
Le Sublime ou le Travailleur comme il est en 1870 et ce qu'il peut être
Denis Poulot
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En 1869, un petit patron parisien se demande : pourquoi nos ouvriers ne nous obéissent-ils plus ? Et il rédige ses observations. Il nous entraîne dans un univers fascinant et méconnu : celui de la résistance quotidienne des ouvriers parisiens à l'exploitation et aux multiples formes de domination : vie …
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Description
- Titre(s)
- Le Sublime ou le Travailleur comme il est en 1870 et ce qu'il peut être
- Auteur(s)
- Denis Poulot (Auteur)Alain Cottereau (Autres)
- Collation
- 419 p. ; couv. ill. en coul. ; 22 cm
- Collection(s)
- Actes et Mémoires du peuple
- Année
- 1980
- Sujet(s)
- Classe ouvrière (récit personnel)
- Livres et Vidéos
- France : 1871-1899Classes ouvrières (Prolétariat)
- Identifiant
- 2-7071-1128-7
- Langue(s)
- français
- Notes
- Avant-titre : "Question sociale"Bibliogr. des úuvres de D. Poulot, p. 103
- Résumé
- En 1869, un petit patron parisien se demande : pourquoi nos ouvriers ne nous obéissent-ils plus ? Et il rédige ses observations. Il nous entraîne dans un univers fascinant et méconnu : celui de la résistance quotidienne des ouvriers parisiens à l'exploitation et aux multiples formes de domination : vie à l'atelier, conflits de famille, conversations, distractions nous sont suggérés dans une accumulation de croquis, de profils de différents types d'ouvriers. C'est aussi un recueil de parler d'ouvrier unique en son genre, car les termes d'argot sont mis en situation et prennent une richesse de sens qu'on ne peut jamais trouver dans les recueils de vocabulaire pittoresque. Avec le recul du temps, Le sublime est plein d'humour involontaire. Le patron voulait dénoncer une soi-disant immoralité des ouvriers parisiens. Mais son analyse est si fine, sa connaissance du milieu ouvrier si exceptionnelle, qu'il nous permet d'y lire tout autre chose que ce qu'il avait eu l'intention d'y mettre. Chaque fois que Poulot se plaint d'un manque de respect de l'autorité des patrons ou de l'Etat, nous est donnée la possibilité de reconstituer la dérision du pouvoir patronal et les ruses contre la puissance publique. Le « sublime », dans le langage ouvrier parisien, est l'équivalent du « réfractaire » de Vallès. Dans l'étude préalable, « Vie quotidienne et résistance ouvrière à Paris en 1870 », Alain Cottereau montre comment, à partir des descriptions de Poulot, peut se déchiffrer le point de vue ouvrier. Nos pseudo-certitudes, héritées des enquêtes philanthropiques, ou de romans comme L'Assommoir de Zola, s'effondrent. A la place se trouve suggérée une tout autre façon de comprendre la vie ouvrière: face à leur exploitation, face au destin que leur désigne la société dominante, les milieux ouvriers réagissent et construisent constamment différents arts de vivre. »
- Prix
- 50 F
- Editeur(s)
- F. Maspero
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Médias
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