulchin, 1995.
Les mots de la peinture. Éd. Belin, Paris, 2002. Coll. Le français retrouvé (dictionnaire de terminologie artistique).
Kjell Pahr-Iversen. Éd. Fragments, Paris, . Monographie du peintre norvégien proche du mouvement Cobra, publiée dans le cadre de son exposition au Conseil de l’Europe, à Strasbourg. Traduction en anglais nord-américain.
Résolument moderne, Gauguin céramiste, E.C. éditions, , avec une post-face de Raymond Perrot (ISBN 978-2-911105-52-4)
Art morbide ? Morbid art. Éd. Le Temps des Cerises, Paris. Réédité en poche en aux éditions Delga, Paris.
Roger Vailland (1907-1965), un homme encombrant. Éditions de L'Harmattan, Paris, .
Jean Lafforgue, Alain Georges Leduc, Photographie Michel Dieuzaide, Éditeur Cadratins, 04/2001, (ISBN 978-2-910451-14-1)
Céleste Bollack, Alain Georges Leduc, Éditeur Atelier Des Brisants, 12/2007, (ISBN 978-2-84623-094-0)